Œuvre emblématique de Romain Gary qui s’est longtemps caché derrière le mystérieux Émile Ajar, La Vie devant soi raconte l’histoire de Momo, un jeune garçon musulman, qui s’est choisi comme mère adoptive Madame Rosa, une vielle dame juive. À travers les mots de ce jeune garçon, l’on découvre leur quotidien dans cet immeuble où Madame Rosa s’occupe des enfants des prostituées. Mais aussi et surtout la tendresse entre une vieille dame qui se meurt et un jeune garçon qui a la vie devant lui…
Avant de résumer l’histoire de Momo et de Madame Rosa, Karolin Brohee nous raconte la vie de Romain Gary. Car, sans elle, il est difficile de comprendre toute la profondeur de l’œuvre de cet artiste insaisissable. C’est que Romain Gary déteste par-dessus tout être catalogué dans des cases bien souvent trop étroites pour son génie. Lui qui se plaît à se réinventer à chaque instant. C’est à l’aune de cette personnalité multiple qu’il faut lire La Vie devant soi et qu’il faut décrypter ses personnages ô combien attachants. Car derrière Momo, c’est bien Roman Kacew qui se cache, et derrière Madame Rosa, Romain Gary l’adulte. À travers des thématiques aussi fortes que la recherche identitaire et la solitude, l’on sent toutes les angoisses de l’auteur, celles qui le hantent depuis l’enfance.
Œuvre emblématique de Romain Gary qui s’est longtemps caché derrière le mystérieux Émile Ajar, La Vie devant soi raconte l’histoire de Momo, un jeune garçon musulman, qui s’est choisi comme mère adoptive Madame Rosa, une vielle dame juive. À travers les mots de ce jeune garçon, l’on découvre leur quotidien dans cet immeuble où Madame Rosa s’occupe des enfants des prostituées. Mais aussi et surtout la tendresse entre une vieille dame qui se meurt et un jeune garçon qui a la vie devant lui…
Avant de résumer l’histoire de Momo et de Madame Rosa, Karolin Brohee nous raconte la vie de Romain Gary. Car, sans elle, il est difficile de comprendre toute la profondeur de l’œuvre de cet artiste insaisissable. C’est que Romain Gary déteste par-dessus tout être catalogué dans des cases bien souvent trop étroites pour son génie. Lui qui se plaît à se réinventer à chaque instant. C’est à l’aune de cette personnalité multiple qu’il faut lire La Vie devant soi et qu’il faut décrypter ses personnages ô combien attachants. Car derrière Momo, c’est bien Roman Kacew qui se cache, et derrière Madame Rosa, Romain Gary l’adulte. À travers des thématiques aussi fortes que la recherche identitaire et la solitude, l’on sent toutes les angoisses de l’auteur, celles qui le hantent depuis l’enfance.