Amalia n’a que 14 ans lorsqu’elle décide de partir en Angleterre pour réaliser ses rêves
"On ne reprochera certainement pas à Amalia de pécher par paresse : que d'énergie et de curiosité chez cette gamine de quatorze ans qui débarque à Londres seule et sans le sou, un jour de mars 1954 ! Il faut dire que, en rencontrant Victoria Brown - alerte octogénaire - à sa descente du train, elle ne pouvait pas mieux tomber. Apprentissage de la vie pour l'une, véritable renaissance pour l'autre, Station Victoria, d'Anne Cuneo, est l'histoire d'un double éveil et d'une amitié irremplaçable.
Le roman, écrit à la manière d'un journal, nous transporte dans des univers très britanniques : les courses de chevaux, les pubs et leurs compétitions de fléchettes, ou le rock'n'roll qui envahit peu à peu les clubs de jazz. Il y a l'apprentissage de la langue, aussi, des arts et de l'histoire. Apprentissage de l'amour encore, pour cette adolescente en quête d'une identité.
Miss Brown, sublime conseillère - autant en matière de sexe que de littérature -, nous plonge, elle, dans la société victorienne de sa jeunesse, la grande époque des colonies.
Avec Station Victoria, Anne Cuneo nous donne à savourer une histoire vivifiante, merveilleusement bien documentée." - Isabelle Fabrycy, Le Matin
Un magnifique parcours initiatique pour une jeune femme indépendante et ambitieuse dans une délicieuse ambiance britannique
EXTRAIT
Début mars.
Point du jour.
Je suis plantée devant la gare Victoria avec ma lourde valise en carton, les yeux pleins de larmes. Mon cerveau ose enfin formuler la question : « Et maintenant ? »
J’ai quatorze ans.
Depuis trois ans, j’ai mis de côté quelques centimes ici et là, parfois quelques francs, pour aller en Amérique. L’attente se prolongeant, j’ai fini par me faire à cette idée : je n’irais qu’à Londres. Et là, pas question de renoncer. Il faut que j’apprenne l’anglais, et vite, si je veux tenir mon programme – être mariée à vingt ans. Avec Gene Kelly, que j’ai vu dans Chantons sous la pluie. Il va de soi que Gene Kelly sera exactement le personnage de son film. Pour être remarquée, aimée, épousée, il me faut par conséquent apprendre l’anglais et la danse. Dans cette optique, Londres est une nécessité absolue.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Cela ressemble à un roman anglais, avec une multitude de personnages, des événements inattendus et une intrigue dont l’intérêt ne se dément jamais." - Juliette David, Suisse Magazine
A PROPOS DE L’AUTEUR
Anne Cuneo est née à Paris de parents italiens et vit en Suisse, entre Genève et Zurich. Elle est journaliste d’actualité et cinéaste. Elle est l’auteur de récits autobiographiques, d’une série de textes dramatiques et de romans dans les genres les plus divers. Elle a reçu de nombreux prix, parmi lesquels le Prix des Libraires pour son roman Le Trajet d’une rivière et le Prix Schiller pour l’ensemble de son œuvre. Ses ouvrages, constamment réédités et traduits dans plusieurs langues, sont des succès de librairie.
Amalia n’a que 14 ans lorsqu’elle décide de partir en Angleterre pour réaliser ses rêves
"On ne reprochera certainement pas à Amalia de pécher par paresse : que d'énergie et de curiosité chez cette gamine de quatorze ans qui débarque à Londres seule et sans le sou, un jour de mars 1954 ! Il faut dire que, en rencontrant Victoria Brown - alerte octogénaire - à sa descente du train, elle ne pouvait pas mieux tomber. Apprentissage de la vie pour l'une, véritable renaissance pour l'autre, Station Victoria, d'Anne Cuneo, est l'histoire d'un double éveil et d'une amitié irremplaçable.
Le roman, écrit à la manière d'un journal, nous transporte dans des univers très britanniques : les courses de chevaux, les pubs et leurs compétitions de fléchettes, ou le rock'n'roll qui envahit peu à peu les clubs de jazz. Il y a l'apprentissage de la langue, aussi, des arts et de l'histoire. Apprentissage de l'amour encore, pour cette adolescente en quête d'une identité.
Miss Brown, sublime conseillère - autant en matière de sexe que de littérature -, nous plonge, elle, dans la société victorienne de sa jeunesse, la grande époque des colonies.
Avec Station Victoria, Anne Cuneo nous donne à savourer une histoire vivifiante, merveilleusement bien documentée." - Isabelle Fabrycy, Le Matin
Un magnifique parcours initiatique pour une jeune femme indépendante et ambitieuse dans une délicieuse ambiance britannique
EXTRAIT
Début mars.
Point du jour.
Je suis plantée devant la gare Victoria avec ma lourde valise en carton, les yeux pleins de larmes. Mon cerveau ose enfin formuler la question : « Et maintenant ? »
J’ai quatorze ans.
Depuis trois ans, j’ai mis de côté quelques centimes ici et là, parfois quelques francs, pour aller en Amérique. L’attente se prolongeant, j’ai fini par me faire à cette idée : je n’irais qu’à Londres. Et là, pas question de renoncer. Il faut que j’apprenne l’anglais, et vite, si je veux tenir mon programme – être mariée à vingt ans. Avec Gene Kelly, que j’ai vu dans Chantons sous la pluie. Il va de soi que Gene Kelly sera exactement le personnage de son film. Pour être remarquée, aimée, épousée, il me faut par conséquent apprendre l’anglais et la danse. Dans cette optique, Londres est une nécessité absolue.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Cela ressemble à un roman anglais, avec une multitude de personnages, des événements inattendus et une intrigue dont l’intérêt ne se dément jamais." - Juliette David, Suisse Magazine
A PROPOS DE L’AUTEUR
Anne Cuneo est née à Paris de parents italiens et vit en Suisse, entre Genève et Zurich. Elle est journaliste d’actualité et cinéaste. Elle est l’auteur de récits autobiographiques, d’une série de textes dramatiques et de romans dans les genres les plus divers. Elle a reçu de nombreux prix, parmi lesquels le Prix des Libraires pour son roman Le Trajet d’une rivière et le Prix Schiller pour l’ensemble de son œuvre. Ses ouvrages, constamment réédités et traduits dans plusieurs langues, sont des succès de librairie.