L'âne d'or ou les métamorphoses

Fiction & Literature, Classics
Cover of the book L'âne d'or ou les métamorphoses by Apulée, Largau
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Author: Apulée ISBN: 1230000258233
Publisher: Largau Publication: August 6, 2014
Imprint: Language: French
Author: Apulée
ISBN: 1230000258233
Publisher: Largau
Publication: August 6, 2014
Imprint:
Language: French

Extrait du livre :

Chante, déesse, du Pèlèiade Akhilleus la colère désastreuse, qui de maux infinis accabla les Akhaiens, et précipita chez Aidès tant de fortes âmes de héros, livrés eux-mêmes en pâture aux chiens et à tous les oiseaux carnassiers. Et le dessein de Zeus s’accomplissait ainsi, depuis qu’une querelle avait divisé l’Atréide, roi des hommes, et le divin Akhilleus.

Qui d’entre les dieux les jeta dans cette dissension ? Le fils de Zeus et de Lètô. Irrité contre le roi, il suscita dans l’armée un mal mortel, et les peuples périssaient, parce que l’Atréide avait couvert d’opprobre Khrysès le sacrificateur.

Et celui-ci était venu vers les nefs rapides des Akhaiens pour racheter sa fille ; et, portant le prix infini de l’affranchissement, et, dans ses mains, les bandelettes de l’Archer Apollôn, suspendues au sceptre d’or, il conjura tous les Akhaiens, et surtout les deux Atréides, princes des peuples :

– Atréides, et vous, anciens aux belles knèmides, que les dieux qui habitent les demeures olympiennes vous donnent de détruire la ville de Priamos et de vous retourner heureusement ; mais rendez-moi ma fille bien-aimée et recevez le prix de l’affranchissement, si vous révérez le fils de Zeus, l’archer Apollôn.

Et tous les Akhaiens, par des rumeurs favorables, voulaient qu’on respectât le sacrificateur et qu’on reçût le prix splendide ; mais cela ne plut point à l’âme de l’Atréide Agamemnôn, et il le chassa outrageusement, et il lui dit cette parole violente :

– Prends garde, vieillard, que je te rencontre auprès des nefs creuses, soit que tu t’y attardes, soit que tu reviennes, de peur que le sceptre et les bandelettes du dieu ne te protègent plus. Je n’affranchirai point ta fille. La vieillesse l’atteindra, en ma demeure, dans Argos, loin de sa patrie, tissant la toile et partageant mon lit. Mais, va ! ne m’irrite point, afin de t’en retourner sauf.

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Extrait du livre :

Chante, déesse, du Pèlèiade Akhilleus la colère désastreuse, qui de maux infinis accabla les Akhaiens, et précipita chez Aidès tant de fortes âmes de héros, livrés eux-mêmes en pâture aux chiens et à tous les oiseaux carnassiers. Et le dessein de Zeus s’accomplissait ainsi, depuis qu’une querelle avait divisé l’Atréide, roi des hommes, et le divin Akhilleus.

Qui d’entre les dieux les jeta dans cette dissension ? Le fils de Zeus et de Lètô. Irrité contre le roi, il suscita dans l’armée un mal mortel, et les peuples périssaient, parce que l’Atréide avait couvert d’opprobre Khrysès le sacrificateur.

Et celui-ci était venu vers les nefs rapides des Akhaiens pour racheter sa fille ; et, portant le prix infini de l’affranchissement, et, dans ses mains, les bandelettes de l’Archer Apollôn, suspendues au sceptre d’or, il conjura tous les Akhaiens, et surtout les deux Atréides, princes des peuples :

– Atréides, et vous, anciens aux belles knèmides, que les dieux qui habitent les demeures olympiennes vous donnent de détruire la ville de Priamos et de vous retourner heureusement ; mais rendez-moi ma fille bien-aimée et recevez le prix de l’affranchissement, si vous révérez le fils de Zeus, l’archer Apollôn.

Et tous les Akhaiens, par des rumeurs favorables, voulaient qu’on respectât le sacrificateur et qu’on reçût le prix splendide ; mais cela ne plut point à l’âme de l’Atréide Agamemnôn, et il le chassa outrageusement, et il lui dit cette parole violente :

– Prends garde, vieillard, que je te rencontre auprès des nefs creuses, soit que tu t’y attardes, soit que tu reviennes, de peur que le sceptre et les bandelettes du dieu ne te protègent plus. Je n’affranchirai point ta fille. La vieillesse l’atteindra, en ma demeure, dans Argos, loin de sa patrie, tissant la toile et partageant mon lit. Mais, va ! ne m’irrite point, afin de t’en retourner sauf.

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