Author: | Léon Tolstoï | ISBN: | 1230001306521 |
Publisher: | PRB | Publication: | August 9, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Léon Tolstoï |
ISBN: | 1230001306521 |
Publisher: | PRB |
Publication: | August 9, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Polikouchka est une nouvelle de l'écrivain russe Léon Tolstoï (1828 – 1910).
Cette nouvelle dramatique basée sur un fait divers réel dépeint tout d'abord le tirage au sort de trois serfs que le village doit fournir aux autorités militaires, puis le drame causé par la perte d'une enveloppe par un serf.
Le service militaire dans l'Empire russe durait vingt-cinq ans, et faisait qu’un homme nommé ne revenait au village que vieillard, sa femme ne survivait le plus souvent qu'en se prostituant. Le service militaire a été ramené à cinq ans en 1874.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
L’intendant Yégor Mikhaïlovitch discute avec sa patronne, la Baryna. Qui sera le troisième serf désigné pour le service militaire ? Un des Doutlov ou Polikouchka ? Yégor veut épargner le vieux Doutlov, il est sobre, honnête et travailleur. La Baryna veut laisser Polikouchka à sa famille car il a une femme, cinq enfants à charge et qu’il s’est amendé après les vols qu’il avait commis.
Elle décide de ne rien décider et laissera le Mir trancher, cependant pour tester Polikouchka, elle le désigne pour aller chercher quatre cent soixante deux roubles à la ville voisine.
Extrait :
— Comme il vous plaira, Madame, dit le gérant ; mais c’est triste pour les Doutlov, qui sont tous de braves garçons. Si on ne leur donne point un dvorovi pour remplaçant, l’un des trois ne saurait échapper au recrutement. C’est eux que chacun désigne déjà… Du reste, comme il vous plaira.
Et, changeant de position, il mit sa main droite sur sa main gauche, les croisa sur son ventre, inclina la tête de côté, rentra ses lèvres minces d’un mouvement d’aspiration, fit les yeux blancs, et se tut, comme un homme visiblement décidé à garder le silence pendant longtemps, et à écouter sans contradiction tous les bavardages par lesquels la barinia allait lui répondre.
C’était un gérant, dvorovi d’origine, bien rasé, avec une longue redingote, coupée comme le sont les redingotes de gérant. Devant la barinia, par une soirée d’automne, il se tenait debout pour le rapport...
Polikouchka est une nouvelle de l'écrivain russe Léon Tolstoï (1828 – 1910).
Cette nouvelle dramatique basée sur un fait divers réel dépeint tout d'abord le tirage au sort de trois serfs que le village doit fournir aux autorités militaires, puis le drame causé par la perte d'une enveloppe par un serf.
Le service militaire dans l'Empire russe durait vingt-cinq ans, et faisait qu’un homme nommé ne revenait au village que vieillard, sa femme ne survivait le plus souvent qu'en se prostituant. Le service militaire a été ramené à cinq ans en 1874.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
L’intendant Yégor Mikhaïlovitch discute avec sa patronne, la Baryna. Qui sera le troisième serf désigné pour le service militaire ? Un des Doutlov ou Polikouchka ? Yégor veut épargner le vieux Doutlov, il est sobre, honnête et travailleur. La Baryna veut laisser Polikouchka à sa famille car il a une femme, cinq enfants à charge et qu’il s’est amendé après les vols qu’il avait commis.
Elle décide de ne rien décider et laissera le Mir trancher, cependant pour tester Polikouchka, elle le désigne pour aller chercher quatre cent soixante deux roubles à la ville voisine.
Extrait :
— Comme il vous plaira, Madame, dit le gérant ; mais c’est triste pour les Doutlov, qui sont tous de braves garçons. Si on ne leur donne point un dvorovi pour remplaçant, l’un des trois ne saurait échapper au recrutement. C’est eux que chacun désigne déjà… Du reste, comme il vous plaira.
Et, changeant de position, il mit sa main droite sur sa main gauche, les croisa sur son ventre, inclina la tête de côté, rentra ses lèvres minces d’un mouvement d’aspiration, fit les yeux blancs, et se tut, comme un homme visiblement décidé à garder le silence pendant longtemps, et à écouter sans contradiction tous les bavardages par lesquels la barinia allait lui répondre.
C’était un gérant, dvorovi d’origine, bien rasé, avec une longue redingote, coupée comme le sont les redingotes de gérant. Devant la barinia, par une soirée d’automne, il se tenait debout pour le rapport...