La Dispute

comment Marivaux a réussi à fasciner Koltès, et sa modernité radicale

Nonfiction, Entertainment, Theatre, Performing Arts
Cover of the book La Dispute by Pierre (de) Marivaux, publie.net
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Pierre (de) Marivaux ISBN: 9782814552180
Publisher: publie.net Publication: November 27, 2010
Imprint: publie.net Language: French
Author: Pierre (de) Marivaux
ISBN: 9782814552180
Publisher: publie.net
Publication: November 27, 2010
Imprint: publie.net
Language: French

Cette collection de classiques, depuis le début, c'est ma bibliothèque numérique personnelle, constituée au fil des années. Mon cabinet de curiosités, les textes auxquels je suis le plus attaché.

Nous proposons simultanément deux textes majeurs de Marivaux, mais beaucoup, beaucoup trop méconnus. Pourquoi, parce que révolutionnaires avant l'heure, instables, malsains ?

Parce que, dans ces deux pièces brûlots, écrites et jouées à 20 ans d'intervalle, en 1725 et 1744, Marivaux, le roi du travestissement, des fausses apparences, le funambule des jeux de dialogue, prend pour thème l'ordre social lui-même, et la domination d'un homme sur un autre homme.

Pour chaque texte, une idée de départ renversante : dès leur naissance, deux garçons et deux filles ont été élevés dans des murs, sans aucun contact avec l'humanité. Le Prince vient assister au lâcher des fauves : on les met en présence, on les confronte à un miroir – ce qui fonde notre humanité part-il d'un principe naturel ? Et s'ils réinventent nos perversions, cela les justifie-t-elle ? Voilà pour La Dispute, dont Koltès a fait l'exergue à son Solitude dans les Champs de Coton. Ou bien, voici des naufragés dans une île où les maîtres deviennent esclaves, et les esclaves, maîtres. C'est une république, mais on ne peut s'enfuir. Comment chacun va-t-il se glisser dans la peau du rôle contraire à ce que le destin lui avait assigné ? Voilà pour L'Île aux esclaves.

Marchandises dangereuses, manipulation de l'être humain : mais on est sur la scène de théâtre, c'est Arlequin, à la fois naïf et rusé, avec le grain de méchanceté qu'il faut. Trop osé pour Louis XV : par un ultime artifice rhétorique, qu'il affectionne, Marivaux fera bien rentrer tout son dispositif dans l'ordre, avant de ranger.

Il me semblait important de proposer ensemble ces deux singularités majeures, ces prouesses de la langue, mais ces deux laboratoires à cru de la nature humaine. Un prodige – on est quelques-uns à le savoir, on le met en partage.

Chacun des textes, à titre exceptionnel dans publie.net, est accompagné d'une présentation d'une dizaine de pages.

FB

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Cette collection de classiques, depuis le début, c'est ma bibliothèque numérique personnelle, constituée au fil des années. Mon cabinet de curiosités, les textes auxquels je suis le plus attaché.

Nous proposons simultanément deux textes majeurs de Marivaux, mais beaucoup, beaucoup trop méconnus. Pourquoi, parce que révolutionnaires avant l'heure, instables, malsains ?

Parce que, dans ces deux pièces brûlots, écrites et jouées à 20 ans d'intervalle, en 1725 et 1744, Marivaux, le roi du travestissement, des fausses apparences, le funambule des jeux de dialogue, prend pour thème l'ordre social lui-même, et la domination d'un homme sur un autre homme.

Pour chaque texte, une idée de départ renversante : dès leur naissance, deux garçons et deux filles ont été élevés dans des murs, sans aucun contact avec l'humanité. Le Prince vient assister au lâcher des fauves : on les met en présence, on les confronte à un miroir – ce qui fonde notre humanité part-il d'un principe naturel ? Et s'ils réinventent nos perversions, cela les justifie-t-elle ? Voilà pour La Dispute, dont Koltès a fait l'exergue à son Solitude dans les Champs de Coton. Ou bien, voici des naufragés dans une île où les maîtres deviennent esclaves, et les esclaves, maîtres. C'est une république, mais on ne peut s'enfuir. Comment chacun va-t-il se glisser dans la peau du rôle contraire à ce que le destin lui avait assigné ? Voilà pour L'Île aux esclaves.

Marchandises dangereuses, manipulation de l'être humain : mais on est sur la scène de théâtre, c'est Arlequin, à la fois naïf et rusé, avec le grain de méchanceté qu'il faut. Trop osé pour Louis XV : par un ultime artifice rhétorique, qu'il affectionne, Marivaux fera bien rentrer tout son dispositif dans l'ordre, avant de ranger.

Il me semblait important de proposer ensemble ces deux singularités majeures, ces prouesses de la langue, mais ces deux laboratoires à cru de la nature humaine. Un prodige – on est quelques-uns à le savoir, on le met en partage.

Chacun des textes, à titre exceptionnel dans publie.net, est accompagné d'une présentation d'une dizaine de pages.

FB

More books from publie.net

Cover of the book Les ours n'ont pas de problème de parking by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Les Autres vies de Napoléon Bonaparte by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book d'ici là, n°6 by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Comment écrire au quotidien by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Oblique by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Cartons by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Le chat noir by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Tondi by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book L'homme couvert de fourmis (essai sur Antoine Volodine) by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Cheval de guerre by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Joseph, et autres coquineries by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Blanqui – L'Enfermé by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book La science des lichens by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Marâtre patrie by Pierre (de) Marivaux
Cover of the book Aujourd'hui de nouveau by Pierre (de) Marivaux
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy