LE GAI SAVOIRFrédéric NietzscheCollection« Les classiques YouScribe »Faites comme Frédéric Nietzsche,publiez vos textes sur YouScribeYouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre.C’est simple et gratuit.Suivez-nous sur : ISBN 978-2-8206-0706-5 Le gai savoirFriedrich Nietzsche (1844 - 1900) Traduction de «Die Fröhliche Wissenshaft (La Gaya Scienza)» (édition 1887)par Henri Albert (1869 - 1921)Édition électronique (ePub) v.: 1,0 : Les Échos du Maquis, 2011.Avant-propos de la deuxième édition (1887). 1.Ce livre aurait peut-être besoin d’autre chose que d’un avant-propos, caren fin de compte un doute continuerait à subsister malgré tout, savoir sil’on pourrait rendre sensible par des préfaces, à quelqu’un qui n’a pasvécu quelque chose d’analogue, ce qu’il y a d’aventure personnelle dansce livre. Il semble être écrit dans le langage d’un vent de dégel; on ytrouve de la pétulance, de l’inquiétude, des contradictions et un tempsd’avril, ce qui fait songer sans cesse au voisinage de l’hiver, tout autantqu’à la victoire sur l’hiver, à la victoire qui arrive, qui doit arriver, qui estpeut-être déjà arrivée… La reconnaissance rayonne sans cesse, commesi la chose la plus inattendue s’était réalisée, c’est la reconnaissance d’unconvalescent, — car cette chose inattendue, ce fut la guérison. « GaiSavoir » : qu’est-ce sinon les saturnales d’un esprit qui a résistépatiemment à une terrible et longue pression, ...
LE GAI SAVOIRFrédéric NietzscheCollection« Les classiques YouScribe »Faites comme Frédéric Nietzsche,publiez vos textes sur YouScribeYouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre.C’est simple et gratuit.Suivez-nous sur : ISBN 978-2-8206-0706-5 Le gai savoirFriedrich Nietzsche (1844 - 1900) Traduction de «Die Fröhliche Wissenshaft (La Gaya Scienza)» (édition 1887)par Henri Albert (1869 - 1921)Édition électronique (ePub) v.: 1,0 : Les Échos du Maquis, 2011.Avant-propos de la deuxième édition (1887). 1.Ce livre aurait peut-être besoin d’autre chose que d’un avant-propos, caren fin de compte un doute continuerait à subsister malgré tout, savoir sil’on pourrait rendre sensible par des préfaces, à quelqu’un qui n’a pasvécu quelque chose d’analogue, ce qu’il y a d’aventure personnelle dansce livre. Il semble être écrit dans le langage d’un vent de dégel; on ytrouve de la pétulance, de l’inquiétude, des contradictions et un tempsd’avril, ce qui fait songer sans cesse au voisinage de l’hiver, tout autantqu’à la victoire sur l’hiver, à la victoire qui arrive, qui doit arriver, qui estpeut-être déjà arrivée… La reconnaissance rayonne sans cesse, commesi la chose la plus inattendue s’était réalisée, c’est la reconnaissance d’unconvalescent, — car cette chose inattendue, ce fut la guérison. « GaiSavoir » : qu’est-ce sinon les saturnales d’un esprit qui a résistépatiemment à une terrible et longue pression, ...