La Hache d'or

Fiction & Literature, Classics
Cover of the book La Hache d'or by Gaston Leroux, MD
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Gaston Leroux ISBN: 1230000986397
Publisher: MD Publication: March 10, 2016
Imprint: Language: French
Author: Gaston Leroux
ISBN: 1230000986397
Publisher: MD
Publication: March 10, 2016
Imprint:
Language: French

Extrait : 
J’avais vingt-quatre ans quand un parti, que tout le monde jugeait inespéré, se présenta. Un jeune homme du pays de Brisgau, qui venait passer tous les étés en Suisse et dont nous avions fait connais-sance au casino d’Évian, s’éprit de moi et je l’aimai. Herbert Gutmann était un grand garçon doux, simple et bon. Il paraissait unir les qualités du cœur à celles de l’esprit. Il jouissait d’une certaine ai-sance sans être riche. Son père était encore dans le commerce et lui faisait une petite rente pour voyager en attendant qu’Herbert prit sa suite. Nous devions aller tous ensemble voir le vieux Gutmann dans sa propriété de Todnau, en pleine Forêt-Noire, quand la mauvaise santé de ma mère précipita singulièrement les événements. 
Ne se sentant plus la force de voyager, ma mère revint en hâte à Genève, où elle reçut des autorités civiles de Todnau, sur sa demande, les meilleurs renseignements concernant le jeune Herbert et sa famille. Le père avait commencé par être un humble bûcheron, puis il avait quitté le pays et y était re-venu, ayant fait une petite fortune « dans les bois ». C’est du moins tout ce que l’on savait de lui à Todnau. 
Il n’en fallut pas davantage à ma mère pour qu’elle hâtât toutes les formalités qui devaient aboutir à mon mariage, huit jours avant sa mort. Elle mourut en paix et, comme elle disait, « rassurée sur mon sort ». 
Mon mari, par tous les soins dont il m’entoura et son inlassable bonté, m’aida à surmonter la douleur d’une aussi cruelle épreuve. Avant de retourner auprès de son père, nous vînmes passer une semaine dans ce pays, à Guersaü, puis, à mon grand étonnement, nous entreprîmes un long voyage, toujours sans avoir vu le père. Ma tristesse se serait peu à peu dissipée si, au fur et à mesure que les jours s’écoulaient, je ne m’étais aperçue, presque avec effroi, que mon mari était d’une humeur de plus en plus sombre. 

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Extrait : 
J’avais vingt-quatre ans quand un parti, que tout le monde jugeait inespéré, se présenta. Un jeune homme du pays de Brisgau, qui venait passer tous les étés en Suisse et dont nous avions fait connais-sance au casino d’Évian, s’éprit de moi et je l’aimai. Herbert Gutmann était un grand garçon doux, simple et bon. Il paraissait unir les qualités du cœur à celles de l’esprit. Il jouissait d’une certaine ai-sance sans être riche. Son père était encore dans le commerce et lui faisait une petite rente pour voyager en attendant qu’Herbert prit sa suite. Nous devions aller tous ensemble voir le vieux Gutmann dans sa propriété de Todnau, en pleine Forêt-Noire, quand la mauvaise santé de ma mère précipita singulièrement les événements. 
Ne se sentant plus la force de voyager, ma mère revint en hâte à Genève, où elle reçut des autorités civiles de Todnau, sur sa demande, les meilleurs renseignements concernant le jeune Herbert et sa famille. Le père avait commencé par être un humble bûcheron, puis il avait quitté le pays et y était re-venu, ayant fait une petite fortune « dans les bois ». C’est du moins tout ce que l’on savait de lui à Todnau. 
Il n’en fallut pas davantage à ma mère pour qu’elle hâtât toutes les formalités qui devaient aboutir à mon mariage, huit jours avant sa mort. Elle mourut en paix et, comme elle disait, « rassurée sur mon sort ». 
Mon mari, par tous les soins dont il m’entoura et son inlassable bonté, m’aida à surmonter la douleur d’une aussi cruelle épreuve. Avant de retourner auprès de son père, nous vînmes passer une semaine dans ce pays, à Guersaü, puis, à mon grand étonnement, nous entreprîmes un long voyage, toujours sans avoir vu le père. Ma tristesse se serait peu à peu dissipée si, au fur et à mesure que les jours s’écoulaient, je ne m’étais aperçue, presque avec effroi, que mon mari était d’une humeur de plus en plus sombre. 

More books from MD

Cover of the book Wolfhurst : vengeance entre alphas by Gaston Leroux
Cover of the book 21 Foolish Things People Do by Gaston Leroux
Cover of the book Alabaster Box by Gaston Leroux
Cover of the book Quantum Medicine: True Stories Involving the Use of Time Travel in the Treatment and Prevention of Death and Disease by Gaston Leroux
Cover of the book Searching For Prometheus: Discovering the Soul of American Medicine in the Philosophies of Traditional China by Gaston Leroux
Cover of the book Mercédès de Castille by Gaston Leroux
Cover of the book Vitraux by Gaston Leroux
Cover of the book Paysages irlandais by Gaston Leroux
Cover of the book Pretty Woman (Mystery Unfolds) by Gaston Leroux
Cover of the book Natural Therapies for Autism: Updates on the Research by Gaston Leroux
Cover of the book Souvenirs autobiographiques du Mangeur d’opium by Gaston Leroux
Cover of the book Dominateur viril by Gaston Leroux
Cover of the book House Call by Gaston Leroux
Cover of the book La Toison d’or by Gaston Leroux
Cover of the book Sur la tombe de Huysmans by Gaston Leroux
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy