Author: | Roland Barthes, Hervé Bazin, Alphonse Boudard | ISBN: | 9782403008203 |
Publisher: | Flammarion (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1978 |
Imprint: | Flammarion (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Roland Barthes, Hervé Bazin, Alphonse Boudard |
ISBN: | 9782403008203 |
Publisher: | Flammarion (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1978 |
Imprint: | Flammarion (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Comment travaillent les écrivains ? S’enquérir de la manière dont un auteur taille un crayon, de la couleur du papier qu’il utilise, de la marque de sa machine à écrire, tout cela constitue peut-être une voie d’approche détournée pour connaître davantage ce mystérieux pouvoir qu’un écrivain exerce sur ses lecteurs en assemblant des mots avec des mots. Chez certains auteurs interrogés par Jean-Louis de Rambures le travail s’accompagne d’un rituel quasi fétichiste : Roland Barthes change souvent de stylo, Hervé Bazin a transformé son bureau en laboratoire, Claude Lévi-Strauss travaille en musique tandis que Michel Butor exige le silence absolu et que Le Clezio prend soin d’ouvrir les fenêtres de la chambre où il écrit sur le vacarme de la rue. Au terme de son enquête, Jean-Louis de Rambures avoue n’avoir pas découvert la méthode de travail idéale pour écrire. Peut-être parce que ses interlocuteurs sont, eux aussi, à sa recherche et que, s’ils écrivent, c’est afin d’essayer de trouver cette méthode idéale qui les protégerait d’une angoisse qui leur est commune.
Comment travaillent les écrivains ? S’enquérir de la manière dont un auteur taille un crayon, de la couleur du papier qu’il utilise, de la marque de sa machine à écrire, tout cela constitue peut-être une voie d’approche détournée pour connaître davantage ce mystérieux pouvoir qu’un écrivain exerce sur ses lecteurs en assemblant des mots avec des mots. Chez certains auteurs interrogés par Jean-Louis de Rambures le travail s’accompagne d’un rituel quasi fétichiste : Roland Barthes change souvent de stylo, Hervé Bazin a transformé son bureau en laboratoire, Claude Lévi-Strauss travaille en musique tandis que Michel Butor exige le silence absolu et que Le Clezio prend soin d’ouvrir les fenêtres de la chambre où il écrit sur le vacarme de la rue. Au terme de son enquête, Jean-Louis de Rambures avoue n’avoir pas découvert la méthode de travail idéale pour écrire. Peut-être parce que ses interlocuteurs sont, eux aussi, à sa recherche et que, s’ils écrivent, c’est afin d’essayer de trouver cette méthode idéale qui les protégerait d’une angoisse qui leur est commune.