Author: | Andrea Camilleri | ISBN: | 9782213666938 |
Publisher: | Fayard | Publication: | March 13, 2013 |
Imprint: | Fayard | Language: | French |
Author: | Andrea Camilleri |
ISBN: | 9782213666938 |
Publisher: | Fayard |
Publication: | March 13, 2013 |
Imprint: | Fayard |
Language: | French |
Roman traduit de l'italien par : Dominique Vittoz
Sicile, entre août 1929 et janvier 1930. La petite ville de Vigàta entre en effervescence car un hôte d’exception est attendu : le jeune prince Grhane Sollassié, neveu du Négus Ailé Sellasié, vient poursuivre ses études à l’école d’ingénieur des Mines. Mussolini en personne exige que le prince soit traité avec tous les égards car il veut obtenir du jeune homme qu’il appuie favorablement les visées expansionnistes de l’Empire italien en Éthiopie. Cet appui consistera principalement en deux gestes concrets : une lettre manuscrite du prince à son oncle pour vanter l’accueil que les Italiens ont su lui réserver ainsi que la grandeur du régime fasciste, et un voyage du prince à Rome pour participer à la rencontre de Mussolini avec deux ras d’Abyssinie. Tout le livre retrace les efforts conjugués de la hiérarchie d’État (ministres et préfets) et de l’administration locale (commissaire de police, secrétaire local du parti fasciste, directeur de l’école des mines, évêque) pour obtenir lettre et voyage diplomatique de ce cheval fou qu’est un prince de 19 ans, grand amateur de femmes et joueur invétéré dont les besoins d’argent sont inépuisables.
Reprenant la même structure (lettres, articles de journaux, conversations rapportées « en direct ») que celle de la Concession du téléphone (l'un des meilleurs romans de l'auteur), Andrea Camilleri dénonce ici la stupidité collective qui, à mi-chemin entre la farce et la tragédie, marqua l'époque de la dictature mussolinienne.
Roman traduit de l'italien par : Dominique Vittoz
Sicile, entre août 1929 et janvier 1930. La petite ville de Vigàta entre en effervescence car un hôte d’exception est attendu : le jeune prince Grhane Sollassié, neveu du Négus Ailé Sellasié, vient poursuivre ses études à l’école d’ingénieur des Mines. Mussolini en personne exige que le prince soit traité avec tous les égards car il veut obtenir du jeune homme qu’il appuie favorablement les visées expansionnistes de l’Empire italien en Éthiopie. Cet appui consistera principalement en deux gestes concrets : une lettre manuscrite du prince à son oncle pour vanter l’accueil que les Italiens ont su lui réserver ainsi que la grandeur du régime fasciste, et un voyage du prince à Rome pour participer à la rencontre de Mussolini avec deux ras d’Abyssinie. Tout le livre retrace les efforts conjugués de la hiérarchie d’État (ministres et préfets) et de l’administration locale (commissaire de police, secrétaire local du parti fasciste, directeur de l’école des mines, évêque) pour obtenir lettre et voyage diplomatique de ce cheval fou qu’est un prince de 19 ans, grand amateur de femmes et joueur invétéré dont les besoins d’argent sont inépuisables.
Reprenant la même structure (lettres, articles de journaux, conversations rapportées « en direct ») que celle de la Concession du téléphone (l'un des meilleurs romans de l'auteur), Andrea Camilleri dénonce ici la stupidité collective qui, à mi-chemin entre la farce et la tragédie, marqua l'époque de la dictature mussolinienne.