Author: | Paul Féval | ISBN: | 1230000260119 |
Publisher: | Largau | Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Féval |
ISBN: | 1230000260119 |
Publisher: | Largau |
Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
On n’avait pu emmener Paul au grand dîner de la préfecture, quoiqu’il fût vicomte et très-certainement le plus important personnage de la maison. Il n’était invité ni au grand dîner ni au grand bal qui devait suivre le grand dîner. Voilà la vérité : Paul n’appartenait pas encore à cette catégorie de vieux bambins qui dînent et qui dansent à la préfecture.
Il allait prendre ses onze ans, le vicomte Paul ; c’était un magnifique gamin, rieur et fier, qui vous regardait bien en face avec ses longs yeux d’un bleu profond pleins de tapages et de caresses. Il était grand pour son âge, élancé, gracieux, il montait supérieurement son cheval : Little-Grey, le plus joli poney de la Touraine. Son précepteur, l’abbé Romorantin, lui avait appris l’orthographe, mais pas beaucoup, et Joli-Cœur, le vieux hussard, lui montrait à tirer l’épée. Paul parlait déjà de tuer tous les Anglais de l’Angleterre ; cependant les Anglais ne lui avaient rien fait encore : il ne connaissait pas sir Arthur !
Quel sir Arthur ?
Patience ! Paul voulait tuer tous les Anglais, parce qu’il était Français. Joli-Cœur admettait la solidité de cet argument. Joli-Cœur, lui, détestait les Anglais, parce que ce sont des Angliches, parlant très-mal le français et nés en Angleterre.
M. Galapian, homme d’affaires du colonel comte de Savray, le père du vicomte Paul, méprisait les opinions politiques de Joli-Cœur. Il disait que l’Angleterre est à la tête des nations, et qu’elle offre au monde, c’était sa phrase, « le beau spectacle d’un peuple libre ! »
Cette phrase est remarquable et traîne dans tous les journaux qui tirent à 400,000 exemplaires.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux et captivant roman de Paul Féval
On n’avait pu emmener Paul au grand dîner de la préfecture, quoiqu’il fût vicomte et très-certainement le plus important personnage de la maison. Il n’était invité ni au grand dîner ni au grand bal qui devait suivre le grand dîner. Voilà la vérité : Paul n’appartenait pas encore à cette catégorie de vieux bambins qui dînent et qui dansent à la préfecture.
Il allait prendre ses onze ans, le vicomte Paul ; c’était un magnifique gamin, rieur et fier, qui vous regardait bien en face avec ses longs yeux d’un bleu profond pleins de tapages et de caresses. Il était grand pour son âge, élancé, gracieux, il montait supérieurement son cheval : Little-Grey, le plus joli poney de la Touraine. Son précepteur, l’abbé Romorantin, lui avait appris l’orthographe, mais pas beaucoup, et Joli-Cœur, le vieux hussard, lui montrait à tirer l’épée. Paul parlait déjà de tuer tous les Anglais de l’Angleterre ; cependant les Anglais ne lui avaient rien fait encore : il ne connaissait pas sir Arthur !
Quel sir Arthur ?
Patience ! Paul voulait tuer tous les Anglais, parce qu’il était Français. Joli-Cœur admettait la solidité de cet argument. Joli-Cœur, lui, détestait les Anglais, parce que ce sont des Angliches, parlant très-mal le français et nés en Angleterre.
M. Galapian, homme d’affaires du colonel comte de Savray, le père du vicomte Paul, méprisait les opinions politiques de Joli-Cœur. Il disait que l’Angleterre est à la tête des nations, et qu’elle offre au monde, c’était sa phrase, « le beau spectacle d’un peuple libre ! »
Cette phrase est remarquable et traîne dans tous les journaux qui tirent à 400,000 exemplaires.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux et captivant roman de Paul Féval