Author: | Jacques BOULENGER | ISBN: | 1230001732740 |
Publisher: | er | Publication: | June 25, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jacques BOULENGER |
ISBN: | 1230001732740 |
Publisher: | er |
Publication: | June 25, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Critique littéraire, Boulenger est l'auteur de diverses études dont l'une sur le poète Émile Henriot (Éditions du Divan, 1913), sur Marceline Desbordes-Valmore, Nostradamus, Gérard de Nerval, Paul-Jean Toulet de même que sur le dandysme. Il rassembla ses chroniques de l'Opinion et de L'Écho de Paris dans le recueil Mais l'art est difficile (1921 - 1922).
Boulenger est aussi romancier, il a entre autres écrit Le Miroir à deux faces en 1928, Crime à Charonne en 1937, Adam et Ève en 1938, et conteur : Les Soirs de l'archipel, Contes de ma cuisinière en 1935.
Ce livre numérique comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Avertissement au lecteur : A l’époque où ce livre a été publié, la grammaire française était un peu différente, et notamment, le « t » manquait à la fin des mots ; exemple « élémens » au lieu de « éléments » de nos jours ; nous avons souhaité respecter l’orthographe de cette époque et nous nous en excusons par avance pour les lecteurs qui en seraient déconcertés.
EXTRAIT :
Il y a longtemps que j’ai pris connaissance des merveilleuses aventures et faits étranges dont devise la haute histoire du Saint Graal. J’ai mis à les entendre et rapporter le sens que Nature m’a donné, car ces contes sont plaisants et de grande signifiance, et je pense que les bonnes gens (pourvu qu’ils aient pouvoir et loisir de les lire) s’en réconforteront et, grâce à eux, ôteront de leur cœur divers soucis et lourdes pensées. Certes, si ces récits sont peu prisés, ce sera de ceux qui ne savent pas ce qui a du prix en ce monde, et peu me chaut du blâme de telles gens ! En terre aride le bon grain ne peut pousser.
Aujourd’hui, je veux parler des grandes merveilles que plusieurs prud’hommes, chevaliers célestiels, les meilleurs qui furent jamais, accomplirent dans l’ancien temps. Des bons, on ne saurait jamais trop écrire ; mais, si peu de mal qu’on dise des mauvais, c’est toujours pénible à entendre ; aussi ai-je laissé les mauvais de côté : qu’ils soient loin de moi toujours ! que Dieu ne permette jamais qu’ils s’en approchent ! Or, écoutez : car pour ce que je vois que le temps est beau et clair, l’air pur, que la grande froidure de l’hiver est partie, et que nous sommes au commencement de la douce saison qu’on nomme printemps, je veux commencer mon livre, au nom de Dieu et de la Sainte Trinité, de la manière que voici :
Critique littéraire, Boulenger est l'auteur de diverses études dont l'une sur le poète Émile Henriot (Éditions du Divan, 1913), sur Marceline Desbordes-Valmore, Nostradamus, Gérard de Nerval, Paul-Jean Toulet de même que sur le dandysme. Il rassembla ses chroniques de l'Opinion et de L'Écho de Paris dans le recueil Mais l'art est difficile (1921 - 1922).
Boulenger est aussi romancier, il a entre autres écrit Le Miroir à deux faces en 1928, Crime à Charonne en 1937, Adam et Ève en 1938, et conteur : Les Soirs de l'archipel, Contes de ma cuisinière en 1935.
Ce livre numérique comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Avertissement au lecteur : A l’époque où ce livre a été publié, la grammaire française était un peu différente, et notamment, le « t » manquait à la fin des mots ; exemple « élémens » au lieu de « éléments » de nos jours ; nous avons souhaité respecter l’orthographe de cette époque et nous nous en excusons par avance pour les lecteurs qui en seraient déconcertés.
EXTRAIT :
Il y a longtemps que j’ai pris connaissance des merveilleuses aventures et faits étranges dont devise la haute histoire du Saint Graal. J’ai mis à les entendre et rapporter le sens que Nature m’a donné, car ces contes sont plaisants et de grande signifiance, et je pense que les bonnes gens (pourvu qu’ils aient pouvoir et loisir de les lire) s’en réconforteront et, grâce à eux, ôteront de leur cœur divers soucis et lourdes pensées. Certes, si ces récits sont peu prisés, ce sera de ceux qui ne savent pas ce qui a du prix en ce monde, et peu me chaut du blâme de telles gens ! En terre aride le bon grain ne peut pousser.
Aujourd’hui, je veux parler des grandes merveilles que plusieurs prud’hommes, chevaliers célestiels, les meilleurs qui furent jamais, accomplirent dans l’ancien temps. Des bons, on ne saurait jamais trop écrire ; mais, si peu de mal qu’on dise des mauvais, c’est toujours pénible à entendre ; aussi ai-je laissé les mauvais de côté : qu’ils soient loin de moi toujours ! que Dieu ne permette jamais qu’ils s’en approchent ! Or, écoutez : car pour ce que je vois que le temps est beau et clair, l’air pur, que la grande froidure de l’hiver est partie, et que nous sommes au commencement de la douce saison qu’on nomme printemps, je veux commencer mon livre, au nom de Dieu et de la Sainte Trinité, de la manière que voici :