Author: | Émile Zola | ISBN: | 1230000312856 |
Publisher: | NA | Publication: | March 17, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Émile Zola |
ISBN: | 1230000312856 |
Publisher: | NA |
Publication: | March 17, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
L'inondation - Comment on meurt - Pour une nuit d'amour - L'attaque du moulin - Une victime de la réclame - La fête à Coqueville - Villégiature - Une cage de bêtes féroces - Aux champs - Le capitaine Burle
Extrait: Je m’appelle Louis Roubieu. J’ai soixante-dix ans, et je suis né au village de Saint-Jory, à quelques lieues de Toulouse, en amont de la Garonne. Pendant quatorze ans, je me suis battu avec la terre, pour manger du pain. Enfin, l’aisance est venue, et le mois dernier, j’étais encore le plus riche fermier de la commune.
Notre maison semblait bénie. Le bonheur y poussait ; le soleil était notre frère, et je ne me souviens pas d’une récolte mauvaise. Nous étions près d’une douzaine à la ferme, dans ce bonheur. Il y avait moi, encore gaillard, menant les enfants au travail ; puis, mon cadet Pierre, un vieux garçon, un ancien sergent ; puis, ma soeur Agathe, qui s’était retirée chez nous après la mort de son mari, une maîtresse femme, énorme et gaie, dont
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
L'inondation - Comment on meurt - Pour une nuit d'amour - L'attaque du moulin - Une victime de la réclame - La fête à Coqueville - Villégiature - Une cage de bêtes féroces - Aux champs - Le capitaine Burle
Extrait: Je m’appelle Louis Roubieu. J’ai soixante-dix ans, et je suis né au village de Saint-Jory, à quelques lieues de Toulouse, en amont de la Garonne. Pendant quatorze ans, je me suis battu avec la terre, pour manger du pain. Enfin, l’aisance est venue, et le mois dernier, j’étais encore le plus riche fermier de la commune.
Notre maison semblait bénie. Le bonheur y poussait ; le soleil était notre frère, et je ne me souviens pas d’une récolte mauvaise. Nous étions près d’une douzaine à la ferme, dans ce bonheur. Il y avait moi, encore gaillard, menant les enfants au travail ; puis, mon cadet Pierre, un vieux garçon, un ancien sergent ; puis, ma soeur Agathe, qui s’était retirée chez nous après la mort de son mari, une maîtresse femme, énorme et gaie, dont