Justine et Juliette

Romance, Erotica, Erotica Anthologies, Erotica Shorts
Cover of the book Justine et Juliette by Donatien Alphonse François de Sade, En Hollande
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Author: Donatien Alphonse François de Sade ISBN: 1230003214688
Publisher: En Hollande Publication: May 3, 2019
Imprint: Language: French
Author: Donatien Alphonse François de Sade
ISBN: 1230003214688
Publisher: En Hollande
Publication: May 3, 2019
Imprint:
Language: French

Avant que de poursuivre, il nous paraît essentiel de mettre nos lecteurs au fait. Les moins clair-voyans ont déjà présumé sans doute que le vol de l’infortunée Justine était bien certainement l’ouvrage de la Desroches ; mais ce dont ils ne sont peut-être pas convaincus, c’est de la part étonnante qu’avait Dubourg à cette scandaleuse affaire. C’était par les conseils de ce scélérat que la Desroches avait opéré : elle est à nous infailliblement, si nous lui enlevons toutes ses ressources, avait-il dit cruellement ; or, ce que je veux, c’est qu’elle soit à nous : donc il faut la réduire à l’aumône ; et, tel dur que put être ce calcul, il était néanmoins infaillible. Dans le dîner que Dubourg avait fait avec la Delmonse, il lui avait avoué cette petite horreur : la tête de celle-ci, fertile en tours de cette espèce, s’en était vivement allumée. Le résultat de la conspiration était que la Delmonse ferait l’impossible pour placer Justine chez elle pendant les trois mois que son mari devait encore être à la campagne ; que pendant cet intervalle, Dubourg essayerait de nouvelles tentatives, favorisées par Delmonse ; et qu’enfin, si rien ne réussissait, on en tirerait une vengeance éclatante, afin, disait Dubourg, que la vertu se trouve, dans cette aventure, aussi molestée, aussi dégradée qu’elle doit toujours l’être, chaque fois qu’elle ose combattre le vice à visage découvert. Ce joli complot décidé, le millionnaire, ainsi que nous l’avons dit, le signa de son foutre au fond du beau cul de la Delmonse ; et dès le lendemain, cette aimable amie travailla sans relâche à la réussite du projet. Assez méchante pour avoir pris grand plaisir à l’idée de perdre la malheureuse Justine, elle ne manqua pas de revenir le lendemain déjeuner chez Desroches. Vous m’intéressâtes hier, mon enfant, dit l’hypocrite Delmonse à Justine, qu’on ne manqua pas de faire descendre ; je ne croyais pas que l’on put porter aussi loin la sagesse ; en vérité, vous êtes un ange arrivé tout exprès du ciel pour la conversion des humains ; je ne me suis, jusqu’à ce moment-ci, offerte à vos regards que comme une libertine : mais, je dois en convenir, à vous seule est dû le changement subit qui vient de s’opérer dans moi ; et c’est sur votre sein que je le jure, mon aimable modèle, vous ne me verrez plus que repentante et vertueuse. O Justine ! ô toi, qui deviens si nécessaire à ma conversion ! Voudrais-tu consentir à venir partager ma retraite ; je t’aurais sous mes yeux ; et les grands exemples que je recevrai sans cesse de toi, perfectionneront bientôt l’ouvrage de la réflexion. Hélas ! madame, répondit Justine, je ne suis pas faite pour donner des exemples ; et si votre conversion est réelle, c’est à l’Etre-Suprême que vous la devez, et non pas à moi ; faible et fragile créature, je suis bien loin de ce qu’il faut pour devenir un modèle ; et c’est vous, madame, vous qui m’en servirez, si vous écoutez jusqu’au bout la voix du ciel qui tonne dans votre ame. Je vous remercie de l’asile que vous m’offrez ; tant que je pourrai vous être utile, madame, sans contrarier mes principes, ordonnez, je suis à vos ordres ; et ma reconnaissance et mes faibles services acquitteront, s’il se peut, vos bienfaits. La Desroches, prévenue par Delmonse, eut assez de sang-froid pour ne pas éclater à cette comédie ; elle félicita Justine de son bonheur : ce que devait la jeune personne est aussi-tôt acquitté, et l’on part.

Madame Delmonse occupait une maison délicieuse : des valets, du train, des chevaux, les meubles les plus riches, apprirent bientôt à Justine qu’elle était chez une des femmes les plus opulentes de Paris.

Par reconnaissance pour de plus anciens domestiques, dit la Delmonse, dès qu’elle tint Justine, il ne m’est pas possible de vous élever sur-le-champ aux premiers emplois de ma maison ; mais vous y parviendrez, mon ange ; et, quelque subalterne que soit, en attendant, celui que je vous donne, croyez que je n’en aurai pas moins de considération pour vous. Je ferai tout, madame, dit Justine ; trop heureuse de trouver au moins la vie et l’honneur dans votre maison. Vous serez ma fille de garde-robe, mon enfant, reprit la Delmonse ; tout ce qui tient à la propreté de cette partie vous regardera, et si vous vous conduisez bien, avant un an je vous élève au poste de ma troisième femme. Oh ! madame, répondit Justine, confuse… je n’aurais pas cru… — Ah ! je le vois, de l’orgueil, Justine ; sont-ce donc là les vertus que j’attendais de vous ? — Vous avez raison, madame, l’humilité doit être la première, c’est celle au moins de mon état et de mes malheurs ; ordonnez qu’on me mette au fait de mes devoirs, et soyez sûre de mon exactitude à les remplir. Je vais vous y mettre moi-même, ma chère fille, répondit la Delmonse, en conduisant Justine dans deux cabinets pratiqués derrière la niche de glace du boudoir élégant de cette sibarite ; tenez, voilà les lieux dont le soin vous regarde. Celui-ci, continua-t-elle, en lui ouvrant un de ces deux cabinets, orné de bidets et de baignoires, celui-ci n’est que de propreté ; il ne s’agit que de vider et de remplir. Cet autre, continue Delmonse, en ouvrant le second est d’un détail un peu moins honnête ; vous le voyez, c’est une chaise percée : voilà bien des lieux à l’anglaise, mais je préfère ce fauteuil ; vous devinez, ma fille, le soin que vous devez en avoir, ainsi que des autres vases de porcelaines, destinés à de plus minces besoins. Il y a encore une chose dont il faut que je vous prévienne ; c’est une délicatesse, je le sais, mais elle est devenue habitude chez moi, et je ne m’en priverais pas sans chagrin. — Et de quoi s’agit-il, madame ? — Il faut être toujours là quand j’opère, et… je vais te dire le reste à l’oreille, mon enfant ; car, quand on est vertueuse, on rougit de l’obligation où l’on est de faire de semblables aveux. Il faut, avec le coton que tu vois dans cette armoire de bois d’acajou, purifier… nétoyer les taches qu’entraînent nécessairement avec eux ces sales nécessités de la nature. — Moi-même, madame ? — Oui, mon enfant, toi-même : celle qui t’a devancée faisait bien pis ; mais, toi, ma chère Justine, je te respecte, tu es vertueuse, cela m’en impose. — Eh ! que faisait-elle donc, celle qui était avant moi ? — La même chose avec sa langue. — Ah ! madame. — Oui, je sens bien que c’est dur ; voilà où nous conduisent le luxe, la mollesse, et l’oubli de tous les devoirs sociaux ; quand on en est là, on s’accoutume à ne regarder tout ce qui nous entoure que comme des objets faits pour nous être asservis… Un grand nom, cent mille livres de rente, de la considération, du crédit ; voilà ce qui nous mène à ces derniers degrés de la corruption réfléchie : mais je me corrige, ma chère, je me convertis, en honneur, et ton sublime exemple va consolider le miracle. Vous serez nourrie, Justine vous mangerez avec mes femmes, et vous gagnerez cent écus par an ; cela vous arrange-t-il ? Hélas ! madame, dit Justine, l’infortune ne marchande jamais ; tous les secours qui lui sont offerts lui conviennent ; mais sa reconnaissance se proportionne et à l’espèce des services qu’on lui rend, et à la manière dont ils sont rendus. On ! vous serez contente de tout cela, Justine, je vous le promets, répondit Delmonse ; il n’y a que mes habitudes auxquelles je vous prie de ne pas me faire renoncer… Ah ! j’oubliais de vous montrer votre chambre, elle tient à ces deux cabinets, absolument retranchée derrière eux ; c’est une espèce de forteresse… d’ailleurs jolie, un bon lit… à ma sonnette en cas de besoin, vous le voyez ; je vous laisse chez vous, mon cœur, en me félicitant d’avoir pu faire quelque chose qui vous soit agréable.

Justine ne fut pas plutôt seule, que sa profonde sensibilité lui arracha de nouvelles larmes. Eh quoi ! disoit-elle, en voyant l’avilissement de son sort, cette femme qui me retire, à ce qu’elle prétend, dans sa maison par estime pour ma vertu, se plaît pourtant à m’avilir au point de me destiner un emploi aussi bas que celui que sa fierté me propose ! Et pourquoi donc, dès que tous les individus se ressemblent, faut-il qu’il y en ait de condamnés à rendre aux autres des services aussi humilians que ceux-là ? O douce égalité de la nature ! ne regnerez-vousdonc jamais chez les hommes ?

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Avant que de poursuivre, il nous paraît essentiel de mettre nos lecteurs au fait. Les moins clair-voyans ont déjà présumé sans doute que le vol de l’infortunée Justine était bien certainement l’ouvrage de la Desroches ; mais ce dont ils ne sont peut-être pas convaincus, c’est de la part étonnante qu’avait Dubourg à cette scandaleuse affaire. C’était par les conseils de ce scélérat que la Desroches avait opéré : elle est à nous infailliblement, si nous lui enlevons toutes ses ressources, avait-il dit cruellement ; or, ce que je veux, c’est qu’elle soit à nous : donc il faut la réduire à l’aumône ; et, tel dur que put être ce calcul, il était néanmoins infaillible. Dans le dîner que Dubourg avait fait avec la Delmonse, il lui avait avoué cette petite horreur : la tête de celle-ci, fertile en tours de cette espèce, s’en était vivement allumée. Le résultat de la conspiration était que la Delmonse ferait l’impossible pour placer Justine chez elle pendant les trois mois que son mari devait encore être à la campagne ; que pendant cet intervalle, Dubourg essayerait de nouvelles tentatives, favorisées par Delmonse ; et qu’enfin, si rien ne réussissait, on en tirerait une vengeance éclatante, afin, disait Dubourg, que la vertu se trouve, dans cette aventure, aussi molestée, aussi dégradée qu’elle doit toujours l’être, chaque fois qu’elle ose combattre le vice à visage découvert. Ce joli complot décidé, le millionnaire, ainsi que nous l’avons dit, le signa de son foutre au fond du beau cul de la Delmonse ; et dès le lendemain, cette aimable amie travailla sans relâche à la réussite du projet. Assez méchante pour avoir pris grand plaisir à l’idée de perdre la malheureuse Justine, elle ne manqua pas de revenir le lendemain déjeuner chez Desroches. Vous m’intéressâtes hier, mon enfant, dit l’hypocrite Delmonse à Justine, qu’on ne manqua pas de faire descendre ; je ne croyais pas que l’on put porter aussi loin la sagesse ; en vérité, vous êtes un ange arrivé tout exprès du ciel pour la conversion des humains ; je ne me suis, jusqu’à ce moment-ci, offerte à vos regards que comme une libertine : mais, je dois en convenir, à vous seule est dû le changement subit qui vient de s’opérer dans moi ; et c’est sur votre sein que je le jure, mon aimable modèle, vous ne me verrez plus que repentante et vertueuse. O Justine ! ô toi, qui deviens si nécessaire à ma conversion ! Voudrais-tu consentir à venir partager ma retraite ; je t’aurais sous mes yeux ; et les grands exemples que je recevrai sans cesse de toi, perfectionneront bientôt l’ouvrage de la réflexion. Hélas ! madame, répondit Justine, je ne suis pas faite pour donner des exemples ; et si votre conversion est réelle, c’est à l’Etre-Suprême que vous la devez, et non pas à moi ; faible et fragile créature, je suis bien loin de ce qu’il faut pour devenir un modèle ; et c’est vous, madame, vous qui m’en servirez, si vous écoutez jusqu’au bout la voix du ciel qui tonne dans votre ame. Je vous remercie de l’asile que vous m’offrez ; tant que je pourrai vous être utile, madame, sans contrarier mes principes, ordonnez, je suis à vos ordres ; et ma reconnaissance et mes faibles services acquitteront, s’il se peut, vos bienfaits. La Desroches, prévenue par Delmonse, eut assez de sang-froid pour ne pas éclater à cette comédie ; elle félicita Justine de son bonheur : ce que devait la jeune personne est aussi-tôt acquitté, et l’on part.

Madame Delmonse occupait une maison délicieuse : des valets, du train, des chevaux, les meubles les plus riches, apprirent bientôt à Justine qu’elle était chez une des femmes les plus opulentes de Paris.

Par reconnaissance pour de plus anciens domestiques, dit la Delmonse, dès qu’elle tint Justine, il ne m’est pas possible de vous élever sur-le-champ aux premiers emplois de ma maison ; mais vous y parviendrez, mon ange ; et, quelque subalterne que soit, en attendant, celui que je vous donne, croyez que je n’en aurai pas moins de considération pour vous. Je ferai tout, madame, dit Justine ; trop heureuse de trouver au moins la vie et l’honneur dans votre maison. Vous serez ma fille de garde-robe, mon enfant, reprit la Delmonse ; tout ce qui tient à la propreté de cette partie vous regardera, et si vous vous conduisez bien, avant un an je vous élève au poste de ma troisième femme. Oh ! madame, répondit Justine, confuse… je n’aurais pas cru… — Ah ! je le vois, de l’orgueil, Justine ; sont-ce donc là les vertus que j’attendais de vous ? — Vous avez raison, madame, l’humilité doit être la première, c’est celle au moins de mon état et de mes malheurs ; ordonnez qu’on me mette au fait de mes devoirs, et soyez sûre de mon exactitude à les remplir. Je vais vous y mettre moi-même, ma chère fille, répondit la Delmonse, en conduisant Justine dans deux cabinets pratiqués derrière la niche de glace du boudoir élégant de cette sibarite ; tenez, voilà les lieux dont le soin vous regarde. Celui-ci, continua-t-elle, en lui ouvrant un de ces deux cabinets, orné de bidets et de baignoires, celui-ci n’est que de propreté ; il ne s’agit que de vider et de remplir. Cet autre, continue Delmonse, en ouvrant le second est d’un détail un peu moins honnête ; vous le voyez, c’est une chaise percée : voilà bien des lieux à l’anglaise, mais je préfère ce fauteuil ; vous devinez, ma fille, le soin que vous devez en avoir, ainsi que des autres vases de porcelaines, destinés à de plus minces besoins. Il y a encore une chose dont il faut que je vous prévienne ; c’est une délicatesse, je le sais, mais elle est devenue habitude chez moi, et je ne m’en priverais pas sans chagrin. — Et de quoi s’agit-il, madame ? — Il faut être toujours là quand j’opère, et… je vais te dire le reste à l’oreille, mon enfant ; car, quand on est vertueuse, on rougit de l’obligation où l’on est de faire de semblables aveux. Il faut, avec le coton que tu vois dans cette armoire de bois d’acajou, purifier… nétoyer les taches qu’entraînent nécessairement avec eux ces sales nécessités de la nature. — Moi-même, madame ? — Oui, mon enfant, toi-même : celle qui t’a devancée faisait bien pis ; mais, toi, ma chère Justine, je te respecte, tu es vertueuse, cela m’en impose. — Eh ! que faisait-elle donc, celle qui était avant moi ? — La même chose avec sa langue. — Ah ! madame. — Oui, je sens bien que c’est dur ; voilà où nous conduisent le luxe, la mollesse, et l’oubli de tous les devoirs sociaux ; quand on en est là, on s’accoutume à ne regarder tout ce qui nous entoure que comme des objets faits pour nous être asservis… Un grand nom, cent mille livres de rente, de la considération, du crédit ; voilà ce qui nous mène à ces derniers degrés de la corruption réfléchie : mais je me corrige, ma chère, je me convertis, en honneur, et ton sublime exemple va consolider le miracle. Vous serez nourrie, Justine vous mangerez avec mes femmes, et vous gagnerez cent écus par an ; cela vous arrange-t-il ? Hélas ! madame, dit Justine, l’infortune ne marchande jamais ; tous les secours qui lui sont offerts lui conviennent ; mais sa reconnaissance se proportionne et à l’espèce des services qu’on lui rend, et à la manière dont ils sont rendus. On ! vous serez contente de tout cela, Justine, je vous le promets, répondit Delmonse ; il n’y a que mes habitudes auxquelles je vous prie de ne pas me faire renoncer… Ah ! j’oubliais de vous montrer votre chambre, elle tient à ces deux cabinets, absolument retranchée derrière eux ; c’est une espèce de forteresse… d’ailleurs jolie, un bon lit… à ma sonnette en cas de besoin, vous le voyez ; je vous laisse chez vous, mon cœur, en me félicitant d’avoir pu faire quelque chose qui vous soit agréable.

Justine ne fut pas plutôt seule, que sa profonde sensibilité lui arracha de nouvelles larmes. Eh quoi ! disoit-elle, en voyant l’avilissement de son sort, cette femme qui me retire, à ce qu’elle prétend, dans sa maison par estime pour ma vertu, se plaît pourtant à m’avilir au point de me destiner un emploi aussi bas que celui que sa fierté me propose ! Et pourquoi donc, dès que tous les individus se ressemblent, faut-il qu’il y en ait de condamnés à rendre aux autres des services aussi humilians que ceux-là ? O douce égalité de la nature ! ne regnerez-vousdonc jamais chez les hommes ?

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