Author: | Robert Louis Stevenson | ISBN: | 1230001070705 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 8, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Robert Louis Stevenson |
ISBN: | 1230001070705 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 8, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Catriona ou Les Aventures de David Balfour, est un roman d'aventures du romancier, poète et voyageur écossais Robert Louis Stevenson (1850 – 1894).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Après avoir récupéré sa fortune, David Balfour, recherché comme complice dans l'affaire du meurtre d'Appin, se rend auprès de l'avocat général, lord Prestongrange, muni d'une lettre de recommandation d'un lointain cousin, pour lui exposer l'affaire, et tenter de disculper James Stewart et Alan Breck. Prestongrange se prend de sympathie pour lui et croit à son innocence, mais tente de le dissuader de témoigner, pour des raisons politiques. Devant son obstination, il laisse son adjoint, Simon Fraser, tenter de l'effrayer, sans plus de succès. Lors de ses allées et venues chez l'avocat général, il fait la connaissance d'une très jeune fille, Catriona Drummond, dont le père, James More, est emprisonné pour trahison. Il en tombe amoureux ; Catriona, de son côté, ne semble pas insensible au jeune homme...
Extrait :
Le 25 août 1751, vers deux heures de l’après-midi, moi, David Balfour, sortant de la Banque des Toiles Britanniques où je venais pour la première fois de toucher mes revenus, suivi d’un employé qui portait mon argent, je me vis saluer par les principaux commerçants qui, du seuil de leurs portes, me regardaient passer. Deux jours avant, et même pas plus tard que la veille au matin, je n’étais qu’un vagabond errant sur les chemins, vêtu de haillons et arrivé à mon dernier shilling. J’avais pour compagnon un proscrit, condamné pour rébellion et ma tête était mise à prix à cause d’un crime qui mettait tout le pays en rumeur. Aujourd’hui, je me trouvais tout à coup héritier des biens que je tenais de ma naissance, et même grand propriétaire. J’entrais dans la ville accompagné du porteur chargé de mon argent, des lettres de recommandation plein mes poches, enfin, comme dit le proverbe, avec tous les atouts dans mon jeu.
Cette belle médaille avait malheureusement son revers ; d’une part, la difficile et dangereuse affaire que j’avais sur les bras ; d’autre part, l’endroit où je me trouvais. La grande ville noire, le nombre, le mouvement, le bruit des passants, tout m’apparaissait comme un monde nouveau après les marécages, les pentes abruptes et les calmes paysages qui m’étaient familiers. La foule des bourgeois surtout me déconcertait ; le fils de Rankeillor, qui m’avait passé ses habite, était petit et mince, ses vêtements joignaient à peine sur moi ; il était évident que je n’étais pas vêtu comme un rentier et je risquais d’attirer l’attention du public. Aussi, je résolus de me procurer sans retard des habits à ma taille et, en attendant, je me mis à marcher côte à côte avec mon porteur, lui glissant familièrement la main sous le bras comme si nous eussions été une paire d’amis...
Catriona ou Les Aventures de David Balfour, est un roman d'aventures du romancier, poète et voyageur écossais Robert Louis Stevenson (1850 – 1894).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Après avoir récupéré sa fortune, David Balfour, recherché comme complice dans l'affaire du meurtre d'Appin, se rend auprès de l'avocat général, lord Prestongrange, muni d'une lettre de recommandation d'un lointain cousin, pour lui exposer l'affaire, et tenter de disculper James Stewart et Alan Breck. Prestongrange se prend de sympathie pour lui et croit à son innocence, mais tente de le dissuader de témoigner, pour des raisons politiques. Devant son obstination, il laisse son adjoint, Simon Fraser, tenter de l'effrayer, sans plus de succès. Lors de ses allées et venues chez l'avocat général, il fait la connaissance d'une très jeune fille, Catriona Drummond, dont le père, James More, est emprisonné pour trahison. Il en tombe amoureux ; Catriona, de son côté, ne semble pas insensible au jeune homme...
Extrait :
Le 25 août 1751, vers deux heures de l’après-midi, moi, David Balfour, sortant de la Banque des Toiles Britanniques où je venais pour la première fois de toucher mes revenus, suivi d’un employé qui portait mon argent, je me vis saluer par les principaux commerçants qui, du seuil de leurs portes, me regardaient passer. Deux jours avant, et même pas plus tard que la veille au matin, je n’étais qu’un vagabond errant sur les chemins, vêtu de haillons et arrivé à mon dernier shilling. J’avais pour compagnon un proscrit, condamné pour rébellion et ma tête était mise à prix à cause d’un crime qui mettait tout le pays en rumeur. Aujourd’hui, je me trouvais tout à coup héritier des biens que je tenais de ma naissance, et même grand propriétaire. J’entrais dans la ville accompagné du porteur chargé de mon argent, des lettres de recommandation plein mes poches, enfin, comme dit le proverbe, avec tous les atouts dans mon jeu.
Cette belle médaille avait malheureusement son revers ; d’une part, la difficile et dangereuse affaire que j’avais sur les bras ; d’autre part, l’endroit où je me trouvais. La grande ville noire, le nombre, le mouvement, le bruit des passants, tout m’apparaissait comme un monde nouveau après les marécages, les pentes abruptes et les calmes paysages qui m’étaient familiers. La foule des bourgeois surtout me déconcertait ; le fils de Rankeillor, qui m’avait passé ses habite, était petit et mince, ses vêtements joignaient à peine sur moi ; il était évident que je n’étais pas vêtu comme un rentier et je risquais d’attirer l’attention du public. Aussi, je résolus de me procurer sans retard des habits à ma taille et, en attendant, je me mis à marcher côte à côte avec mon porteur, lui glissant familièrement la main sous le bras comme si nous eussions été une paire d’amis...