Author: | Emmanuelle de Boysson | ISBN: | 9782709631785 |
Publisher: | JC Lattès | Publication: | February 1, 2006 |
Imprint: | JC Lattès | Language: | French |
Author: | Emmanuelle de Boysson |
ISBN: | 9782709631785 |
Publisher: | JC Lattès |
Publication: | February 1, 2006 |
Imprint: | JC Lattès |
Language: | French |
Six femmes en lice : Cerise, Philippine, Iris, Douce, Lila, Rose, grandes bourgeoises ou apparentées. Jeunes filles, elles ont toutes appartenues au même rallye mondain ; aujourd’hui, avantageusement mariées, elles tiennent à leur confort comme une chatte à son coussin. Pas tendres pour un sou, elles s’observent, se jugent, se jalousent, griffent. Entre elles, circule une mystérieuse bague en émeraude qui va faire dérailler leur train-train. Au moment où elles tentent de se libérer de leurs névroses, elles sont déçues, piégées par leurs travers. Pour notre plus grand plaisir, elles forment un étonnant bouquet de défauts révélateurs de leur milieu : une épaisse couche de morale, une désespérante naïveté, un goût prononcé pour l’intérêt, une tendance exagérée au narcissisme, à l’hystérie ou même à la radinerie. Plus d’épines que de moelleux ! En un mot, on ne leur a pas appris à être simples : elles le paient, mais compensent et se relèvent. Malgré le luxe, un quotidien, disons facile, elles rêvent toutes d’un ailleurs improbable aux antipodes de leur univers étriqué. Seule Rose, la vieille fille confite, parviendra à larguer les amarres, à se fondre dans la masse pour y gagner sa liberté.
« Je sais de quoi je parle, j’appartiens à ce petit monde dont je me moque, mais ne vous y méprenez pas, mon autodérision est un signe de bonne santé ! Je déborde d’affection pour ces femmes à mi vie, si touchantes avec leurs fêlures, leurs certitudes, leurs limites. » reconnait Emmanuelle de Boysson.
Six femmes en lice : Cerise, Philippine, Iris, Douce, Lila, Rose, grandes bourgeoises ou apparentées. Jeunes filles, elles ont toutes appartenues au même rallye mondain ; aujourd’hui, avantageusement mariées, elles tiennent à leur confort comme une chatte à son coussin. Pas tendres pour un sou, elles s’observent, se jugent, se jalousent, griffent. Entre elles, circule une mystérieuse bague en émeraude qui va faire dérailler leur train-train. Au moment où elles tentent de se libérer de leurs névroses, elles sont déçues, piégées par leurs travers. Pour notre plus grand plaisir, elles forment un étonnant bouquet de défauts révélateurs de leur milieu : une épaisse couche de morale, une désespérante naïveté, un goût prononcé pour l’intérêt, une tendance exagérée au narcissisme, à l’hystérie ou même à la radinerie. Plus d’épines que de moelleux ! En un mot, on ne leur a pas appris à être simples : elles le paient, mais compensent et se relèvent. Malgré le luxe, un quotidien, disons facile, elles rêvent toutes d’un ailleurs improbable aux antipodes de leur univers étriqué. Seule Rose, la vieille fille confite, parviendra à larguer les amarres, à se fondre dans la masse pour y gagner sa liberté.
« Je sais de quoi je parle, j’appartiens à ce petit monde dont je me moque, mais ne vous y méprenez pas, mon autodérision est un signe de bonne santé ! Je déborde d’affection pour ces femmes à mi vie, si touchantes avec leurs fêlures, leurs certitudes, leurs limites. » reconnait Emmanuelle de Boysson.