Melmoth, ou L’homme errant

( Edition intégrale ) Tome I à VI - annoté

Fiction & Literature, Horror, Science Fiction & Fantasy, Literary
Cover of the book Melmoth, ou L’homme errant by Charles Robert Maturin, Jean Cohen, Paris : G.-C. Hubert, 1821
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Author: Charles Robert Maturin, Jean Cohen ISBN: 1230003049051
Publisher: Paris : G.-C. Hubert, 1821 Publication: January 26, 2019
Imprint: Language: French
Author: Charles Robert Maturin, Jean Cohen
ISBN: 1230003049051
Publisher: Paris : G.-C. Hubert, 1821
Publication: January 26, 2019
Imprint:
Language: French

Ce roman met en scène des personnages de la famille Melmoth, en Irlande. Lors de la mort de son oncle, le jeune Melmoth apprend à connaître un de ses aïeuls au passé résolument trouble. La seule requête de l’oncle est de faire jurer à Melmoth de détruire le portrait de son ancêtre. Or, celui-ci est toujours vivant et peu à peu, le récit va éclairer son étrange et effrayante destinée.
Le passé est révélé par une série d’analepses mises en abyme dans la narration repère, selon le principe du récit dans le récit, l’auteur ayant recours pour les introduire à des artifices, tels que le paquet de lettres retrouvé dans un grenier.
On ne raconte pas Melmoth : on ne raconte pas un labyrinthe. Construit en abîme selon un vertigineux emboîtage de récits, il brosse avec fureur, six cents pages durant, la vie d’un « héros » possédé par le mal, pour qui le temps n’existe pas. On en sort sans voix. Roman, mais aussi bien recueil kaléidoscopique de fictions savamment mêlées, le livre nous entraîne en divers pays à diverses époques – en particulier dans l’Espagne de l’Inquisition, dont le révérend Maturin laisse un portrait terrifiant qu’auraient pu signer Sade ou Goya. Toujours le lecteur se trouve pris au dépourvu, dans les lacs d’un imaginaire où l’on ne peut que perdre pied, chaque chapitre creusant un peu plus l’escalier de l’enfer. Mais laissons parler quelques lecteurs… André Breton : « Le génie de Maturin est de s’être haussé au seul thème qui fût à la mesure des très grands moyens dont il disposait : le don des noirs à jamais les plus profonds, qui sont aussi ceux qui permettent les plus éblouissantes réserves de lumière. Il tenait l’éclairage voulu pour appeler à s’y inscrire le problème des problèmes, celui du mal. » Et Baudelaire : « Maturin dans le roman (…) Poe dans la poésie et dans le récit analytique (…) ont projeté des rayons splendides, éblouissants, sur le Lucifer latent qui est installé dans tout coeur humain. Je veux dire que l’art moderne a une tendance essentiellement démoniaque. » (L’Art romantique). Ajoutons que notre siècle, en ses couleurs cruelles, n’a fait qu’ajouter un peu d’actualité encore à cette oeuvre terrible – nous voulons dire terriblement humaine. Le noir, c’est connu, ne se démode jamais. Melmoth, chef-d’oeuvre absolu du roman noir pour la première fois en « poche » dans sa version authentique. Un concentré couleur de nuit, qui fascina Balzac, Baudelaire, Lautréamont, Oscar Wilde, Artaud, Breton – et qui ne demande qu’à faire de nouvelles victimes.
D’une grande complexité narrative, le roman se compose d’un premier récit encadrant cinq narrations emboîtées à la manière du Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki, les dernières pages renouant avec le début du livre. Il mobilise l’arsenal classique du roman gothique : architectures inquiétantes, événements surnaturels, orages et tremblements de terre, usurpateurs et moines sadiques, parricides et foules meurtrières. Plusieurs scènes ont un impact terrifiant : délire d’un fou dans un incendie, mort de deux amants emmurés dans un souterrain, noces sépulcrales de Melmoth et Immalie. Et tout au long du roman revient le regard insoutenable et le « rire terrible de Melmoth » (Baudelaire).

La suite et " Melmoth reconcilié de Honoré de Balzac "

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Ce roman met en scène des personnages de la famille Melmoth, en Irlande. Lors de la mort de son oncle, le jeune Melmoth apprend à connaître un de ses aïeuls au passé résolument trouble. La seule requête de l’oncle est de faire jurer à Melmoth de détruire le portrait de son ancêtre. Or, celui-ci est toujours vivant et peu à peu, le récit va éclairer son étrange et effrayante destinée.
Le passé est révélé par une série d’analepses mises en abyme dans la narration repère, selon le principe du récit dans le récit, l’auteur ayant recours pour les introduire à des artifices, tels que le paquet de lettres retrouvé dans un grenier.
On ne raconte pas Melmoth : on ne raconte pas un labyrinthe. Construit en abîme selon un vertigineux emboîtage de récits, il brosse avec fureur, six cents pages durant, la vie d’un « héros » possédé par le mal, pour qui le temps n’existe pas. On en sort sans voix. Roman, mais aussi bien recueil kaléidoscopique de fictions savamment mêlées, le livre nous entraîne en divers pays à diverses époques – en particulier dans l’Espagne de l’Inquisition, dont le révérend Maturin laisse un portrait terrifiant qu’auraient pu signer Sade ou Goya. Toujours le lecteur se trouve pris au dépourvu, dans les lacs d’un imaginaire où l’on ne peut que perdre pied, chaque chapitre creusant un peu plus l’escalier de l’enfer. Mais laissons parler quelques lecteurs… André Breton : « Le génie de Maturin est de s’être haussé au seul thème qui fût à la mesure des très grands moyens dont il disposait : le don des noirs à jamais les plus profonds, qui sont aussi ceux qui permettent les plus éblouissantes réserves de lumière. Il tenait l’éclairage voulu pour appeler à s’y inscrire le problème des problèmes, celui du mal. » Et Baudelaire : « Maturin dans le roman (…) Poe dans la poésie et dans le récit analytique (…) ont projeté des rayons splendides, éblouissants, sur le Lucifer latent qui est installé dans tout coeur humain. Je veux dire que l’art moderne a une tendance essentiellement démoniaque. » (L’Art romantique). Ajoutons que notre siècle, en ses couleurs cruelles, n’a fait qu’ajouter un peu d’actualité encore à cette oeuvre terrible – nous voulons dire terriblement humaine. Le noir, c’est connu, ne se démode jamais. Melmoth, chef-d’oeuvre absolu du roman noir pour la première fois en « poche » dans sa version authentique. Un concentré couleur de nuit, qui fascina Balzac, Baudelaire, Lautréamont, Oscar Wilde, Artaud, Breton – et qui ne demande qu’à faire de nouvelles victimes.
D’une grande complexité narrative, le roman se compose d’un premier récit encadrant cinq narrations emboîtées à la manière du Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki, les dernières pages renouant avec le début du livre. Il mobilise l’arsenal classique du roman gothique : architectures inquiétantes, événements surnaturels, orages et tremblements de terre, usurpateurs et moines sadiques, parricides et foules meurtrières. Plusieurs scènes ont un impact terrifiant : délire d’un fou dans un incendie, mort de deux amants emmurés dans un souterrain, noces sépulcrales de Melmoth et Immalie. Et tout au long du roman revient le regard insoutenable et le « rire terrible de Melmoth » (Baudelaire).

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