Author: | Jean-Claude Delamétherie | ISBN: | 1230000726924 |
Publisher: | Jean-Claude Delamétherie | Publication: | October 17, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean-Claude Delamétherie |
ISBN: | 1230000726924 |
Publisher: | Jean-Claude Delamétherie |
Publication: | October 17, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
TOME I.
Introduction
La Géologie est une science dont on s’occupe beaucoup aujourd’hui. Elle nous intéresse particulièrement, puisqu’elle est l’histoire du lieu de notre habitation. Je vais donc, Messieurs, vous présenter, dans ces entretiens, ce qui paraît le mieux constaté dans l’état actuel, sur cette belle partie de mes connaissances. J’en ai déjà traité en 1795, dans ma Théorie de la Terre. Mais depuis cette époque, elle a beaucoup acquis par les travaux de plusieurs savans distingués, qui ont fait sur cette science les recherches les plus approfondies.
J’en ai aussi fait de mon côté, et j’ai traité, dans un grand nombre de mémoires insérés dans le Journal de Physique, et dans mes discours préliminaires, plusieurs objets qui y ont des rapports. Je vais réunir ici tous ces travaux.
La Minéralogie, qui est la base de la Géologie, a fait de grands progrès[1]. Nous connaissons maintenant la plupart des substances minérales, et l’analyse en a été faite par d’habiles chimistes.
J’exposerai les faits avec exactitude, je discuterai les opinions avec impartialité, et j’espère que vous acquérerez des notions géologiques, qui vous satisferont. Vous vous convainquerez qu’elles sont à peu près aussi avancées, que celles des autres parties de la physique.
Mais nous verrons que dans la Géologie il y a, comme dans les autres parties de nos connaissances, des problèmes, dont la solution est au-dessus de nos connaissances actuelles ; il faut, par conséquent, les abandonner pour le moment. Le physicien ne recherche plus les causes de l’attraction ; le chimiste celles des affinités… On regarde ces faits comme prouvés, quelles qu’en soient les causes… Le Géologue ne doit pas davantage rechercher les causes de la fluidité du globe, celles de la dissolution de la plus grande partie des substances minérales, celles de leur cristallisation…
Le globe terrestre a été dans un état de fluidité : c’est un fait reconnu généralement.
[1] Je renverrai souvent, dans cet ouvrage, à mes Leçons de Minéralogie, qui exposaient l’état actuel de cette science en 1813.
EXTRAIT:
TOME I.
Introduction
La Géologie est une science dont on s’occupe beaucoup aujourd’hui. Elle nous intéresse particulièrement, puisqu’elle est l’histoire du lieu de notre habitation. Je vais donc, Messieurs, vous présenter, dans ces entretiens, ce qui paraît le mieux constaté dans l’état actuel, sur cette belle partie de mes connaissances. J’en ai déjà traité en 1795, dans ma Théorie de la Terre. Mais depuis cette époque, elle a beaucoup acquis par les travaux de plusieurs savans distingués, qui ont fait sur cette science les recherches les plus approfondies.
J’en ai aussi fait de mon côté, et j’ai traité, dans un grand nombre de mémoires insérés dans le Journal de Physique, et dans mes discours préliminaires, plusieurs objets qui y ont des rapports. Je vais réunir ici tous ces travaux.
La Minéralogie, qui est la base de la Géologie, a fait de grands progrès[1]. Nous connaissons maintenant la plupart des substances minérales, et l’analyse en a été faite par d’habiles chimistes.
J’exposerai les faits avec exactitude, je discuterai les opinions avec impartialité, et j’espère que vous acquérerez des notions géologiques, qui vous satisferont. Vous vous convainquerez qu’elles sont à peu près aussi avancées, que celles des autres parties de la physique.
Mais nous verrons que dans la Géologie il y a, comme dans les autres parties de nos connaissances, des problèmes, dont la solution est au-dessus de nos connaissances actuelles ; il faut, par conséquent, les abandonner pour le moment. Le physicien ne recherche plus les causes de l’attraction ; le chimiste celles des affinités… On regarde ces faits comme prouvés, quelles qu’en soient les causes… Le Géologue ne doit pas davantage rechercher les causes de la fluidité du globe, celles de la dissolution de la plus grande partie des substances minérales, celles de leur cristallisation…
Le globe terrestre a été dans un état de fluidité : c’est un fait reconnu généralement.
[1] Je renverrai souvent, dans cet ouvrage, à mes Leçons de Minéralogie, qui exposaient l’état actuel de cette science en 1813.