Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230002285290 |
Publisher: | Felipão | Publication: | April 21, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230002285290 |
Publisher: | Felipão |
Publication: | April 21, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Cette première partie du récit de Jules Verne retrace admirablement bien les épopées fantastiques des premiers explorateurs et navigateurs courageux et intrépides qui foulèrent des terres inconnues.
Cet ouvrage illustré nous transporte et nous imprègne profondément dans une ambiance toute particulière pendant ces moments historiques qui bouleversèrent l´histoire des civilisations.
Extrait : Le premier voyageur que l’histoire nous présente, dans l’ordre chronologique, c’est Hannon, que le sénat de Carthage envoya coloniser quelques portions des côtes occidentales de l’Afrique. La relation de cette expédition fut écrite en langue punique, et traduite en grec ; elle est connue sous le nom de Périple d’Hannon. A quelle époque vivait cet explorateur ? Les historiens ne sont pas d’accord. Mais la version la plus probable assigne la date de 505, avant Jésus-Christ, à son exploration des côtes africaines.
Hannon quitta Carthage avec une flotte de soixante vaisseaux de cinquante rames chacun, portant trente mille personnes, avec les vivres nécessaires à un long voyage. Ces émigrants, — on peut leur donner ce nom, — étaient destinés à peupler les villes nouvelles que les Carthaginois voulaient créer sur les côtes occidentales de la Lybie, c’est-à-dire de l’Afrique.
La flotte dépassa heureusement les Colonnes d’Hercule, ces montagnes de Gibraltar et de Ceuta qui commandent le détroit, et elle s’aventura sur l’Atlantique en descendant vers le sud. Deux jours après avoir franchi le détroit, Hannon mouilla en vue des côtes et fonda la ville de Thymatérion. Puis, il reprit la mer, doubla le cap Soloïs, créa de nouveaux comptoirs et s’avança jusqu’à l’embouchure d’un grand fleuve africain, sur les rives duquel campait une tribu de bergers nomades. Après avoir conclu un traité d’alliance avec ces bergers, le navigateur carthaginois continua son exploration vers le sud. Il arriva ainsi près de l’île de Cerne, située au fond d’une baie, dont la circonférence mesurait cinq stades, soit neuf cent vingt-cinq mètres. Suivant le journal d’Hannon, cette île serait placée, par rapport aux Colonnes d’Hercule, à une distance égale à celle qui sépare ces Colonnes de Carthage. Quelle est cette île ? Sans doute un îlot appartenant au groupe des Fortunées.
Cette première partie du récit de Jules Verne retrace admirablement bien les épopées fantastiques des premiers explorateurs et navigateurs courageux et intrépides qui foulèrent des terres inconnues.
Cet ouvrage illustré nous transporte et nous imprègne profondément dans une ambiance toute particulière pendant ces moments historiques qui bouleversèrent l´histoire des civilisations.
Extrait : Le premier voyageur que l’histoire nous présente, dans l’ordre chronologique, c’est Hannon, que le sénat de Carthage envoya coloniser quelques portions des côtes occidentales de l’Afrique. La relation de cette expédition fut écrite en langue punique, et traduite en grec ; elle est connue sous le nom de Périple d’Hannon. A quelle époque vivait cet explorateur ? Les historiens ne sont pas d’accord. Mais la version la plus probable assigne la date de 505, avant Jésus-Christ, à son exploration des côtes africaines.
Hannon quitta Carthage avec une flotte de soixante vaisseaux de cinquante rames chacun, portant trente mille personnes, avec les vivres nécessaires à un long voyage. Ces émigrants, — on peut leur donner ce nom, — étaient destinés à peupler les villes nouvelles que les Carthaginois voulaient créer sur les côtes occidentales de la Lybie, c’est-à-dire de l’Afrique.
La flotte dépassa heureusement les Colonnes d’Hercule, ces montagnes de Gibraltar et de Ceuta qui commandent le détroit, et elle s’aventura sur l’Atlantique en descendant vers le sud. Deux jours après avoir franchi le détroit, Hannon mouilla en vue des côtes et fonda la ville de Thymatérion. Puis, il reprit la mer, doubla le cap Soloïs, créa de nouveaux comptoirs et s’avança jusqu’à l’embouchure d’un grand fleuve africain, sur les rives duquel campait une tribu de bergers nomades. Après avoir conclu un traité d’alliance avec ces bergers, le navigateur carthaginois continua son exploration vers le sud. Il arriva ainsi près de l’île de Cerne, située au fond d’une baie, dont la circonférence mesurait cinq stades, soit neuf cent vingt-cinq mètres. Suivant le journal d’Hannon, cette île serait placée, par rapport aux Colonnes d’Hercule, à une distance égale à celle qui sépare ces Colonnes de Carthage. Quelle est cette île ? Sans doute un îlot appartenant au groupe des Fortunées.