L'An I de la révolution russe

Suivi de La ville en danger et de Trente ans après Préface de Peter Sedgwick

Nonfiction, History, Revolutionary, Asian, Russia
Cover of the book L'An I de la révolution russe by Victor Serge, Agone
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Victor Serge ISBN: 9782748903386
Publisher: Agone Publication: November 14, 2017
Imprint: Agone Language: French
Author: Victor Serge
ISBN: 9782748903386
Publisher: Agone
Publication: November 14, 2017
Imprint: Agone
Language: French

« Le sort de la révolution se décidait dans une petite station à peu près inconnue, à 70 kilomètres de Kazan. Ce qui restait des forces soviétiques se cramponnait à cette petite station de Sviajsk. Elle fermait aux blancs la route fluviale de Nijni Novgorod et la ligne Kazan-Moscou. C’était, dans l’esprit de ses défenseurs, la clef de la Russie centrale, le dernier bastion sur lequel il fallait se faire tuer jusqu’au dernier. Sviajsk tient. L’avance victorieuse des blancs se brise là sur de pauvres tranchées creusées à la hâte, et derrière lesquelles il n’y a qu’une volonté de fer. »

En l’an I, la République des soviets est une citadelle assiégée. Il faut tenir contre les Allemands, contre les blancs, contre les Alliés, dans l’espoir de l’éclatement de la révolution allemande, qui doit entraîner les autres « pays avancés d’Europe ». Serge restitue le fil des événements qui, dans ces circonstances dramatiques, ont transformé l’État-Commune né de la révolution en dictature du Parti à la fin de l’année 1918. Commencée en 1925, quand Serge fait parti de l’opposition de gauche du parti bolchévique, et achevée en 1928, après son exclusion pour « activité fractionnelle », cette fresque témoigne de la fidélité de son auteur aux idéaux d’Octobre. Elle montre les prodiges d’héroïsme déployés par la classe ouvrière et les paysans de Russie dans leur combat contre les oppresseurs de toutes nations, bien vite réconciliées après la guerre pour conjurer le danger rouge.

Né à Bruxelles dans une famille d’exilés anti-tsaristes, rédacteur à l’anarchie, Victor Serge (1890–1947) rejoint la Russie à l’annonce de la révolution après avoir participé en juillet 1917 à une tentative de soulèvement anarchiste à Barcelone. Membre de l’opposition de gauche du parti bolchevique, il connaît la prison puis la relégation en Oural. Expulsé d’URSS après des années d’interventions de militants et d’écrivains, il arrive à Bruxelles en avril 1936. En 1941, il réussit à fuir la France et rejoindre l’Amérique centrale avec son fils Vlady grâce au Centre américain de secours (Varian Fry, Marseille). Il meurt à Mexico en 1947.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

« Le sort de la révolution se décidait dans une petite station à peu près inconnue, à 70 kilomètres de Kazan. Ce qui restait des forces soviétiques se cramponnait à cette petite station de Sviajsk. Elle fermait aux blancs la route fluviale de Nijni Novgorod et la ligne Kazan-Moscou. C’était, dans l’esprit de ses défenseurs, la clef de la Russie centrale, le dernier bastion sur lequel il fallait se faire tuer jusqu’au dernier. Sviajsk tient. L’avance victorieuse des blancs se brise là sur de pauvres tranchées creusées à la hâte, et derrière lesquelles il n’y a qu’une volonté de fer. »

En l’an I, la République des soviets est une citadelle assiégée. Il faut tenir contre les Allemands, contre les blancs, contre les Alliés, dans l’espoir de l’éclatement de la révolution allemande, qui doit entraîner les autres « pays avancés d’Europe ». Serge restitue le fil des événements qui, dans ces circonstances dramatiques, ont transformé l’État-Commune né de la révolution en dictature du Parti à la fin de l’année 1918. Commencée en 1925, quand Serge fait parti de l’opposition de gauche du parti bolchévique, et achevée en 1928, après son exclusion pour « activité fractionnelle », cette fresque témoigne de la fidélité de son auteur aux idéaux d’Octobre. Elle montre les prodiges d’héroïsme déployés par la classe ouvrière et les paysans de Russie dans leur combat contre les oppresseurs de toutes nations, bien vite réconciliées après la guerre pour conjurer le danger rouge.

Né à Bruxelles dans une famille d’exilés anti-tsaristes, rédacteur à l’anarchie, Victor Serge (1890–1947) rejoint la Russie à l’annonce de la révolution après avoir participé en juillet 1917 à une tentative de soulèvement anarchiste à Barcelone. Membre de l’opposition de gauche du parti bolchevique, il connaît la prison puis la relégation en Oural. Expulsé d’URSS après des années d’interventions de militants et d’écrivains, il arrive à Bruxelles en avril 1936. En 1941, il réussit à fuir la France et rejoindre l’Amérique centrale avec son fils Vlady grâce au Centre américain de secours (Varian Fry, Marseille). Il meurt à Mexico en 1947.

More books from Agone

Cover of the book La Cité à travers l'histoire by Victor Serge
Cover of the book Les Grands Hommes de l'exil by Victor Serge
Cover of the book Essais V by Victor Serge
Cover of the book Une histoire populaire de la France by Victor Serge
Cover of the book Le Communisme désarmé by Victor Serge
Cover of the book Misère de l'espace moderne by Victor Serge
Cover of the book Démythifier la raison by Victor Serge
Cover of the book Essais III by Victor Serge
Cover of the book La Chine et l'ordre du monde by Victor Serge
Cover of the book Allemagne, 1918 : une révolution trahie by Victor Serge
Cover of the book De la guerre comme politique étrangère des États-Unis by Victor Serge
Cover of the book Essais I by Victor Serge
Cover of the book Essais II by Victor Serge
Cover of the book Réprimer et domestiquer : stratégies patronales by Victor Serge
Cover of the book Retour à l'Ouest by Victor Serge
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy