Author: | Arthur Conan Doyle, George Willias Bardwell | ISBN: | 1230002994413 |
Publisher: | Paris, France , 1891 | Publication: | December 16, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Conan Doyle, George Willias Bardwell |
ISBN: | 1230002994413 |
Publisher: | Paris, France , 1891 |
Publication: | December 16, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’action débute en août 1366 dans le Hampshire, au sud de l’Angleterre. Le lecteur se familiarise avec les principaux personnages de l’intrigue. Alleyne Edricson, âgé de vingt ans, quitte l’abbaye de Beaulieu où il a été éduqué jusqu’alors par des moines. Son départ de l’abbaye suit la volonté de son père, désormais décédé, qui l’avait placé à l’abbaye pour qu’il reçoive une bonne éducation avant de partir découvrir le monde à l’âge adulte. Alleyne est un jeune homme intelligent et talentueux dans les domaines artistiques, mais au caractère encore naïf à cause de son isolement à l’abbaye. Le jour du départ d’Alleyne, un autre membre de l’abbaye est quant à lui banni par l’abbé : Hordle John. Ce dernier est un homme de forte corpulence et bon vivant, qui ne cherche pas à adopter l’attitude dévote et disciplinée de ses coreligionnaires.
Alleyne souhaite se rendre chez son frère à Minstead, seul membre de sa famille encore en vie. Sur le trajet s’illustre la naïveté du jeune homme face aux différentes personnes qu’il rencontre. Au crépuscule, le jeune homme décide de faire étape dans une auberge. L’auberge est fréquentée par des hommes du monde auxquels Alleyne s’attache malgré leur caractère très différent des moines de l’abbaye. Il y rencontre notamment Hordle John, qui le connaît déjà et a une bonne opinion du jeune homme, ainsi que Samkin Aylward, un archer au franc parler aimant la bonne chère et souhaitant partir en France pour y faire la guerre. Hordle John, Aylward et Alleyne commencent à devenir amis : Alleyne apprécie la personnalité impétueuse des deux hommes, de même que John et Aylward apprécient le bon sens du jeune homme. Cependant, leurs routes se séparent au matin.
En arrivant aux alentours de Minstead, Alleyne assiste à une scène de dispute entre un homme et une jeune femme. Alleyne décide d’aller secourir la jeune femme qui semble avoir besoin d’aide, et tient tête à l’inconnu. Alleyne comprend avec surprise qu’il s’agit de son frère, le seigneur de Minstead. Ce dernier est néanmoins outré par l’intervention d’Alleyne dans la dispute, et le menace. Alleyne, pour défendre la jeune femme, frappe son frère qui repart rapidement à son château pour chercher les armes. Alleyne et la jeune femme fuient ensemble pour éviter le courroux du seigneur local, puis leurs chemins se séparent.
Alleyne, qui ne peut plus espérer être bien accueilli chez son frère, se décide à suivre Hordle John et Samkin Aylward dans leurs aventures. Il parvient à les retrouver sur la route de Christchurch. Les trois amis continuent leur chemin ensemble et rejoignent le château de Sir Nigel, grand chevalier ayant acquis beaucoup d’honneur dans de nombreuses batailles lorsqu’il était à la tête de la Compagnie Blanche. Malgré son âge, Sir Nigel est encore d’une vigueur peu commune et compte mener l’expédition en France avec ses hommes. Les trois amis s’installent au château pendant un mois pour préparer la guerre en compagnie de nombreux archers et soldats présents eux aussi au château. Aylward retrouve des connaissances de la Compagnie Blanche dans laquelle il avait servi. Alleyne, quant à lui, découvre avec plaisir que la fille de Sir Nigel n’est autre que Maude, la jeune femme qu’il a secourue à Minstead contre son frère. Alleyne devient l’instructeur de Maude pendant son séjour au château. Alleyne et Maude tombent amoureux l’un de l’autre, mais n’avouent leurs sentiments respectifs que lors du départ d’Alleyne : Maude lui confie un voile qu’Alleyne cache sous sa tunique et emporte avec lui dans son périple.
La compagnie menée par Sir Nigel arrive au bord de la Manche et embarque dans un bateau à destination de la France. Une autre compagnie menée par Sir Oliver monte dans le même bateau. Peu après son départ, le navire est attaqué par deux bateaux pirates. Une bataille navale s’engage contre les pirates dont l’ardeur n’est pas évidente à combattre. Néanmoins, l’habileté des archers anglais et les qualités de l’armée permettent de venir à bout des deux navires ennemis malgré des pertes humaines non négligeables et de sérieux dommages au bateau. Sir Nigel s’illustre en vainquant l’un des deux chefs pirates lors d’un combat acharné. Alleyne devient l’écuyer de Sir Nigel. Le navire continue sa route sans histoires jusqu’à l’estuaire de la Gironde.
” Le meilleur roman historique depuis Ivanhoé ” : tel fut l’accueil de la critique à la sortie de ce livre (1890) que Conan Doyle considérait - avec Sir Nigel, qui lui fait suite à sa façon - comme son œuvre la mieux inspirée, regrettant seulement que le succès de la série des Sherlock Holmes lui ait porté quelque ombrage.
Quel régal pour des lecteurs français que d’entendre la guerre de Cent ans racontée par un Anglais !
La guerre est là, bien sûr, mais aussi la passion amoureuse, les joutes entre chevaliers, les repues franches… Des personnages historiques croisent la route de nos héros endiablés. Le tout emporté par une verve et des dialogues ferraillants qui confèrent à cette fresque un relief, une verdeur, une ” vie ” hautement jubilatoires.
L’action débute en août 1366 dans le Hampshire, au sud de l’Angleterre. Le lecteur se familiarise avec les principaux personnages de l’intrigue. Alleyne Edricson, âgé de vingt ans, quitte l’abbaye de Beaulieu où il a été éduqué jusqu’alors par des moines. Son départ de l’abbaye suit la volonté de son père, désormais décédé, qui l’avait placé à l’abbaye pour qu’il reçoive une bonne éducation avant de partir découvrir le monde à l’âge adulte. Alleyne est un jeune homme intelligent et talentueux dans les domaines artistiques, mais au caractère encore naïf à cause de son isolement à l’abbaye. Le jour du départ d’Alleyne, un autre membre de l’abbaye est quant à lui banni par l’abbé : Hordle John. Ce dernier est un homme de forte corpulence et bon vivant, qui ne cherche pas à adopter l’attitude dévote et disciplinée de ses coreligionnaires.
Alleyne souhaite se rendre chez son frère à Minstead, seul membre de sa famille encore en vie. Sur le trajet s’illustre la naïveté du jeune homme face aux différentes personnes qu’il rencontre. Au crépuscule, le jeune homme décide de faire étape dans une auberge. L’auberge est fréquentée par des hommes du monde auxquels Alleyne s’attache malgré leur caractère très différent des moines de l’abbaye. Il y rencontre notamment Hordle John, qui le connaît déjà et a une bonne opinion du jeune homme, ainsi que Samkin Aylward, un archer au franc parler aimant la bonne chère et souhaitant partir en France pour y faire la guerre. Hordle John, Aylward et Alleyne commencent à devenir amis : Alleyne apprécie la personnalité impétueuse des deux hommes, de même que John et Aylward apprécient le bon sens du jeune homme. Cependant, leurs routes se séparent au matin.
En arrivant aux alentours de Minstead, Alleyne assiste à une scène de dispute entre un homme et une jeune femme. Alleyne décide d’aller secourir la jeune femme qui semble avoir besoin d’aide, et tient tête à l’inconnu. Alleyne comprend avec surprise qu’il s’agit de son frère, le seigneur de Minstead. Ce dernier est néanmoins outré par l’intervention d’Alleyne dans la dispute, et le menace. Alleyne, pour défendre la jeune femme, frappe son frère qui repart rapidement à son château pour chercher les armes. Alleyne et la jeune femme fuient ensemble pour éviter le courroux du seigneur local, puis leurs chemins se séparent.
Alleyne, qui ne peut plus espérer être bien accueilli chez son frère, se décide à suivre Hordle John et Samkin Aylward dans leurs aventures. Il parvient à les retrouver sur la route de Christchurch. Les trois amis continuent leur chemin ensemble et rejoignent le château de Sir Nigel, grand chevalier ayant acquis beaucoup d’honneur dans de nombreuses batailles lorsqu’il était à la tête de la Compagnie Blanche. Malgré son âge, Sir Nigel est encore d’une vigueur peu commune et compte mener l’expédition en France avec ses hommes. Les trois amis s’installent au château pendant un mois pour préparer la guerre en compagnie de nombreux archers et soldats présents eux aussi au château. Aylward retrouve des connaissances de la Compagnie Blanche dans laquelle il avait servi. Alleyne, quant à lui, découvre avec plaisir que la fille de Sir Nigel n’est autre que Maude, la jeune femme qu’il a secourue à Minstead contre son frère. Alleyne devient l’instructeur de Maude pendant son séjour au château. Alleyne et Maude tombent amoureux l’un de l’autre, mais n’avouent leurs sentiments respectifs que lors du départ d’Alleyne : Maude lui confie un voile qu’Alleyne cache sous sa tunique et emporte avec lui dans son périple.
La compagnie menée par Sir Nigel arrive au bord de la Manche et embarque dans un bateau à destination de la France. Une autre compagnie menée par Sir Oliver monte dans le même bateau. Peu après son départ, le navire est attaqué par deux bateaux pirates. Une bataille navale s’engage contre les pirates dont l’ardeur n’est pas évidente à combattre. Néanmoins, l’habileté des archers anglais et les qualités de l’armée permettent de venir à bout des deux navires ennemis malgré des pertes humaines non négligeables et de sérieux dommages au bateau. Sir Nigel s’illustre en vainquant l’un des deux chefs pirates lors d’un combat acharné. Alleyne devient l’écuyer de Sir Nigel. Le navire continue sa route sans histoires jusqu’à l’estuaire de la Gironde.
” Le meilleur roman historique depuis Ivanhoé ” : tel fut l’accueil de la critique à la sortie de ce livre (1890) que Conan Doyle considérait - avec Sir Nigel, qui lui fait suite à sa façon - comme son œuvre la mieux inspirée, regrettant seulement que le succès de la série des Sherlock Holmes lui ait porté quelque ombrage.
Quel régal pour des lecteurs français que d’entendre la guerre de Cent ans racontée par un Anglais !
La guerre est là, bien sûr, mais aussi la passion amoureuse, les joutes entre chevaliers, les repues franches… Des personnages historiques croisent la route de nos héros endiablés. Le tout emporté par une verve et des dialogues ferraillants qui confèrent à cette fresque un relief, une verdeur, une ” vie ” hautement jubilatoires.