L’écolier d’Athènes

Fiction & Literature, Literary
Cover of the book L’écolier d’Athènes by André Laurie, NA
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Author: André Laurie ISBN: 1230000360265
Publisher: NA Publication: April 13, 2015
Imprint: Language: French
Author: André Laurie
ISBN: 1230000360265
Publisher: NA
Publication: April 13, 2015
Imprint:
Language: French

Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé. 

Extrait:

Prologue : le précepteur et ses deux élèves macédoniens

Nous sommes à la troisième année de la 112e Olympiade . Deux jeunes garçons de onze à treize ans suivent les rues tortueuses de Pella, en Macédoine, accompagnés de leur précepteur ou « pédagogue » ; celui-ci chargé de manuscrits, d’instruments de musique et boitant visiblement ; ceux-là gambadant à ses côtés.
« Par ici, Proas ! dit Perdiccas, l’aîné, d’une voix impérieuse en tirant le maître par sa tunique ou chiton. Tu sais bien que nous voulons suivre la grande route !...
– La grande route ! objecta le précepteur. Nous nous éloignons de la maison ! Cela nous fait une demi-heure de chemin supplémentaire. À quoi bon, mes enfants ?
– Nous voudrions aller voir le portrait d’Alexandre, expliqua Amyntas, le plus jeune des deux élèves.
– Oui, nous voulons entrer au palais et voir le portrait, comme tout le monde », dit péremptoirement le frère aîné.
Puis, soudain, s’emportant :
« Je suis bien libre, j’imagine, de choisir ma promenade !... Oublies-tu, captif, qui tu es et qui nous sommes ?... Faut-il te rappeler que tu as pour élèves les arrière-neveux d’Hercule et les cousins d’Alexandre ?...
– Tu me l’as assez souvent répété pour que je n’en ignore ! » répliqua le précepteur, sans autrement s’offusquer du ton de Perdiccas.
Et traînant de son mieux sa jambe gauche, qui n’avait cessé de le faire souffrir depuis certain coup de lance macédonienne reçu à la bataille de Chéronée, il suivit ses deux élèves avec résignation.
Mais déjà Perdiccas, qui avait le cœur généreux autant que sa langue était prompte, se reprochait ses paroles malsonnantes.
« Pardonne-moi, Proas, dit-il en se retournant vers le précepteur, je viens de te parler étourdiment. Si tu es captif, ce n’est pas ta faute !... Le sort des armes l’a voulu, et je serais plus vil qu’un autre d’offenser un brave soldat, moi qui n’ai d’autre ambition que de me 

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Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé. 

Extrait:

Prologue : le précepteur et ses deux élèves macédoniens

Nous sommes à la troisième année de la 112e Olympiade . Deux jeunes garçons de onze à treize ans suivent les rues tortueuses de Pella, en Macédoine, accompagnés de leur précepteur ou « pédagogue » ; celui-ci chargé de manuscrits, d’instruments de musique et boitant visiblement ; ceux-là gambadant à ses côtés.
« Par ici, Proas ! dit Perdiccas, l’aîné, d’une voix impérieuse en tirant le maître par sa tunique ou chiton. Tu sais bien que nous voulons suivre la grande route !...
– La grande route ! objecta le précepteur. Nous nous éloignons de la maison ! Cela nous fait une demi-heure de chemin supplémentaire. À quoi bon, mes enfants ?
– Nous voudrions aller voir le portrait d’Alexandre, expliqua Amyntas, le plus jeune des deux élèves.
– Oui, nous voulons entrer au palais et voir le portrait, comme tout le monde », dit péremptoirement le frère aîné.
Puis, soudain, s’emportant :
« Je suis bien libre, j’imagine, de choisir ma promenade !... Oublies-tu, captif, qui tu es et qui nous sommes ?... Faut-il te rappeler que tu as pour élèves les arrière-neveux d’Hercule et les cousins d’Alexandre ?...
– Tu me l’as assez souvent répété pour que je n’en ignore ! » répliqua le précepteur, sans autrement s’offusquer du ton de Perdiccas.
Et traînant de son mieux sa jambe gauche, qui n’avait cessé de le faire souffrir depuis certain coup de lance macédonienne reçu à la bataille de Chéronée, il suivit ses deux élèves avec résignation.
Mais déjà Perdiccas, qui avait le cœur généreux autant que sa langue était prompte, se reprochait ses paroles malsonnantes.
« Pardonne-moi, Proas, dit-il en se retournant vers le précepteur, je viens de te parler étourdiment. Si tu es captif, ce n’est pas ta faute !... Le sort des armes l’a voulu, et je serais plus vil qu’un autre d’offenser un brave soldat, moi qui n’ai d’autre ambition que de me 

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