Author: | Léon Tolstoï | ISBN: | 1230000255304 |
Publisher: | NA | Publication: | July 25, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Léon Tolstoï |
ISBN: | 1230000255304 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 25, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Cinq riches jeunes gens arrivaient, vers trois heures du matin, pour s’amuser, dans un bal de Pétersbourg.
On buvait beaucoup de Champagne, la plupart des hommes étaient jeunes, les filles jolies, le piano et le violon jouaient polka sur polka, les danses et le bruit ne cessaient pas une minute ; mais un ennui planait, une gêne : il semblait à chacun, on ne sait pourquoi (comme il arrive souvent), que tout cela n’était point ce qu’il fallait.
Quelquefois ils se forçaient à rire ; mais cette gaîté factice était encore pire que l’ennui.
L’un des cinq jeunes gens, plus mécontent et de soi et des autres et de toute la fête — se leva avec un sentiment de dégoût, prit son chapeau et sortit dans l’intention de disparaître sans être remarqué.
Dans l’antichambre, personne ; mais dans la pièce voisine, derrière la porte, il entendit deux voix qui discutaient. Le jeune homme s’arrêta et se mit à écouter.
— On ne peut pas, il y a du monde, disait une voix de femme.
— Laissez-moi entrer, je vous en prie, je ne ferai rien, murmurait une suppliante voix d’homme.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: Cinq riches jeunes gens arrivaient, vers trois heures du matin, pour s’amuser, dans un bal de Pétersbourg.
On buvait beaucoup de Champagne, la plupart des hommes étaient jeunes, les filles jolies, le piano et le violon jouaient polka sur polka, les danses et le bruit ne cessaient pas une minute ; mais un ennui planait, une gêne : il semblait à chacun, on ne sait pourquoi (comme il arrive souvent), que tout cela n’était point ce qu’il fallait.
Quelquefois ils se forçaient à rire ; mais cette gaîté factice était encore pire que l’ennui.
L’un des cinq jeunes gens, plus mécontent et de soi et des autres et de toute la fête — se leva avec un sentiment de dégoût, prit son chapeau et sortit dans l’intention de disparaître sans être remarqué.
Dans l’antichambre, personne ; mais dans la pièce voisine, derrière la porte, il entendit deux voix qui discutaient. Le jeune homme s’arrêta et se mit à écouter.
— On ne peut pas, il y a du monde, disait une voix de femme.
— Laissez-moi entrer, je vous en prie, je ne ferai rien, murmurait une suppliante voix d’homme.