Author: | Monique Ayoun, Jacky Kooken | ISBN: | 9791034806393 |
Publisher: | Evidence Editions | Publication: | June 16, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions | Language: | French |
Author: | Monique Ayoun, Jacky Kooken |
ISBN: | 9791034806393 |
Publisher: | Evidence Editions |
Publication: | June 16, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions |
Language: | French |
Au cours d’un vernissage rue Mazarine, à Paris, Pierre et Jacky se lient d’amitié. L’un est collectionneur et peintre à ses heures, l’autre sculpteur. De fête en vernissage, ils font la connaissance d’Irina et de Ludmilla, deux jolies femmes russes à la sensualité explosive – l’une violoniste, l’autre soprano –qui les précipiteront l’un à la ruine, l’autre au chaos sentimental. Les deux amis se soutiennent et s’entraident. Ils affrontent ensemble les aléas de la crise du marché de l’art qui ne fait que débuter. Leur bouée de sauvetage : une grande complicité amicale et un humour déjanté...
Aussi rocambolesques que cocasses, leurs tribulations nous transportent dans les lieux mythiques de Paris, au cœur de ce fascinant microcosme où s’entrecroisent artistes, galeristes, collectionneurs et mondains...
Truffé d'anecdotes authentiques sur de grands peintres et sculpteurs – tels Gauguin, Modigliani, Giacometti, César et Jeff Koons – ce roman autobiographique est largement romancé.
***
Extrait :
Tous les mardis, Pierre Delaroche éclusait les galeries de la rue Quincampoix à la recherche d’émotions plastiques. Il marchait, tête baissée, tel un loup des villes. Grand, élégant, portant beau, c’était un amateur d’art, éclairé et collectionneur... Les jeudis, il les consacrait aux galeries du 6ème arrondissement.
C’est alors qu’entra dans la galerie une véritable bombe. Moulée dans une robe rouge fendue jusqu’à mi-cuisses, la fille rayonnait dans toute la splendeur de ses vingt cinq printemps. Un bref silence fit place au tumulte : toutes les têtes convergèrent vers l’Apparition. La belle Irina était une musicienne russe fraîchement émigrée de son pays natal. D’ordinaire, son territoire de prédilection se situait plutôt du côté des galeries d’art Rive Droite de l’avenue Matignon...
Contrairement à Isabelle, Bernadette subissait la passion de son amant pour l’art en regrettant à présent de l’y avoir encouragé. Comme certaines compagnes d’artistes, elle prenait « cette concurrence » comme s’il s’agissait d’une maîtresse exigeante contre laquelle on ne peut lutter. Et il faut avouer que ces femmes d’artistes n’ont pas toujours tort....
À présent, notre amitié était bien cimentée. Pierre et moi marchions main dans la main comme un seul homme. J’étais heureux d’avoir été l’intermédiaire de son bonheur en lui présentant Tatiana. Pierre mourait d’envie de me renvoyer l’ascenseur. Il m’offrit de partager sa prochaine exposition au Cloître des Billettes, prévue six...
Au cours d’un vernissage rue Mazarine, à Paris, Pierre et Jacky se lient d’amitié. L’un est collectionneur et peintre à ses heures, l’autre sculpteur. De fête en vernissage, ils font la connaissance d’Irina et de Ludmilla, deux jolies femmes russes à la sensualité explosive – l’une violoniste, l’autre soprano –qui les précipiteront l’un à la ruine, l’autre au chaos sentimental. Les deux amis se soutiennent et s’entraident. Ils affrontent ensemble les aléas de la crise du marché de l’art qui ne fait que débuter. Leur bouée de sauvetage : une grande complicité amicale et un humour déjanté...
Aussi rocambolesques que cocasses, leurs tribulations nous transportent dans les lieux mythiques de Paris, au cœur de ce fascinant microcosme où s’entrecroisent artistes, galeristes, collectionneurs et mondains...
Truffé d'anecdotes authentiques sur de grands peintres et sculpteurs – tels Gauguin, Modigliani, Giacometti, César et Jeff Koons – ce roman autobiographique est largement romancé.
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Extrait :
Tous les mardis, Pierre Delaroche éclusait les galeries de la rue Quincampoix à la recherche d’émotions plastiques. Il marchait, tête baissée, tel un loup des villes. Grand, élégant, portant beau, c’était un amateur d’art, éclairé et collectionneur... Les jeudis, il les consacrait aux galeries du 6ème arrondissement.
C’est alors qu’entra dans la galerie une véritable bombe. Moulée dans une robe rouge fendue jusqu’à mi-cuisses, la fille rayonnait dans toute la splendeur de ses vingt cinq printemps. Un bref silence fit place au tumulte : toutes les têtes convergèrent vers l’Apparition. La belle Irina était une musicienne russe fraîchement émigrée de son pays natal. D’ordinaire, son territoire de prédilection se situait plutôt du côté des galeries d’art Rive Droite de l’avenue Matignon...
Contrairement à Isabelle, Bernadette subissait la passion de son amant pour l’art en regrettant à présent de l’y avoir encouragé. Comme certaines compagnes d’artistes, elle prenait « cette concurrence » comme s’il s’agissait d’une maîtresse exigeante contre laquelle on ne peut lutter. Et il faut avouer que ces femmes d’artistes n’ont pas toujours tort....
À présent, notre amitié était bien cimentée. Pierre et moi marchions main dans la main comme un seul homme. J’étais heureux d’avoir été l’intermédiaire de son bonheur en lui présentant Tatiana. Pierre mourait d’envie de me renvoyer l’ascenseur. Il m’offrit de partager sa prochaine exposition au Cloître des Billettes, prévue six...