Author: | Raymond Poidevin, Claude Fohlen | ISBN: | 9782130775843 |
Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Raymond Poidevin, Claude Fohlen |
ISBN: | 9782130775843 |
Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Ce dossier rassemble les documents essentiels sur les causes du conflit et présente une série de points de vue exprimés par quelques acteurs du drame et de nombreux historiens. Après un rappel des sources possibles d’une guerre, l’auteur précise pourquoi l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie pouvaient se sentir menacées. L’équilibre européen était compromis par le durcissement des alliances. Après 1911, sans qu’il y ait aggravation générale de la situation, les grandes puissances sont hantées par l’obsession de la guerre et accélèrent la course aux armements. Les responsables allemands laissent échapper des paroles menaçantes. À la veille de la crise, les Puissances paraissent décidées à défendre leurs intérêts politiques vitaux ; les intérêts économiques restent au second plan. Les étapes de la crise de juillet 1914 montrent la détermination de Berlin et de Vienne qui veulent régler son compte à la Serbie malgré la menace de voir dégénérer l’affaire en conflit mondial. La Triple Entente laisse venir cette guerre sans chercher à défendre, avec énergie, une paix menacée par les initiatives austro-allemandes.
Ce dossier rassemble les documents essentiels sur les causes du conflit et présente une série de points de vue exprimés par quelques acteurs du drame et de nombreux historiens. Après un rappel des sources possibles d’une guerre, l’auteur précise pourquoi l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie pouvaient se sentir menacées. L’équilibre européen était compromis par le durcissement des alliances. Après 1911, sans qu’il y ait aggravation générale de la situation, les grandes puissances sont hantées par l’obsession de la guerre et accélèrent la course aux armements. Les responsables allemands laissent échapper des paroles menaçantes. À la veille de la crise, les Puissances paraissent décidées à défendre leurs intérêts politiques vitaux ; les intérêts économiques restent au second plan. Les étapes de la crise de juillet 1914 montrent la détermination de Berlin et de Vienne qui veulent régler son compte à la Serbie malgré la menace de voir dégénérer l’affaire en conflit mondial. La Triple Entente laisse venir cette guerre sans chercher à défendre, avec énergie, une paix menacée par les initiatives austro-allemandes.