Author: | J.H. Rosny aîné | ISBN: | 9782814555815 |
Publisher: | publie.net | Publication: | December 28, 2011 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | J.H. Rosny aîné |
ISBN: | 9782814555815 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | December 28, 2011 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
On sait – depuis 1945 exactement – que l'homme a désormais la possibilité d'annihiler sa propre planète. On sait, avec de plus en plus de signaux d'alerte, que la façon dont nous utilisons les ressources de notre propre planète nous mettent nous-mêmes collectivement en danger.
Ce qui est fascinant dans "La mort de la terre", c'est que Rosny l'aîné en fait une fable merveilleuse, avec de la douceur et du rêve. L'homme est composé d'eau : on va le priver d'eau. Les survivants errent sur une planète mise à mal. Les peuplades qui ont réchappé pratiquent l'euthanasie. Et, surtout, une nouvelle vie se saisit de la planète, via d'étranges êtres issus du monde minéral, ou bien le concept de la vie ayant migré de l'organique au minéral – avec explications scientifiques à la clé.
Mais acceptons de rêver : la littérature naît de notre inquiétude, et la réveille. Elle est aussi ce qui nous induit à la résistance, voire la survie.
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler nos pires maladies, nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et cette langue belle et directe, nous l'en remercions.
FB
L'oeuvre de J.H. Rosny l'aîné vient de passer en domaine public. Mais, 70 ans après sa mort, avons-nous cessé de le lire, avec ce mélange d'effroi et de malaise qui signe les grandes oeuvres de la science-fiction ?
Etrange, de le voir correspondre avec Conan Doyle, et inventer simultanément avec H.G Wells des thèmes qui nous touchent avec la même urgence aujourd'hui.
On sait – depuis 1945 exactement – que l'homme a désormais la possibilité d'annihiler sa propre planète. On sait, avec de plus en plus de signaux d'alerte, que la façon dont nous utilisons les ressources de notre propre planète nous mettent nous-mêmes collectivement en danger.
Ce qui est fascinant dans "La mort de la terre", c'est que Rosny l'aîné en fait une fable merveilleuse, avec de la douceur et du rêve. L'homme est composé d'eau : on va le priver d'eau. Les survivants errent sur une planète mise à mal. Les peuplades qui ont réchappé pratiquent l'euthanasie. Et, surtout, une nouvelle vie se saisit de la planète, via d'étranges êtres issus du monde minéral, ou bien le concept de la vie ayant migré de l'organique au minéral – avec explications scientifiques à la clé.
Mais acceptons de rêver : la littérature naît de notre inquiétude, et la réveille. Elle est aussi ce qui nous induit à la résistance, voire la survie.
S'il faut se laisser à nouveau surprendre par Rosny l'aîné, et ne pas le laisser discrètement à l'ombre de la "Guerre du feu" qui touche pourtant aussi un fantasme sensible, c'est bien parce que les problèmes qu'il évoque pourraient bien, à un siècle de distance, se révéler nos pires maladies, nos risques premiers.
Et c'est pour cela que, par delà le plaisir de la fable, et cette langue belle et directe, nous l'en remercions.
FB