La volonté d'une révolution culturelle et économique
[…] la véritable personnalité d’Adja, son attachement aux valeurs panafricaines et toute la souffrance qu’elle inspire quand elle lui parlait de l’Afrique qu’elle appelait Kama, son ancien nom, son véritable nom disait-elle. Son style de femme émancipée et libre, qui méprise toute présence étrangère, la condamne dans la haine. Elle souffre de la situation actuelle de ce continent et en a même honte. Elle trouve toujours, comme la plupart des intellectuels, un coupable en insistant, fouillant, jugeant le passé, l’histoire. Ils souffrent tous ! N’est-ce pas une perte de temps de vouloir rester victimes à tout prix ? Au contraire, le panafricanisme doit être compétitif et créatif entre les peuples, au lieu de se replier sur soi-même ; une sorte de révolution culturelle et économique, une union pour défendre des intérêts communs avec nos différences.
Un roman sur fond de panafricanisme, à ne pas manquer !
EXTRAIT
Nadjirou choisit toujours cet instant pour libérer son inspiration stagnante devant toute cette poésie. Elle se déverse imprévisiblement en flot sur ses pages avec l’énergie du moment qui absorbe les sens. Il sent l’atmosphère craquer à travers le souffle du vent, Le silence des arbres dominer et la nuit purifier les parfums. Une musique sinistre, amoureuse et volatile tue les secondes peu à peu dans un vide en concert. Et la symphonie se déchire par un quelconque mouvement sourd. Chaque chose, parfaitement à sa place. Le moindre bruit provoque une détonation. Une extrême folie qui réveille le monde entier. Il veut vaincre cette sensation normale de crainte du temps, ce temps matinal, cette brise triste, cette ville timide qui se réveille majestueusement en douce. À peine six heures et bientôt le jour ; bientôt le soleil, les visages, les pieds, le mouvement de plus en plus rapide, la vitesse, la hargne, la rage, l’adrénaline, la fatigue dopée, la course vers le monde ; bientôt les salutations, les angoisses, les gentillesses, les galanteries, l’amour, les politesses, les amitiés…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mory Diaw, nom d’auteur Mory Verbivor, né à Dakar, est professeur (titre) en maths / sciences de la vie et de la terre. Il a déjà publié deux recueils de poèmes / slam : « Les humeurs de ma plume » et « Illusion salvatrice d’un verbivor : cœur rêveur ».
La volonté d'une révolution culturelle et économique
[…] la véritable personnalité d’Adja, son attachement aux valeurs panafricaines et toute la souffrance qu’elle inspire quand elle lui parlait de l’Afrique qu’elle appelait Kama, son ancien nom, son véritable nom disait-elle. Son style de femme émancipée et libre, qui méprise toute présence étrangère, la condamne dans la haine. Elle souffre de la situation actuelle de ce continent et en a même honte. Elle trouve toujours, comme la plupart des intellectuels, un coupable en insistant, fouillant, jugeant le passé, l’histoire. Ils souffrent tous ! N’est-ce pas une perte de temps de vouloir rester victimes à tout prix ? Au contraire, le panafricanisme doit être compétitif et créatif entre les peuples, au lieu de se replier sur soi-même ; une sorte de révolution culturelle et économique, une union pour défendre des intérêts communs avec nos différences.
Un roman sur fond de panafricanisme, à ne pas manquer !
EXTRAIT
Nadjirou choisit toujours cet instant pour libérer son inspiration stagnante devant toute cette poésie. Elle se déverse imprévisiblement en flot sur ses pages avec l’énergie du moment qui absorbe les sens. Il sent l’atmosphère craquer à travers le souffle du vent, Le silence des arbres dominer et la nuit purifier les parfums. Une musique sinistre, amoureuse et volatile tue les secondes peu à peu dans un vide en concert. Et la symphonie se déchire par un quelconque mouvement sourd. Chaque chose, parfaitement à sa place. Le moindre bruit provoque une détonation. Une extrême folie qui réveille le monde entier. Il veut vaincre cette sensation normale de crainte du temps, ce temps matinal, cette brise triste, cette ville timide qui se réveille majestueusement en douce. À peine six heures et bientôt le jour ; bientôt le soleil, les visages, les pieds, le mouvement de plus en plus rapide, la vitesse, la hargne, la rage, l’adrénaline, la fatigue dopée, la course vers le monde ; bientôt les salutations, les angoisses, les gentillesses, les galanteries, l’amour, les politesses, les amitiés…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mory Diaw, nom d’auteur Mory Verbivor, né à Dakar, est professeur (titre) en maths / sciences de la vie et de la terre. Il a déjà publié deux recueils de poèmes / slam : « Les humeurs de ma plume » et « Illusion salvatrice d’un verbivor : cœur rêveur ».