Author: | Mikhaïl Artsybachev | ISBN: | 1230000252995 |
Publisher: | NA | Publication: | July 17, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Mikhaïl Artsybachev |
ISBN: | 1230000252995 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 17, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Comme à l’ordinaire, Ninotchka avait passé la soirée chez les vieux Iswolguine. Elle aimait aller chez eux où elle trouvait un intérieur clair et douillet ; aussi parce que sa jeunesse pleine de gaîté et d’espérances, comme un bourgeon prêt à éclore, éclatait en une irradiante joie.
Toute la soirée, ils n’avaient causé que de son bon-heur de vivre et de s’amuser. À onze heures, elle songea à rentrer chez elle, le vieux petit père Iswolguine voulut lui même l’accompagner.
Dehors il faisait froid et sombre. De la rivière mas-quée par la masse alignée des maisons et des hangars, soufflait un vent humide faisant gémir tristement les ra-meaux des arbres dans les potagers.
Sur la rivière quelque chose flottait en grinçant, puis s’entrechoquait avec bruit.
— La glace se fend ! murmura le vieux Iswolguine, luttant difficilement contre le vent debout.
Le vent tirait avec rage les pans de son manteau et la jupe de Ninotchka. Une pluie fine et froide fouettait leurs visages.
— Cela sent le printemps ! répondit gaiement la jeune fille.
— Bientôt vous retournerez chez vous ! dit Iswolguine pour être agréable à la charmante jeune fille, si bonne et tendre, éveillant toujours en lui un sentiment paternel, chaud, heureux, et triste en même temps.
— Oui, Dieu merci, ce sera bientôt ! cria Ninotchka, luttant contre le vent.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Comme à l’ordinaire, Ninotchka avait passé la soirée chez les vieux Iswolguine. Elle aimait aller chez eux où elle trouvait un intérieur clair et douillet ; aussi parce que sa jeunesse pleine de gaîté et d’espérances, comme un bourgeon prêt à éclore, éclatait en une irradiante joie.
Toute la soirée, ils n’avaient causé que de son bon-heur de vivre et de s’amuser. À onze heures, elle songea à rentrer chez elle, le vieux petit père Iswolguine voulut lui même l’accompagner.
Dehors il faisait froid et sombre. De la rivière mas-quée par la masse alignée des maisons et des hangars, soufflait un vent humide faisant gémir tristement les ra-meaux des arbres dans les potagers.
Sur la rivière quelque chose flottait en grinçant, puis s’entrechoquait avec bruit.
— La glace se fend ! murmura le vieux Iswolguine, luttant difficilement contre le vent debout.
Le vent tirait avec rage les pans de son manteau et la jupe de Ninotchka. Une pluie fine et froide fouettait leurs visages.
— Cela sent le printemps ! répondit gaiement la jeune fille.
— Bientôt vous retournerez chez vous ! dit Iswolguine pour être agréable à la charmante jeune fille, si bonne et tendre, éveillant toujours en lui un sentiment paternel, chaud, heureux, et triste en même temps.
— Oui, Dieu merci, ce sera bientôt ! cria Ninotchka, luttant contre le vent.