putains d'amérique ou la vallée wish-ton-wish

Nonfiction, History, Americas
Cover of the book putains d'amérique ou la vallée wish-ton-wish by cooper james fenimore, pp
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Author: cooper james fenimore ISBN: 1230002226606
Publisher: pp Publication: March 21, 2018
Imprint: Language: French
Author: cooper james fenimore
ISBN: 1230002226606
Publisher: pp
Publication: March 21, 2018
Imprint:
Language: French

EST dans une époque reculée des annales américaines qu’il faut chercher les incidents sur lesquels se fonde cette histoire. Un demi-siècle s’était écoulé depuis qu’une colonie d’Anglais pieux et dévoués, fuyant la persécution religieuse, débarquèrent sur le roc de Plymouth. Eux et leurs descendants avaient déjà transformé bien des déserts immenses en de riches plaines et de riants villages. Les travaux des émigrants s’étaient arrêtés au pays qui borde la mer, car la proximité des eaux qui roulaient entre eux et l’Europe semblait leur dernier lien avec le pays de leurs pères et le séjour lointain de la civilisation  ; mais le goût des entreprises, le désir de trouver des champs plus fertiles, et la tentation offerte par de vastes régions inconnues qui s’étendaient sur leurs frontières du nord et de l’ouest, engagèrent quelques aventuriers à pénétrer plus avant dans les forêts. Le lieu précis où nous désirons transporter l’imagination de nos lecteurs était occupé par un de ces établissements qu’on peut assez justement appeler les postes avancés de la civilisation dans sa marche conquérante.

            On connaissait si peu alors les bornes du continent américain, que lorsque les lords Say-and-Seal et Brooke, réunis à quelques autres associés, obtinrent la concession du territoire qui compose aujourd’hui l’État de Connecticut, le roi d’Angleterre attacha son nom à une patente qui les constituait propriétaires d’une contrée qui devait s’étendre depuis les terres de l’Atlantique jusqu’à celles de la mer du Sud. Malgré l’apparente impossibilité de soumettre et même d’occuper un espace aussi immense, les émigrants de la colonie-mère de Massachusetts se trouvèrent disposés à commencer une expédition qui ressemblait à un des travaux d’Hercule, environ quinze ans après leur arrivée sur le roc de Plymouth. Le fort Say-Brooke, les villes de Windsor, Hartfort et New-Haven, s’élevèrent bientôt, et la petite communauté qui se forma alors avança dans sa carrière avec calme et prospérité. Ce fut un modèle d’ordre, de raison, de bonne conduite, et la ruche d’où un essaim de cultivateurs industrieux, éclairés, infatigables, s’élança vers une surface si étendue, qu’on supposerait qu’ils aspirent encore aujourd’hui à la possession de ces régions immenses que les lettres-patentes du roi d’Angleterre leur avaient octroyées.

EST dans une époque reculée des annales américaines qu’il faut chercher les incidents sur lesquels se fonde cette histoire. Un demi-siècle s’était écoulé depuis qu’une colonie d’Anglais pieux et dévoués, fuyant la persécution religieuse, débarquèrent sur le roc de Plymouth. Eux et leurs descendants avaient déjà transformé bien des déserts immenses en de riches plaines et de riants villages. Les travaux des émigrants s’étaient arrêtés au pays qui borde la mer, car la proximité des eaux qui roulaient entre eux et l’Europe semblait leur dernier lien avec le pays de leurs pères et le séjour lointain de la civilisation  ; mais le goût des entreprises, le désir de trouver des champs plus fertiles, et la tentation offerte par de vastes régions inconnues qui s’étendaient sur leurs frontières du nord et de l’ouest, engagèrent quelques aventuriers à pénétrer plus avant dans les forêts. Le lieu précis où nous désirons transporter l’imagination de nos lecteurs était occupé par un de ces établissements qu’on peut assez justement appeler les postes avancés de la civilisation dans sa marche conquérante.

            On connaissait si peu alors les bornes du continent américain, que lorsque les lords Say-and-Seal et Brooke, réunis à quelques autres associés, obtinrent la concession du territoire qui compose aujourd’hui l’État de Connecticut, le roi d’Angleterre attacha son nom à une patente qui les constituait propriétaires d’une contrée qui devait s’étendre depuis les terres de l’Atlantique jusqu’à celles de la mer du Sud. Malgré l’apparente impossibilité de soumettre et même d’occuper un espace aussi immense, les émigrants de la colonie-mère de Massachusetts se trouvèrent disposés à commencer une expédition qui ressemblait à un des travaux d’Hercule, environ quinze ans après leur arrivée sur le roc de Plymouth. Le fort Say-Brooke, les villes de Windsor, Hartfort et New-Haven, s’élevèrent bientôt, et la petite communauté qui se forma alors avança dans sa carrière avec calme et prospérité. Ce fut un modèle d’ordre, de raison, de bonne conduite, et la ruche d’où un essaim de cultivateurs industrieux, éclairés, infatigables, s’élança vers une surface si étendue, qu’on supposerait qu’ils aspirent encore aujourd’hui à la possession de ces régions immenses que les lettres-patentes du roi d’Angleterre leur avaient octroyées.

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EST dans une époque reculée des annales américaines qu’il faut chercher les incidents sur lesquels se fonde cette histoire. Un demi-siècle s’était écoulé depuis qu’une colonie d’Anglais pieux et dévoués, fuyant la persécution religieuse, débarquèrent sur le roc de Plymouth. Eux et leurs descendants avaient déjà transformé bien des déserts immenses en de riches plaines et de riants villages. Les travaux des émigrants s’étaient arrêtés au pays qui borde la mer, car la proximité des eaux qui roulaient entre eux et l’Europe semblait leur dernier lien avec le pays de leurs pères et le séjour lointain de la civilisation  ; mais le goût des entreprises, le désir de trouver des champs plus fertiles, et la tentation offerte par de vastes régions inconnues qui s’étendaient sur leurs frontières du nord et de l’ouest, engagèrent quelques aventuriers à pénétrer plus avant dans les forêts. Le lieu précis où nous désirons transporter l’imagination de nos lecteurs était occupé par un de ces établissements qu’on peut assez justement appeler les postes avancés de la civilisation dans sa marche conquérante.

            On connaissait si peu alors les bornes du continent américain, que lorsque les lords Say-and-Seal et Brooke, réunis à quelques autres associés, obtinrent la concession du territoire qui compose aujourd’hui l’État de Connecticut, le roi d’Angleterre attacha son nom à une patente qui les constituait propriétaires d’une contrée qui devait s’étendre depuis les terres de l’Atlantique jusqu’à celles de la mer du Sud. Malgré l’apparente impossibilité de soumettre et même d’occuper un espace aussi immense, les émigrants de la colonie-mère de Massachusetts se trouvèrent disposés à commencer une expédition qui ressemblait à un des travaux d’Hercule, environ quinze ans après leur arrivée sur le roc de Plymouth. Le fort Say-Brooke, les villes de Windsor, Hartfort et New-Haven, s’élevèrent bientôt, et la petite communauté qui se forma alors avança dans sa carrière avec calme et prospérité. Ce fut un modèle d’ordre, de raison, de bonne conduite, et la ruche d’où un essaim de cultivateurs industrieux, éclairés, infatigables, s’élança vers une surface si étendue, qu’on supposerait qu’ils aspirent encore aujourd’hui à la possession de ces régions immenses que les lettres-patentes du roi d’Angleterre leur avaient octroyées.

EST dans une époque reculée des annales américaines qu’il faut chercher les incidents sur lesquels se fonde cette histoire. Un demi-siècle s’était écoulé depuis qu’une colonie d’Anglais pieux et dévoués, fuyant la persécution religieuse, débarquèrent sur le roc de Plymouth. Eux et leurs descendants avaient déjà transformé bien des déserts immenses en de riches plaines et de riants villages. Les travaux des émigrants s’étaient arrêtés au pays qui borde la mer, car la proximité des eaux qui roulaient entre eux et l’Europe semblait leur dernier lien avec le pays de leurs pères et le séjour lointain de la civilisation  ; mais le goût des entreprises, le désir de trouver des champs plus fertiles, et la tentation offerte par de vastes régions inconnues qui s’étendaient sur leurs frontières du nord et de l’ouest, engagèrent quelques aventuriers à pénétrer plus avant dans les forêts. Le lieu précis où nous désirons transporter l’imagination de nos lecteurs était occupé par un de ces établissements qu’on peut assez justement appeler les postes avancés de la civilisation dans sa marche conquérante.

            On connaissait si peu alors les bornes du continent américain, que lorsque les lords Say-and-Seal et Brooke, réunis à quelques autres associés, obtinrent la concession du territoire qui compose aujourd’hui l’État de Connecticut, le roi d’Angleterre attacha son nom à une patente qui les constituait propriétaires d’une contrée qui devait s’étendre depuis les terres de l’Atlantique jusqu’à celles de la mer du Sud. Malgré l’apparente impossibilité de soumettre et même d’occuper un espace aussi immense, les émigrants de la colonie-mère de Massachusetts se trouvèrent disposés à commencer une expédition qui ressemblait à un des travaux d’Hercule, environ quinze ans après leur arrivée sur le roc de Plymouth. Le fort Say-Brooke, les villes de Windsor, Hartfort et New-Haven, s’élevèrent bientôt, et la petite communauté qui se forma alors avança dans sa carrière avec calme et prospérité. Ce fut un modèle d’ordre, de raison, de bonne conduite, et la ruche d’où un essaim de cultivateurs industrieux, éclairés, infatigables, s’élança vers une surface si étendue, qu’on supposerait qu’ils aspirent encore aujourd’hui à la possession de ces régions immenses que les lettres-patentes du roi d’Angleterre leur avaient octroyées.

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