Oublier ses certitudes et s’ouvrir aux autres
S’engager dans l’action bénévole suscite, à un moment ou un autre, le doute sur le bien fondé de son action. Ce formidable récit offre à ces interrogations légitimes une réponse concrète et simple. Michel Damblant rassure dès les premières lignes. À tous ceux qui hésiteraient à donner à d’autres hommes, proches et moins proches, leur temps, le fruit de leurs expériences, leur capacité d’écoute, il apporte avec humour la démonstration des joies qui en résultent : celles du plaisir de partager, celles du bonheur d’être utile, celles d’une curiosité sans cesse sollicitée.
Par son expérience dans l’apprentissage des techniques du maraîchage et la restauration de barrages au Niger et au Mali, Michel Damblant répond à l’un des tout premiers besoins humains : se nourrir et maîtriser l’eau sans laquelle il n’est pas de vie possible. Ces Jardins au Sahara nous invitent à vivre, comme son auteur, de telles expériences, autant d’occasions de mesurer combien les hommes rencontrés sont à la fois si différents et si semblables ; combien leurs cultures sont riches et touchent à la fois l’esprit et le cœur de ceux qui veulent bien oublier un peu de leurs certitudes.
Un récit engagé et empreint d’optimisme
EXTRAIT
Sous prétexte de chercher l’inspiration, me revoilà sur les montagnes de l’Aïr, au Nord Niger. Protégé de l’harmattan par les énormes blocs de lave au-dessus des jardins de Diatafane, je tente un pastel. Ma main crayonne les ombres bleues des dattiers ; mes pensées me ramènent aux requêtes de l’instituteur. Pourquoi s’adresse-t-il à moi avec autant d’insistance pour financer le jardin potager de son école ?
Pas d’autres clients sans doute ; les visiteurs ne sont pas légion dans la contrée : la rébellion touareg a isolé le pays entre 1990 et 1999. Malgré les accords de paix, la mise aux normes du tarmac d’Agadez n’est pas terminée. Je suis venu cette année avec un Fokker d’Air Algérie depuis Tamanrasset, les gros-porteurs ne peuvent pas se poser.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Michel Damblant vit à Belle-Île-en-Mer. Paysagiste de profession aujourd’hui retraité, il est engagé depuis douze ans au Niger et au Mali où il apporte son expérience face aux problèmes alimentaires de peuples oubliés. Outre la création de jardins pédagogiques, il a mené plusieurs projets d’amélioration des retenues d’eau potable en partenariat avec l’ONG AGIRabcd.
Oublier ses certitudes et s’ouvrir aux autres
S’engager dans l’action bénévole suscite, à un moment ou un autre, le doute sur le bien fondé de son action. Ce formidable récit offre à ces interrogations légitimes une réponse concrète et simple. Michel Damblant rassure dès les premières lignes. À tous ceux qui hésiteraient à donner à d’autres hommes, proches et moins proches, leur temps, le fruit de leurs expériences, leur capacité d’écoute, il apporte avec humour la démonstration des joies qui en résultent : celles du plaisir de partager, celles du bonheur d’être utile, celles d’une curiosité sans cesse sollicitée.
Par son expérience dans l’apprentissage des techniques du maraîchage et la restauration de barrages au Niger et au Mali, Michel Damblant répond à l’un des tout premiers besoins humains : se nourrir et maîtriser l’eau sans laquelle il n’est pas de vie possible. Ces Jardins au Sahara nous invitent à vivre, comme son auteur, de telles expériences, autant d’occasions de mesurer combien les hommes rencontrés sont à la fois si différents et si semblables ; combien leurs cultures sont riches et touchent à la fois l’esprit et le cœur de ceux qui veulent bien oublier un peu de leurs certitudes.
Un récit engagé et empreint d’optimisme
EXTRAIT
Sous prétexte de chercher l’inspiration, me revoilà sur les montagnes de l’Aïr, au Nord Niger. Protégé de l’harmattan par les énormes blocs de lave au-dessus des jardins de Diatafane, je tente un pastel. Ma main crayonne les ombres bleues des dattiers ; mes pensées me ramènent aux requêtes de l’instituteur. Pourquoi s’adresse-t-il à moi avec autant d’insistance pour financer le jardin potager de son école ?
Pas d’autres clients sans doute ; les visiteurs ne sont pas légion dans la contrée : la rébellion touareg a isolé le pays entre 1990 et 1999. Malgré les accords de paix, la mise aux normes du tarmac d’Agadez n’est pas terminée. Je suis venu cette année avec un Fokker d’Air Algérie depuis Tamanrasset, les gros-porteurs ne peuvent pas se poser.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Michel Damblant vit à Belle-Île-en-Mer. Paysagiste de profession aujourd’hui retraité, il est engagé depuis douze ans au Niger et au Mali où il apporte son expérience face aux problèmes alimentaires de peuples oubliés. Outre la création de jardins pédagogiques, il a mené plusieurs projets d’amélioration des retenues d’eau potable en partenariat avec l’ONG AGIRabcd.