Author: | Joris-Karl Huysmans | ISBN: | 1230003304297 |
Publisher: | Paris : Stock, 1903 | Publication: | July 2, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joris-Karl Huysmans |
ISBN: | 1230003304297 |
Publisher: | Paris : Stock, 1903 |
Publication: | July 2, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’histoire est celle du rapport qui s’établit entre un individu et l’ordre religieux dans lequel il a voulu s’engager. Cette communauté est un îlot de sérénité et de stabilité. Dans le contexte de la loi dite « contre les couvents » et de la séparation de l’Église et de l’État, le rêve naît dans cette communauté de l’adapter à cette situation en créant une collectivités d’oblats laïcs, libres, vivant cependant autour du monastère. Ils s’évertueraient à rénover l’art catholique. Le héros passe par toute une série d’états d’âme : découragement, peur, désespoir, ennui, hypothèquent parfois son engagement religieux.
Certaines des personnes croquées par l’écrivain ont un profil hiératique. D’autres ont des traits vulgaires ou communs et expriment leurs travers. Ces portraits sont cependant sans cesse corrigés par de continuels « mais ». Quant au Frère Sourche, pense Wanda Rupolo, il n’est guère épargné par Huysmans, mais l’écrivain laisse cependant entrevoir que « son interprétation subjective de la religion naît de la crainte de perdre la foi; formule lapidaire qui pourrait servir d’épigraphe au modernisme.»
L’intrigue du roman sert aussi de prétexte à Huysmans pour y exposer de très nombreuses informations sur la liturgie, l’art, la foi. C’est tellement vrai que selon Wanda Rupolo, l’œuvre tombe parfois au niveau documentaire, étant cependant sauvée par « le grand amour que Huysmans montre pour tout ce qui a une valeur esthétique et un rapport avec la foi.» Les jardins, la lumière, les cierges, les rites, les reliques, les peintures religieuses… jouent aussi un rôle dans l’intrigue et semblent s’éteindre ou exprimer le drame de l’abandon du monastère par les moines, contraints de s’exiler en Belgique à la fin du livre. Les jardins, autrefois soigneusement entretenus, sont rendus à une prolifération sauvage.
L’histoire est celle du rapport qui s’établit entre un individu et l’ordre religieux dans lequel il a voulu s’engager. Cette communauté est un îlot de sérénité et de stabilité. Dans le contexte de la loi dite « contre les couvents » et de la séparation de l’Église et de l’État, le rêve naît dans cette communauté de l’adapter à cette situation en créant une collectivités d’oblats laïcs, libres, vivant cependant autour du monastère. Ils s’évertueraient à rénover l’art catholique. Le héros passe par toute une série d’états d’âme : découragement, peur, désespoir, ennui, hypothèquent parfois son engagement religieux.
Certaines des personnes croquées par l’écrivain ont un profil hiératique. D’autres ont des traits vulgaires ou communs et expriment leurs travers. Ces portraits sont cependant sans cesse corrigés par de continuels « mais ». Quant au Frère Sourche, pense Wanda Rupolo, il n’est guère épargné par Huysmans, mais l’écrivain laisse cependant entrevoir que « son interprétation subjective de la religion naît de la crainte de perdre la foi; formule lapidaire qui pourrait servir d’épigraphe au modernisme.»
L’intrigue du roman sert aussi de prétexte à Huysmans pour y exposer de très nombreuses informations sur la liturgie, l’art, la foi. C’est tellement vrai que selon Wanda Rupolo, l’œuvre tombe parfois au niveau documentaire, étant cependant sauvée par « le grand amour que Huysmans montre pour tout ce qui a une valeur esthétique et un rapport avec la foi.» Les jardins, la lumière, les cierges, les rites, les reliques, les peintures religieuses… jouent aussi un rôle dans l’intrigue et semblent s’éteindre ou exprimer le drame de l’abandon du monastère par les moines, contraints de s’exiler en Belgique à la fin du livre. Les jardins, autrefois soigneusement entretenus, sont rendus à une prolifération sauvage.