Author: | Micheline TRACCOËN | ISBN: | 1230000228793 |
Publisher: | Editions L@ Liseuse | Publication: | March 27, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Micheline TRACCOËN |
ISBN: | 1230000228793 |
Publisher: | Editions L@ Liseuse |
Publication: | March 27, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Une romance et une aventure policière échevelée.
Voici une intrigue entre suspens et romance qui vous fera passer un excellent moment de détente !
La vie tranquille de Marianne, jeune mère de famille, bascule irrémédiablement par une belle soirée de septembre.
Enlevée par un groupe, elle fait l'objet d'un chantage incompréhensible. Son mari et sa belle sœur sont-ils mêlés à cette sombre affaire ?
Avec son caractère têtu, énergique et son franc-parler, Marianne n’est pas une captive facile et elle donne du fil à retordre à ses ravisseurs.
Mais l'un d’eux semble étrangement concerné par sa sécurité.
Jusqu’où peut-il aller pour l'aider ? Et pour quelle raison ?
Marianne réussira-t-elle reprendre le cours de sa vie là où il s'était arrêté ?
C’est sans compter sur une rencontre inattendue qui pourrait bien remettre toute sa vie en question.
Comment se défaire des liens du passé ?
Pourquoi vouloir sauver son ravisseur ?
Avec le sens de l'aventure et des rebondissements, Micheline Traccoën nous offre une première romance à suspense, très réussie.
Sans prétention littéraire, mais avec le souhait de vous plonger la tête la première dans les aventures et les mésaventure de l'héroïne ; et de vous faire passer un moment "d'évasion" !
Captive est un roman que l'on peut mettre entre toutes les mains.
L'héroïne féminine, spontanée et intrépide séduira tout particulièrement le public féminin, mais pas seulement !
Extrait :
Nous devions donc partir rapidement. Dieuvel ferma le refuge et Cyril demanda compatissant.
— Est-ce que cela va aller, Marianne ?
Je ne répondis pas à cette question. C’était tellement évident que cela n’allait pas, mais alors, pas du tout… Mon moral était au plus bas, et la perspective de grimper le petit chemin pentu qui se trouvait à quelques mètres me donnait envie de me coucher sur le sol rocailleux et d’attendre que survienne la mort libératrice ou de préférence une civière confortable portée par quatre hommes vigoureux. Il n’en fut rien.
Nous nous mîmes en marche. Moi, avec mes espadrilles trop grandes, mon jean retroussé jusqu’aux genoux et eux, chargés comme des bourriques, mais les pieds confortablement installés dans d’énormes chaussures de montagne. Leur force, leur entraînement sportif et leur détermination leur firent entamer d’un pas alerte le raidillon.
Je dus suivre cahin-caha, tirée, poussée par les uns ou les autres. À tour de rôle, Paul ou Joseph me tendaient leur main pour m’aider à franchir quelques passages difficiles. Cyril ouvrait la marche et Dieuvel la fermait, mais ni l’un ni l’autre ne se souciait de ma personne.
En chemin, Joseph crut bon de me raconter comment Dieuvel était intervenu pour me porter secours.
Les bandits fuyant d’un côté, il s’était précipité en direction du ravin avec l’espoir que je n’avais pas fait le grand saut.
Rejoint par les trois amis, ensemble, ils avaient cherché, un long moment avant de m’apercevoir sur une corniche trois mètres en contrebas, sans connaissance. Inquiet, Dieuvel, était descendu sur cette saillie très étroite et avait fait un rapide diagnostic de mon état de santé. Rassuré et avec leur aide, il m’avait hissé hors du trou et m’avait porté jusqu’au refuge, ne laissant ce soin à personne d’autre.
Après une rude grimpée, le chemin longea plus doucement une petite vallée. Mes muscles s’étaient réchauffés et je ne ressentais plus leurs contractures. J’avançais lentement et sans rechigner. Mais très vite je râlai lorsque le chemin cessa d’être une tranquille promenade, pour s’élancer à l’assaut de la montagne au milieu de rochers et frôler insouciant, les bords d’un ravin. Il grimpait, redescendait, s’enfonçait derrière des murailles de pierres ou disparaissait sous des arbrisseaux sur lesquels je me blessais les mains lorsque par crainte, je m’accrochais à leurs branches, tantôt à genoux pour grimper ou sur les fesses pour descendre quelques déclinaisons abruptes. De temps à autre, les hommes s’arrêtaient pour me permettre de souffler un peu.
Au bout de deux heures de cette marche forcée, je n’en pouvais plus et je réclamai à corps et à cris des pauses plus longues. Paul fut le premier à montrer de l’agacement.
— Ce n’est pas possible à ce rythme nous n’arriverons jamais avant la nuit…
Il prit les autres à témoin en me désignant.
— Affublée comme elle est et dans cet état, elle ne pourra pas continuer à suivre à cette vitesse !
— Il le faudra ! lui répondit Dieuvel, péremptoire. Puis s’adressant à moi, — Nous ne devons pas traîner, il ne faut pas laisser aux autres le temps de nous couper la route.
Une romance et une aventure policière échevelée.
Voici une intrigue entre suspens et romance qui vous fera passer un excellent moment de détente !
La vie tranquille de Marianne, jeune mère de famille, bascule irrémédiablement par une belle soirée de septembre.
Enlevée par un groupe, elle fait l'objet d'un chantage incompréhensible. Son mari et sa belle sœur sont-ils mêlés à cette sombre affaire ?
Avec son caractère têtu, énergique et son franc-parler, Marianne n’est pas une captive facile et elle donne du fil à retordre à ses ravisseurs.
Mais l'un d’eux semble étrangement concerné par sa sécurité.
Jusqu’où peut-il aller pour l'aider ? Et pour quelle raison ?
Marianne réussira-t-elle reprendre le cours de sa vie là où il s'était arrêté ?
C’est sans compter sur une rencontre inattendue qui pourrait bien remettre toute sa vie en question.
Comment se défaire des liens du passé ?
Pourquoi vouloir sauver son ravisseur ?
Avec le sens de l'aventure et des rebondissements, Micheline Traccoën nous offre une première romance à suspense, très réussie.
Sans prétention littéraire, mais avec le souhait de vous plonger la tête la première dans les aventures et les mésaventure de l'héroïne ; et de vous faire passer un moment "d'évasion" !
Captive est un roman que l'on peut mettre entre toutes les mains.
L'héroïne féminine, spontanée et intrépide séduira tout particulièrement le public féminin, mais pas seulement !
Extrait :
Nous devions donc partir rapidement. Dieuvel ferma le refuge et Cyril demanda compatissant.
— Est-ce que cela va aller, Marianne ?
Je ne répondis pas à cette question. C’était tellement évident que cela n’allait pas, mais alors, pas du tout… Mon moral était au plus bas, et la perspective de grimper le petit chemin pentu qui se trouvait à quelques mètres me donnait envie de me coucher sur le sol rocailleux et d’attendre que survienne la mort libératrice ou de préférence une civière confortable portée par quatre hommes vigoureux. Il n’en fut rien.
Nous nous mîmes en marche. Moi, avec mes espadrilles trop grandes, mon jean retroussé jusqu’aux genoux et eux, chargés comme des bourriques, mais les pieds confortablement installés dans d’énormes chaussures de montagne. Leur force, leur entraînement sportif et leur détermination leur firent entamer d’un pas alerte le raidillon.
Je dus suivre cahin-caha, tirée, poussée par les uns ou les autres. À tour de rôle, Paul ou Joseph me tendaient leur main pour m’aider à franchir quelques passages difficiles. Cyril ouvrait la marche et Dieuvel la fermait, mais ni l’un ni l’autre ne se souciait de ma personne.
En chemin, Joseph crut bon de me raconter comment Dieuvel était intervenu pour me porter secours.
Les bandits fuyant d’un côté, il s’était précipité en direction du ravin avec l’espoir que je n’avais pas fait le grand saut.
Rejoint par les trois amis, ensemble, ils avaient cherché, un long moment avant de m’apercevoir sur une corniche trois mètres en contrebas, sans connaissance. Inquiet, Dieuvel, était descendu sur cette saillie très étroite et avait fait un rapide diagnostic de mon état de santé. Rassuré et avec leur aide, il m’avait hissé hors du trou et m’avait porté jusqu’au refuge, ne laissant ce soin à personne d’autre.
Après une rude grimpée, le chemin longea plus doucement une petite vallée. Mes muscles s’étaient réchauffés et je ne ressentais plus leurs contractures. J’avançais lentement et sans rechigner. Mais très vite je râlai lorsque le chemin cessa d’être une tranquille promenade, pour s’élancer à l’assaut de la montagne au milieu de rochers et frôler insouciant, les bords d’un ravin. Il grimpait, redescendait, s’enfonçait derrière des murailles de pierres ou disparaissait sous des arbrisseaux sur lesquels je me blessais les mains lorsque par crainte, je m’accrochais à leurs branches, tantôt à genoux pour grimper ou sur les fesses pour descendre quelques déclinaisons abruptes. De temps à autre, les hommes s’arrêtaient pour me permettre de souffler un peu.
Au bout de deux heures de cette marche forcée, je n’en pouvais plus et je réclamai à corps et à cris des pauses plus longues. Paul fut le premier à montrer de l’agacement.
— Ce n’est pas possible à ce rythme nous n’arriverons jamais avant la nuit…
Il prit les autres à témoin en me désignant.
— Affublée comme elle est et dans cet état, elle ne pourra pas continuer à suivre à cette vitesse !
— Il le faudra ! lui répondit Dieuvel, péremptoire. Puis s’adressant à moi, — Nous ne devons pas traîner, il ne faut pas laisser aux autres le temps de nous couper la route.