Author: | Paul Langevin | ISBN: | 1230001060553 |
Publisher: | E H | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Langevin |
ISBN: | 1230001060553 |
Publisher: | E H |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
La théorie cinétique du para et du ferromagnétisme permet de calculer, à partir des données expérimentales, les moments magnétiques moléculaires. Le cas le plus simple est celui des substances paramagnétiques diluées : gaz paramagnétiques comme l'oxygène ou solutions étendues de sels paramagnétiques. Pour ces substances, l'expérience donne une susceptibilité ki inversement proportionnelle à la température absolue. Au lieu de la susceptibilité, ou coefficient d'aimantation par unité de volume, il nous sera commode de faire intervenir le coefficient d'aimantation moléculaire ki(m), coefficient de proportionnalité au champ magnétisant H du moment magnétique I pris sous l'action de ce champ par une molécule-gramme de la substance considérée. Sa loi de variation avec la température donne
ki(m) = C(m)/T,
C(m) étant la constante de Curie rapportée par une molécule-gramme. La théorie suppose que chaque molécule possède, à cause des courants particulaires dont elle est le siège, un moment magnétique mu que nous supposerons assez grand, quand il n'est pas nul (auquel cas la substance est diamagnétique), pour qu'on puisse négliger ses variations sous l'influence du champ H, variations qui correspondraient d'ailleurs à un diamagnétisme superposé au paramagnétisme résultant de l'existence du moment moléculaire mu. Si toutes les molécules d'une molécule-gramme, en nombre égal à la constante d'Avogadro M, étaient orientées parallèlement les unes aux autres, il en résulterait pour la molécule-gramme un moment magnétique :...
La théorie cinétique du para et du ferromagnétisme permet de calculer, à partir des données expérimentales, les moments magnétiques moléculaires. Le cas le plus simple est celui des substances paramagnétiques diluées : gaz paramagnétiques comme l'oxygène ou solutions étendues de sels paramagnétiques. Pour ces substances, l'expérience donne une susceptibilité ki inversement proportionnelle à la température absolue. Au lieu de la susceptibilité, ou coefficient d'aimantation par unité de volume, il nous sera commode de faire intervenir le coefficient d'aimantation moléculaire ki(m), coefficient de proportionnalité au champ magnétisant H du moment magnétique I pris sous l'action de ce champ par une molécule-gramme de la substance considérée. Sa loi de variation avec la température donne
ki(m) = C(m)/T,
C(m) étant la constante de Curie rapportée par une molécule-gramme. La théorie suppose que chaque molécule possède, à cause des courants particulaires dont elle est le siège, un moment magnétique mu que nous supposerons assez grand, quand il n'est pas nul (auquel cas la substance est diamagnétique), pour qu'on puisse négliger ses variations sous l'influence du champ H, variations qui correspondraient d'ailleurs à un diamagnétisme superposé au paramagnétisme résultant de l'existence du moment moléculaire mu. Si toutes les molécules d'une molécule-gramme, en nombre égal à la constante d'Avogadro M, étaient orientées parallèlement les unes aux autres, il en résulterait pour la molécule-gramme un moment magnétique :...