Author: | Claude Tillier | ISBN: | 1230002550305 |
Publisher: | Martine Dubouil | Publication: | September 16, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Claude Tillier |
ISBN: | 1230002550305 |
Publisher: | Martine Dubouil |
Publication: | September 16, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Critiquer ce roman, ce ne serait que prétention. Donc pas de critique mais un hommage. Claude Tillier nous laisse un ouvrage culte, reflet du siècle des lumières, empli d'humanisme, généreux, une ode à la vie, par delà la misère ; par delà les privilèges des rois et des seigneurs. Si ce n'est par le style, classique, avec son vocabulaire qui peut parfois, au 21e siècle nous sembler désuet, ce roman n'a pas pris une ride. Certes les rois et les seigneurs ont depuis mutés en traders, en chefs de grandes entreprises déshumanisées, avides de profits, de pouvoir, sans scrupule quant à l'exploitation des petites gens! Si le pouvoir a changé de main et ceux qui le détiennent de titres, le monde actuelle est-il si différent du monde postrévolutionnaire et de ses privilèges?
Mais, d'après l'oncle Benjamin, qu'importe la misère pourvu qu'on aie la joie de vivre. "La gaieté est l'orgueil du pauvre" se plait à répéter Claude Tillier.
Ce livre a inspiré le film d'Edouard Molinaro, librement adapté au cinéma avec un Jacques Brel au mieux de sa forme. Film dans lequel on retrouve l'esprit de Benjamin et de Tillier, teinté de revendication de mai 68. Peut-être un Benjamin plus anarchiste que celui du roman, quoique ... ?
Bien sûr, le film est aussi "cultissime" et génial mais comme souvent, le livre lui est supérieur, plus riche, plus profond, plus émouvant.
Claude Tillier termine son roman comme s'il lui avait préparé une suite mais hélas, la mort ne lui a pas laissé le temps de l'écrire. C'est peut-être alors à nous, lecteur, de l'imaginer, sans trahir la générosité, la liberté, l'humaniste, le bon vivant qu'est "notre" Oncle Benjamin.
Critiquer ce roman, ce ne serait que prétention. Donc pas de critique mais un hommage. Claude Tillier nous laisse un ouvrage culte, reflet du siècle des lumières, empli d'humanisme, généreux, une ode à la vie, par delà la misère ; par delà les privilèges des rois et des seigneurs. Si ce n'est par le style, classique, avec son vocabulaire qui peut parfois, au 21e siècle nous sembler désuet, ce roman n'a pas pris une ride. Certes les rois et les seigneurs ont depuis mutés en traders, en chefs de grandes entreprises déshumanisées, avides de profits, de pouvoir, sans scrupule quant à l'exploitation des petites gens! Si le pouvoir a changé de main et ceux qui le détiennent de titres, le monde actuelle est-il si différent du monde postrévolutionnaire et de ses privilèges?
Mais, d'après l'oncle Benjamin, qu'importe la misère pourvu qu'on aie la joie de vivre. "La gaieté est l'orgueil du pauvre" se plait à répéter Claude Tillier.
Ce livre a inspiré le film d'Edouard Molinaro, librement adapté au cinéma avec un Jacques Brel au mieux de sa forme. Film dans lequel on retrouve l'esprit de Benjamin et de Tillier, teinté de revendication de mai 68. Peut-être un Benjamin plus anarchiste que celui du roman, quoique ... ?
Bien sûr, le film est aussi "cultissime" et génial mais comme souvent, le livre lui est supérieur, plus riche, plus profond, plus émouvant.
Claude Tillier termine son roman comme s'il lui avait préparé une suite mais hélas, la mort ne lui a pas laissé le temps de l'écrire. C'est peut-être alors à nous, lecteur, de l'imaginer, sans trahir la générosité, la liberté, l'humaniste, le bon vivant qu'est "notre" Oncle Benjamin.