L'Eglise et la science

Histoire d'un malentendu. De Galilée à Jean-Paul II

Nonfiction, History
Cover of the book L'Eglise et la science by Georges Minois, Fayard
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Georges Minois ISBN: 9782213648491
Publisher: Fayard Publication: April 1, 2014
Imprint: Fayard Language: French
Author: Georges Minois
ISBN: 9782213648491
Publisher: Fayard
Publication: April 1, 2014
Imprint: Fayard
Language: French

La science moderne est née dans le premier tiers du XVIIe siècle. Galilée, qui en fut le principal initiateur, revendiquait l'autonomie de la science pour déchiffrer le livre de la nature. Sa condamnation, en 1633, par le tribunal du Saint-Office, est donc le point de départ du grand malentendu entre l'Eglise et la science. Le fantôme de Galilée va hanter la conscience catholique pendant trois siècles et demi: ce n'est qu'en 1982 que Jean-Paul II exprime les regrets de l'Eglise à propos de l' " affaire ".

Trois siècles et demi pendant lesquels l'Eglise perd peu à peu tout contrôle sur l'évolution des sciences car elle refuse de s'adapter aux nouvelles théories. Après avoir censuré les mouvements de la Terre, elle condamne la physique mécaniste de Descartes, l'atomisme, le darwinisme, les premiers résultats de la géologie et de la préhistoire qui contredisent la chronologie biblique et le déluge universel. La condamnation du modernisme, en 1907, marque l'apogée de l'immobilisme de l'Eglise.

Au début du XXe siècle, le dialogue reprend timidement. Pie XII affirme sa sympathie pour les savants. Mais des obstacles subsistent, surtout à propos de l'origine de l'homme. Les vieilles méthodes n'ont pas disparu, comme l'illustre l'affaire Teilhard de Chardin.

Aujourd'hui les progrès de la génétique et de la procréation artificielle renouvellent le débat. La mécanique quantique et le modèle inflatoire du big bang rapprochent les points de vue religieux et scientifiques. La visite de Jean-Paul II au CERN montre que les conditions d'une reprise du dialogue semblent réunies. Sommes-nous à la veille d'une deuxième grande synthèse? L'histoire nous enseigne ici la prudence.

*Georges Minois, agrégé d'histoire, docteur en histoire et docteur ès lettres, est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire sociale et religieuse, dont, chez Fayard, l'*Histoire de la vieillesse et Le Confesseur du roi, ainsi que d'un Henri VIII.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

La science moderne est née dans le premier tiers du XVIIe siècle. Galilée, qui en fut le principal initiateur, revendiquait l'autonomie de la science pour déchiffrer le livre de la nature. Sa condamnation, en 1633, par le tribunal du Saint-Office, est donc le point de départ du grand malentendu entre l'Eglise et la science. Le fantôme de Galilée va hanter la conscience catholique pendant trois siècles et demi: ce n'est qu'en 1982 que Jean-Paul II exprime les regrets de l'Eglise à propos de l' " affaire ".

Trois siècles et demi pendant lesquels l'Eglise perd peu à peu tout contrôle sur l'évolution des sciences car elle refuse de s'adapter aux nouvelles théories. Après avoir censuré les mouvements de la Terre, elle condamne la physique mécaniste de Descartes, l'atomisme, le darwinisme, les premiers résultats de la géologie et de la préhistoire qui contredisent la chronologie biblique et le déluge universel. La condamnation du modernisme, en 1907, marque l'apogée de l'immobilisme de l'Eglise.

Au début du XXe siècle, le dialogue reprend timidement. Pie XII affirme sa sympathie pour les savants. Mais des obstacles subsistent, surtout à propos de l'origine de l'homme. Les vieilles méthodes n'ont pas disparu, comme l'illustre l'affaire Teilhard de Chardin.

Aujourd'hui les progrès de la génétique et de la procréation artificielle renouvellent le débat. La mécanique quantique et le modèle inflatoire du big bang rapprochent les points de vue religieux et scientifiques. La visite de Jean-Paul II au CERN montre que les conditions d'une reprise du dialogue semblent réunies. Sommes-nous à la veille d'une deuxième grande synthèse? L'histoire nous enseigne ici la prudence.

*Georges Minois, agrégé d'histoire, docteur en histoire et docteur ès lettres, est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire sociale et religieuse, dont, chez Fayard, l'*Histoire de la vieillesse et Le Confesseur du roi, ainsi que d'un Henri VIII.

More books from Fayard

Cover of the book Pie XII by Georges Minois
Cover of the book Géométrie variable by Georges Minois
Cover of the book Meurtre dans un fauteuil by Georges Minois
Cover of the book Le Temps du rêve by Georges Minois
Cover of the book La raison du plus faible by Georges Minois
Cover of the book Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe-XXe siècle) by Georges Minois
Cover of the book Comment ne pas devenir une fille à chats ? by Georges Minois
Cover of the book La quatrième théorie by Georges Minois
Cover of the book Ça sent le sapin ! by Georges Minois
Cover of the book « Faire avec ses mains ce que l'on voit » by Georges Minois
Cover of the book Jésus, Fils de l'Homme by Georges Minois
Cover of the book «Moi, j'écris pour agir». by Georges Minois
Cover of the book Le roman de Figaro by Georges Minois
Cover of the book Le défi du monde by Georges Minois
Cover of the book Les Postiches by Georges Minois
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy