Considerations sur quelques ecoles poetiques contemporaines
Fiction & Literature, Classics, Historical, Nonfiction, History
| Author: | Pierre de Bouchaud | ISBN: | 1230000232952 |
| Publisher: | Pierre de Bouchaud | Publication: | April 13, 2014 |
| Imprint: | Language: | French |
| Author: | Pierre de Bouchaud |
| ISBN: | 1230000232952 |
| Publisher: | Pierre de Bouchaud |
| Publication: | April 13, 2014 |
| Imprint: | |
| Language: | French |
EXTRAIT:
La poésie accomplit actuellement une évolution fort intéressante. D’une part, voici le groupe des poètes immuablement attachés aux règles classiques et parnassiennes ; d’autre part, voici les novateurs qui, avec M. Adolphe Boschot, réclament quelques adoucissements à la sévère intransigeance des règles prosodiques ; enfin, voici les partisans du vers libre qui, avec MM. Kahn et Vielé-Griffin, parmi bien d’autres, demandent l’entier rejet de règles imposant aux vers un nombre déterminé de pieds.
À vrai dire, ces divergences ne sont pas nouvelles. Il y eut de tout temps, en matière poétique, les novateurs et les conservateurs, les anciens et les modernes. Dans la Vraie Histoire comique de Francion, composée par Charles Sorel, sieur de Souvigny, vers 1622, on trouve ce passage caractérisant la lutte de Malherbe contre Ronsard et son école :
EXTRAIT:
La poésie accomplit actuellement une évolution fort intéressante. D’une part, voici le groupe des poètes immuablement attachés aux règles classiques et parnassiennes ; d’autre part, voici les novateurs qui, avec M. Adolphe Boschot, réclament quelques adoucissements à la sévère intransigeance des règles prosodiques ; enfin, voici les partisans du vers libre qui, avec MM. Kahn et Vielé-Griffin, parmi bien d’autres, demandent l’entier rejet de règles imposant aux vers un nombre déterminé de pieds.
À vrai dire, ces divergences ne sont pas nouvelles. Il y eut de tout temps, en matière poétique, les novateurs et les conservateurs, les anciens et les modernes. Dans la Vraie Histoire comique de Francion, composée par Charles Sorel, sieur de Souvigny, vers 1622, on trouve ce passage caractérisant la lutte de Malherbe contre Ronsard et son école :
