L’existence apparaît plus douce à ceux que l’on prend le temps d’écouter...
« Simone Weil raconte comment deux prisonniers, enfermés dans des cellules contiguës, apprennent, au bout d’un temps fort long, à se parler en donnant de petits coups sur le mur. "Le mur est ce qui les sépare, mais aussi ce qui leur permet de communiquer", écrit-elle. "Toute séparation est un lien". »
Ce livre parle de ce mur. De notre désir de parler, de comprendre et d’être compris. Ce livre dit aussi comment on s’écoute les uns les autres, et pas seulement par les mots qu’on se dit, mais aussi par les vides entre les mots. Ce dont je parle n’est pas une méthode magique. C’est quelque chose qui habite notre quotidien : on frappe contre un mur, et on écoute.
Dans cet ouvrage à succès, le psychiatre et psychanalyste Stephen Grosz nous présente les vies de ses patients avec justesse et respect.
EXTRAIT
Parmi mes premiers patients, il y avait également un jeune homme qui s’appelait Peter. Il était suivi dans un grand hôpital psychiatrique. Trois mois avant notre rencontre, Peter s’était caché dans l’armoire de la sacristie d’une église de son quartier.
Là, il avait tenté de se suicider en ingérant des doses massives de médicaments divers et en s’ouvrant les veines. Il s’était également poignardé à plusieurs reprises dans le cou, le torse et les bras, au moyen d’un petit couteau. C’est une femme de ménage qui l’avait trouvé là. Elle avait eu très peur, mais l’avait tenu dans ses bras en attendant que les secours arrivent. Elle lui demandait: «Qui a fait ça ? Dis-moi, qui t’a fait ça? »
La psychiatre de l’hôpital m’a demandé de voir Peter cinq fois par semaine en analyse. Elle pensait que des séances quotidiennes, en plus de leur rendez-vous hebdomadaire, était sa meilleure chance de guérir pour pouvoir rentrer chez lui, auprès de sa fiancée, et reprendre son travail.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Excellent… Ce livre se présente comme une boîte de chocolats. Trente-et-un chapitres dans un style élégant qui, lorsque vous croquez dedans, révèlent quelque chose de doux, intense ou croustillant. - Michiko Kakutam, The New York Times
[…] Doté du meilleur de la plume de Freud dans ses travaux les plus convaincants. Perspicace et admirablement bien écrit… une série de courts et pénétrants chapitres qui se lit comme un mélange de Tchekhov et Oliver Sacks. Un livre profondément touchant. – hr2-Literaturredaktion
À PROPOS DE L’AUTEUR
Psychiatre et psychanalyste, Stephen Grosz a étudié à Berkeley, Oxford et s’est installé à Londres où il exerce depuis vingt-cinq ans. Inspiré par plus de cinquante mille séances, Les Examens de conscience est son premier livre. Son style simple et rassérénant est tellement universel que The Examined Life a été traduit dans plus de trente pays. The Guardian l’a trouvé doux, intense et croustillant. The New Yorker, haletant comme un polar.
L’existence apparaît plus douce à ceux que l’on prend le temps d’écouter...
« Simone Weil raconte comment deux prisonniers, enfermés dans des cellules contiguës, apprennent, au bout d’un temps fort long, à se parler en donnant de petits coups sur le mur. "Le mur est ce qui les sépare, mais aussi ce qui leur permet de communiquer", écrit-elle. "Toute séparation est un lien". »
Ce livre parle de ce mur. De notre désir de parler, de comprendre et d’être compris. Ce livre dit aussi comment on s’écoute les uns les autres, et pas seulement par les mots qu’on se dit, mais aussi par les vides entre les mots. Ce dont je parle n’est pas une méthode magique. C’est quelque chose qui habite notre quotidien : on frappe contre un mur, et on écoute.
Dans cet ouvrage à succès, le psychiatre et psychanalyste Stephen Grosz nous présente les vies de ses patients avec justesse et respect.
EXTRAIT
Parmi mes premiers patients, il y avait également un jeune homme qui s’appelait Peter. Il était suivi dans un grand hôpital psychiatrique. Trois mois avant notre rencontre, Peter s’était caché dans l’armoire de la sacristie d’une église de son quartier.
Là, il avait tenté de se suicider en ingérant des doses massives de médicaments divers et en s’ouvrant les veines. Il s’était également poignardé à plusieurs reprises dans le cou, le torse et les bras, au moyen d’un petit couteau. C’est une femme de ménage qui l’avait trouvé là. Elle avait eu très peur, mais l’avait tenu dans ses bras en attendant que les secours arrivent. Elle lui demandait: «Qui a fait ça ? Dis-moi, qui t’a fait ça? »
La psychiatre de l’hôpital m’a demandé de voir Peter cinq fois par semaine en analyse. Elle pensait que des séances quotidiennes, en plus de leur rendez-vous hebdomadaire, était sa meilleure chance de guérir pour pouvoir rentrer chez lui, auprès de sa fiancée, et reprendre son travail.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Excellent… Ce livre se présente comme une boîte de chocolats. Trente-et-un chapitres dans un style élégant qui, lorsque vous croquez dedans, révèlent quelque chose de doux, intense ou croustillant. - Michiko Kakutam, The New York Times
[…] Doté du meilleur de la plume de Freud dans ses travaux les plus convaincants. Perspicace et admirablement bien écrit… une série de courts et pénétrants chapitres qui se lit comme un mélange de Tchekhov et Oliver Sacks. Un livre profondément touchant. – hr2-Literaturredaktion
À PROPOS DE L’AUTEUR
Psychiatre et psychanalyste, Stephen Grosz a étudié à Berkeley, Oxford et s’est installé à Londres où il exerce depuis vingt-cinq ans. Inspiré par plus de cinquante mille séances, Les Examens de conscience est son premier livre. Son style simple et rassérénant est tellement universel que The Examined Life a été traduit dans plus de trente pays. The Guardian l’a trouvé doux, intense et croustillant. The New Yorker, haletant comme un polar.