Author: | Jacques Nassif, Franco Quesito, Giovanni Sias | ISBN: | 9788899193201 |
Publisher: | Polimnia Digital Editions | Publication: | January 22, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jacques Nassif, Franco Quesito, Giovanni Sias |
ISBN: | 9788899193201 |
Publisher: | Polimnia Digital Editions |
Publication: | January 22, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Réduire les questions d’une praxis analytique au débat sur les réglementations nationales est inadéquat et devient de plus en plus anachronique, les enjeux soulevés étant joués à l’avance. Telle est la question qui se pose dans les temps que nous traversons en Europe. Rester emprisonnés dans des discours législatifs, à propos de la psychanalyse, et comme cela ressort encore davantage dans le cas italien, c’est la meilleure façon d’arriver à la disparition du psychanalyste et donc de la psychanalyse, étant donné qu’il ne peut pas exister de psychanalyse sans psychanalyste.D’autant plus qu’actuellement les États de la vielle Europe ce donnent le mot pour faire en sorte que la psychanalyse, non seulement ne soit plus permise, mais se voie de plus en plus interdite, d’autant qu’il y a lieu de tenir compte de la renaissance du fascisme en Europe, que l’on peut voir anticipé dès aujourd’hui aux États-Unis.Par ailleurs, la psychanalyse ne peut pas aspirer à être reconnue par l’État ou par la société, si elle ne se réduit pas à une psychothérapie, redevenant ce qu’elle a toujours été : le savoir retrouvé du désir inconscient qui est tragique. Tout ce qu’elle peut donc faire pour son existence dépend des conquêtes d’ordre théorique dont elle pourra se montrer capable, c’est-à-dire, des activités de recherche auxquelles les psychanalystes peuvent se consacrer pour remettre en jeu leur savoir dans un discours.Ce livre est le premier témoignage d’un débat théorique qui, depuis quelques temps, se tient au niveau européen entre les associations membres d’un Inter-Associatif qui se veut de Psychanalyse et qui se dit Européen. Et il en ressort que c’est le pari de la « traduction » et de la rencontre entre les langues qui devient la mesure d’une possible relance de la théorie de la psychanalyse et partant de la formation du psychanalyste. Tout cela implique que l’on s’efforce de reconstruire théoriquement cette discipline, afin de l’extraire de tout ce qui l’a réduite à n’être qu’une forme d’application d’une quelconque technique psychologique, aboutissant, à vrai dire, à en faire une psycho-hygiène sociale.
Réduire les questions d’une praxis analytique au débat sur les réglementations nationales est inadéquat et devient de plus en plus anachronique, les enjeux soulevés étant joués à l’avance. Telle est la question qui se pose dans les temps que nous traversons en Europe. Rester emprisonnés dans des discours législatifs, à propos de la psychanalyse, et comme cela ressort encore davantage dans le cas italien, c’est la meilleure façon d’arriver à la disparition du psychanalyste et donc de la psychanalyse, étant donné qu’il ne peut pas exister de psychanalyse sans psychanalyste.D’autant plus qu’actuellement les États de la vielle Europe ce donnent le mot pour faire en sorte que la psychanalyse, non seulement ne soit plus permise, mais se voie de plus en plus interdite, d’autant qu’il y a lieu de tenir compte de la renaissance du fascisme en Europe, que l’on peut voir anticipé dès aujourd’hui aux États-Unis.Par ailleurs, la psychanalyse ne peut pas aspirer à être reconnue par l’État ou par la société, si elle ne se réduit pas à une psychothérapie, redevenant ce qu’elle a toujours été : le savoir retrouvé du désir inconscient qui est tragique. Tout ce qu’elle peut donc faire pour son existence dépend des conquêtes d’ordre théorique dont elle pourra se montrer capable, c’est-à-dire, des activités de recherche auxquelles les psychanalystes peuvent se consacrer pour remettre en jeu leur savoir dans un discours.Ce livre est le premier témoignage d’un débat théorique qui, depuis quelques temps, se tient au niveau européen entre les associations membres d’un Inter-Associatif qui se veut de Psychanalyse et qui se dit Européen. Et il en ressort que c’est le pari de la « traduction » et de la rencontre entre les langues qui devient la mesure d’une possible relance de la théorie de la psychanalyse et partant de la formation du psychanalyste. Tout cela implique que l’on s’efforce de reconstruire théoriquement cette discipline, afin de l’extraire de tout ce qui l’a réduite à n’être qu’une forme d’application d’une quelconque technique psychologique, aboutissant, à vrai dire, à en faire une psycho-hygiène sociale.