Author: | Raphaëlle Rérolle, Annie Ernaux | ISBN: | 9782842461935 |
Publisher: | Éditions de la Bibliothèque publique d’information | Publication: | January 17, 2014 |
Imprint: | Éditions de la Bibliothèque publique d’information | Language: | French |
Author: | Raphaëlle Rérolle, Annie Ernaux |
ISBN: | 9782842461935 |
Publisher: | Éditions de la Bibliothèque publique d’information |
Publication: | January 17, 2014 |
Imprint: | Éditions de la Bibliothèque publique d’information |
Language: | French |
Annie Ernaux naît en 1940 à Lillebonne et grandit à Yvetot en Normandie où ses parents tiennent un café-épicerie. Cet ancrage social et géographique marquera son œuvre. Après des études supérieures, elle obtient l’agrégation de lettres et devient enseignante. Ses premiers romans sont écrits à la première personne. Elle y transpose ses expériences d’enfant, d’adolescente et de jeune femme (Les Armoires vides, Ce qu’ils disent ou rien, La Femme gelée), marquées par le clivage entre le milieu social modeste et populaire de ses parents et l’environnement bourgeois de ses études. À partir de son récit La Place qui évoque son père et lui vaudra le prix Renaudot en 1984, elle renonce à tout recours à la fiction pour relater des éléments intimes : le « je » du texte correspond désormais à l’auteur. Avec une écriture sèche, sans ornementation stylistique, elle poursuit son investigation familiale, raconte des événements de sa vie, évoque sa mère dans Une femme, un avortement dans L’Événement, une histoire d’amour dans Passion simple, son cancer dans L’Usage de la photo. Dans un dernier livre, Les Années, elle revient sur soixante années de sa vie. Tous ses livres, qualifiés par elle-même d’« auto-socio-biographiques », ne cessent d’explorer l’intime et le social dans un même mouvement. « Écrire, dit-elle, c’est rechercher le réel parce que le réel n’est pas donné d’emblée. C’est un acte politique. »
Annie Ernaux naît en 1940 à Lillebonne et grandit à Yvetot en Normandie où ses parents tiennent un café-épicerie. Cet ancrage social et géographique marquera son œuvre. Après des études supérieures, elle obtient l’agrégation de lettres et devient enseignante. Ses premiers romans sont écrits à la première personne. Elle y transpose ses expériences d’enfant, d’adolescente et de jeune femme (Les Armoires vides, Ce qu’ils disent ou rien, La Femme gelée), marquées par le clivage entre le milieu social modeste et populaire de ses parents et l’environnement bourgeois de ses études. À partir de son récit La Place qui évoque son père et lui vaudra le prix Renaudot en 1984, elle renonce à tout recours à la fiction pour relater des éléments intimes : le « je » du texte correspond désormais à l’auteur. Avec une écriture sèche, sans ornementation stylistique, elle poursuit son investigation familiale, raconte des événements de sa vie, évoque sa mère dans Une femme, un avortement dans L’Événement, une histoire d’amour dans Passion simple, son cancer dans L’Usage de la photo. Dans un dernier livre, Les Années, elle revient sur soixante années de sa vie. Tous ses livres, qualifiés par elle-même d’« auto-socio-biographiques », ne cessent d’explorer l’intime et le social dans un même mouvement. « Écrire, dit-elle, c’est rechercher le réel parce que le réel n’est pas donné d’emblée. C’est un acte politique. »