Author: | Jules-Émile Planchon | ISBN: | 1230001563801 |
Publisher: | PRB | Publication: | February 27, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules-Émile Planchon |
ISBN: | 1230001563801 |
Publisher: | PRB |
Publication: | February 27, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les plantes carnivores est un ouvrage écrit par le botaniste français Jules-Émile Planchon (1823 – 1888).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Ces deux mots, « plantes carnivores, » en apparence inconciliables, ont l’air d’énoncer un gros paradoxe et presqu’une hérésie physiologique : ils impliquent tout au moins une flagrante contradiction aux idées courantes sur la nutrition végétale. Dans ce cycle de migrations de la matière dont le règne inorganique est à la fois le point de départ et le terme d’arrivée (pulvis es et in pulverem reverteris), la plante semble vouée au rôle subalterne de pourvoyeuse de la nourriture des animaux.
Elle seule, puisant dans le sol et dans l’air les éléments bruts et le détritus de la vie, en recompose ces productions organiques qui, transformées par les herbivores, vont finalement servir d’aliment aux animaux carnivores. On dirait qu’un ordre fatal entraîne dans ce courant le flux mobile des atomes indestructibles et que le végétal le plus noble, a réduit au régime exclusif des élémens minéraux et des engrais, n’est au fond que le substratum de l’animalité la plus infime...
Les plantes carnivores est un ouvrage écrit par le botaniste français Jules-Émile Planchon (1823 – 1888).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Ces deux mots, « plantes carnivores, » en apparence inconciliables, ont l’air d’énoncer un gros paradoxe et presqu’une hérésie physiologique : ils impliquent tout au moins une flagrante contradiction aux idées courantes sur la nutrition végétale. Dans ce cycle de migrations de la matière dont le règne inorganique est à la fois le point de départ et le terme d’arrivée (pulvis es et in pulverem reverteris), la plante semble vouée au rôle subalterne de pourvoyeuse de la nourriture des animaux.
Elle seule, puisant dans le sol et dans l’air les éléments bruts et le détritus de la vie, en recompose ces productions organiques qui, transformées par les herbivores, vont finalement servir d’aliment aux animaux carnivores. On dirait qu’un ordre fatal entraîne dans ce courant le flux mobile des atomes indestructibles et que le végétal le plus noble, a réduit au régime exclusif des élémens minéraux et des engrais, n’est au fond que le substratum de l’animalité la plus infime...