Voyage sur les routes de l’acceptation de soi et de la vie
Dans la vie, il y a de ces rêves que l’on poursuit, qui vous échappent ou plutôt ne vous sourient pas, alors comme le dit Oscar Wilde : « il faut avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. »
Il fit quelques pas vers le lit, souleva le matelas et sortit une vieille hache rouillée qui avait servi lors des cinq dernières fêtes de Tabaski. Il envoya voler le rideau de la porte d’un revers de main, sortit de la chambre et alla directement à celle de Bala et cousins. Il ne daigna même pas frapper à la porte, de sa main gauche, il saisit le poignet et tira violemment le volet qui alla se projeter sur le mur. Le bruit était si fort que ceux qui étaient dans la chambre sursautèrent, et ils n’eurent pas le temps de se poser des questions sur l’auteur de cet acte, que le père de Nafi fit irruption dans la chambre. A sa main droite pendait la hache rouillée.
Un recueil de nouvelles palpitantes !
EXTRAIT
Il y a dans la vie, ceux pour qui la vie est un fardeau, et ceux qui sont un fardeau pour la vie.
Mais toujours est-il que quand on accepte son destin, ce fardeau en devient plus léger.
Le destin est l’ensemble des événements qui composent la vie d’un être, selon le « Robert », mais certains l’ont plus tragique que d’autres ; c’est le cas de ceux qui sont handicapés à vie et se doivent de vivre le restant de leurs jours avec leur sort.
Modibo et Bakary sont dans le même cas puisque tous les deux sont atteints de cécité depuis leur naissance sur les rives du fleuve Joliba. Et comme dit l’adage, ceux qui se ressemblent s’assemblent.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Diamil Moustapha Ciss est un auteur sénégalais né en 1976 à Dakar, autodidacte en écriture prosaïque et poétique. Après avoir passé neuf ans sur les bancs de l'école, il se retrouva dans le monde de l'ouvrage à l'âge de quinze ans. Sa bonne disposition en français et son amour de la lecture lui permirent de beaucoup apprendre sur le tas. C'est en 2007 qu'il commença à écrire des textes sous forme de poésie, et depuis 2010, il les interprète sur les scènes slam de Dakar via le collectif du « Vendredi slam ». Mais Diamil expérimente l’écriture sous toutes ses formes, il s’est également mis à écrire des nouvelles tirées d'histoires plus ou moins réelles et cocasses, des contes et des articles.
Voyage sur les routes de l’acceptation de soi et de la vie
Dans la vie, il y a de ces rêves que l’on poursuit, qui vous échappent ou plutôt ne vous sourient pas, alors comme le dit Oscar Wilde : « il faut avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. »
Il fit quelques pas vers le lit, souleva le matelas et sortit une vieille hache rouillée qui avait servi lors des cinq dernières fêtes de Tabaski. Il envoya voler le rideau de la porte d’un revers de main, sortit de la chambre et alla directement à celle de Bala et cousins. Il ne daigna même pas frapper à la porte, de sa main gauche, il saisit le poignet et tira violemment le volet qui alla se projeter sur le mur. Le bruit était si fort que ceux qui étaient dans la chambre sursautèrent, et ils n’eurent pas le temps de se poser des questions sur l’auteur de cet acte, que le père de Nafi fit irruption dans la chambre. A sa main droite pendait la hache rouillée.
Un recueil de nouvelles palpitantes !
EXTRAIT
Il y a dans la vie, ceux pour qui la vie est un fardeau, et ceux qui sont un fardeau pour la vie.
Mais toujours est-il que quand on accepte son destin, ce fardeau en devient plus léger.
Le destin est l’ensemble des événements qui composent la vie d’un être, selon le « Robert », mais certains l’ont plus tragique que d’autres ; c’est le cas de ceux qui sont handicapés à vie et se doivent de vivre le restant de leurs jours avec leur sort.
Modibo et Bakary sont dans le même cas puisque tous les deux sont atteints de cécité depuis leur naissance sur les rives du fleuve Joliba. Et comme dit l’adage, ceux qui se ressemblent s’assemblent.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Diamil Moustapha Ciss est un auteur sénégalais né en 1976 à Dakar, autodidacte en écriture prosaïque et poétique. Après avoir passé neuf ans sur les bancs de l'école, il se retrouva dans le monde de l'ouvrage à l'âge de quinze ans. Sa bonne disposition en français et son amour de la lecture lui permirent de beaucoup apprendre sur le tas. C'est en 2007 qu'il commença à écrire des textes sous forme de poésie, et depuis 2010, il les interprète sur les scènes slam de Dakar via le collectif du « Vendredi slam ». Mais Diamil expérimente l’écriture sous toutes ses formes, il s’est également mis à écrire des nouvelles tirées d'histoires plus ou moins réelles et cocasses, des contes et des articles.