Author: | Bakounine | ISBN: | 9781909053212 |
Publisher: | Les Editions de Londres | Publication: | June 17, 2012 |
Imprint: | Les Editions de Londres | Language: | French |
Author: | Bakounine |
ISBN: | 9781909053212 |
Publisher: | Les Editions de Londres |
Publication: | June 17, 2012 |
Imprint: | Les Editions de Londres |
Language: | French |
Dieu et l’Etat est un essai politique et philosophique de Mikhaïl Bakounine. En une centaine de pages à la structure un peu déroutante, mais à la cohérence surprenante, pour celui qui ne se voyait pas philosophe ou penseur, mais bien un homme d’action, Bakounine dénonce les deux bêtes noires de l’homme, ses deux oppresseurs historiques, l’Eglise et l’Etat. Mais il s’en prend aussi au gouvernement de savants, dont, visionnaire, il devine déjà l’émergence tyrannique derrière les habits révolutionnaires ou académiques. Les Editions de Londres font le lien dans la préface avec la pensée de Castoriadis, et nous invitent à revenir aux bases de la démocratie, celle d’un gouvernement de citoyens où les spécialistes, les technocrates, les bureaucrates de tous poils sont au service du peuple, et non pas l’inverse. Après Dieu et l’Etat, on comprend mieux à quel point, Bakounine, ce chevalier errant de la liberté, cet anti-doctrinaire invétéré, est un peu l’antithèse de Marx. Dieu et l’Etat est un grand moment de liberté, la mienne, la votre, la notre : « La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. »
Dieu et l’Etat est un essai politique et philosophique de Mikhaïl Bakounine. En une centaine de pages à la structure un peu déroutante, mais à la cohérence surprenante, pour celui qui ne se voyait pas philosophe ou penseur, mais bien un homme d’action, Bakounine dénonce les deux bêtes noires de l’homme, ses deux oppresseurs historiques, l’Eglise et l’Etat. Mais il s’en prend aussi au gouvernement de savants, dont, visionnaire, il devine déjà l’émergence tyrannique derrière les habits révolutionnaires ou académiques. Les Editions de Londres font le lien dans la préface avec la pensée de Castoriadis, et nous invitent à revenir aux bases de la démocratie, celle d’un gouvernement de citoyens où les spécialistes, les technocrates, les bureaucrates de tous poils sont au service du peuple, et non pas l’inverse. Après Dieu et l’Etat, on comprend mieux à quel point, Bakounine, ce chevalier errant de la liberté, cet anti-doctrinaire invétéré, est un peu l’antithèse de Marx. Dieu et l’Etat est un grand moment de liberté, la mienne, la votre, la notre : « La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. »