Author: | Eduard Mörike | ISBN: | 9782824902227 |
Publisher: | République des Lettres | Publication: | October 22, 2014 |
Imprint: | République des Lettres | Language: | French |
Author: | Eduard Mörike |
ISBN: | 9782824902227 |
Publisher: | République des Lettres |
Publication: | October 22, 2014 |
Imprint: | République des Lettres |
Language: | French |
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Eduard Mörike. À l'automne 1797 Wolfgang Amadeus Mozart se rend en compagnie de sa femme à Prague où, après le succès des "Noces de Figaro", il doit diriger la première représentation de son "Don Juan". Dans un lyrisme tout intime, discret et familier, Mörike relate le voyage du musicien à travers ce savoureux récit mêlant fiction et biographie, écrit pour le centenaire de la naissance de Mozart. "Il faut bien avouer que cet homme ardent, si bien fait pour ressentir tout le charme du monde et ce qui est proposé de plus noble à la sensibilité humaine, ne parvint jamais, pendant le court temps où il lui fut donné de vivre et de créer, à un sentiment paisible et durable de soi-même. Si nous ne voulons point nous égarer en de trop subtiles analyses, ni mettre une excessive profondeur là où elle n'a que faire, nous ne pourrons nous expliquer cet être exceptionnel que par les indéracinables faiblesses de son caractère; aussi bien inclinons-nous à croire que ces faiblesses tiennent par un lien nécessaire à toutes les qualités qui nous font admirer Mozart."
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Eduard Mörike. À l'automne 1797 Wolfgang Amadeus Mozart se rend en compagnie de sa femme à Prague où, après le succès des "Noces de Figaro", il doit diriger la première représentation de son "Don Juan". Dans un lyrisme tout intime, discret et familier, Mörike relate le voyage du musicien à travers ce savoureux récit mêlant fiction et biographie, écrit pour le centenaire de la naissance de Mozart. "Il faut bien avouer que cet homme ardent, si bien fait pour ressentir tout le charme du monde et ce qui est proposé de plus noble à la sensibilité humaine, ne parvint jamais, pendant le court temps où il lui fut donné de vivre et de créer, à un sentiment paisible et durable de soi-même. Si nous ne voulons point nous égarer en de trop subtiles analyses, ni mettre une excessive profondeur là où elle n'a que faire, nous ne pourrons nous expliquer cet être exceptionnel que par les indéracinables faiblesses de son caractère; aussi bien inclinons-nous à croire que ces faiblesses tiennent par un lien nécessaire à toutes les qualités qui nous font admirer Mozart."