Author: | Hendrik (Henri) Conscience | ISBN: | 1230001110227 |
Publisher: | NT | Publication: | May 11, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Hendrik (Henri) Conscience |
ISBN: | 1230001110227 |
Publisher: | NT |
Publication: | May 11, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Par une belle matinée de l’année 125…, une petite troupe de chevaliers s’avançait, en silence, vers la ville de Rousselave dans la Flandre occidentale… Le soleil montait à l’horizon, éclairant la campagne d’une lumière qui devenait, à chaque instant, de plus en plus vive. Les vapeurs bleuâtres qui s’élevaient de la terre, demeuraient encore suspendues à la cime des arbres, et le calice des fleurs, humide de rosée, s’entr’ouvrait amoureusement aux premiers rayons de l’astre du jour. Maintes fois, depuis l’aube, le rossignol avait redit sa douce chanson ; mais le ramage confus des autres chantres de la forêt faisait taire ses accents mélodieux.
Au moment où commence notre récit, ces chevaliers traversaient un bois touffu. Le cliquetis des armes, et le pas retentissant des chevaux, en troublaient seuls la tranquillité. De temps en temps un cerf, effrayé dans sa retraite, s’élançait du taillis et fuyait, plus rapide que le vent, devant le danger qu’il pressentait.
Par une belle matinée de l’année 125…, une petite troupe de chevaliers s’avançait, en silence, vers la ville de Rousselave dans la Flandre occidentale… Le soleil montait à l’horizon, éclairant la campagne d’une lumière qui devenait, à chaque instant, de plus en plus vive. Les vapeurs bleuâtres qui s’élevaient de la terre, demeuraient encore suspendues à la cime des arbres, et le calice des fleurs, humide de rosée, s’entr’ouvrait amoureusement aux premiers rayons de l’astre du jour. Maintes fois, depuis l’aube, le rossignol avait redit sa douce chanson ; mais le ramage confus des autres chantres de la forêt faisait taire ses accents mélodieux.
Au moment où commence notre récit, ces chevaliers traversaient un bois touffu. Le cliquetis des armes, et le pas retentissant des chevaux, en troublaient seuls la tranquillité. De temps en temps un cerf, effrayé dans sa retraite, s’élançait du taillis et fuyait, plus rapide que le vent, devant le danger qu’il pressentait.