Ni biographie, ni roman de cape et d’épée, ce récit ne prétend aucunement raconter l’histoire véridique de Julienne David mais, m’appuyant sur des faits relatés, dates historiques, actes de naissance, de décès, extrait du bordereau de recensement du 3ème canton de la ville de Nantes en 1841, j’ai réinventé l’existence tumultueuse de cette corsaire nantaise. Ce récit s’articule autour des manques, des silences et des interrogations, mêlant histoire et fiction. L’écriture est née de tout cela. Au plus serré.
« Les bons romanciers écrivent dans les blancs de l’histoire. » (François Busnel, l’Express)
J'ai été particulièrement captivée par le destin de cette femme haute en couleurs, qui malgré son époque a su se forger un passage dans le monde des hommes au fil de son épée et de sa volonté. Le reniement de sa féminité est une invite à se pencher sur le destin des femmes dans les sociétés d'hommes... Mais là ne s'est pas arrêté le talent de Thérèse André-Abelaziz qui nous emmène dans une magnifique balade, poignante de réalisme, mais d'où la poésie et la violence des émotions n'est jamais absente. En voici l’expression dans ce court extrait :
« Ta peau que Guillaume a trouvée si douce, mais qui est recouverte de scarifications, l’aimerait-il encore ? Ah, soupires-tu, s’ensevelir au moins une fois jusqu’au vertige dans cette tiédeur pour oublier le faible renflement de tes mamelles, dont les pointes encore sensibles sont en train de devenir grises avant d’être incolores. Oublier ce bas-ventre désert que tu fouilles encore certaines nuits à grands coups jusqu’à hurler d’impuissance. » Laurence Schwalm - Editeur
Ni biographie, ni roman de cape et d’épée, ce récit ne prétend aucunement raconter l’histoire véridique de Julienne David mais, m’appuyant sur des faits relatés, dates historiques, actes de naissance, de décès, extrait du bordereau de recensement du 3ème canton de la ville de Nantes en 1841, j’ai réinventé l’existence tumultueuse de cette corsaire nantaise. Ce récit s’articule autour des manques, des silences et des interrogations, mêlant histoire et fiction. L’écriture est née de tout cela. Au plus serré.
« Les bons romanciers écrivent dans les blancs de l’histoire. » (François Busnel, l’Express)
J'ai été particulièrement captivée par le destin de cette femme haute en couleurs, qui malgré son époque a su se forger un passage dans le monde des hommes au fil de son épée et de sa volonté. Le reniement de sa féminité est une invite à se pencher sur le destin des femmes dans les sociétés d'hommes... Mais là ne s'est pas arrêté le talent de Thérèse André-Abelaziz qui nous emmène dans une magnifique balade, poignante de réalisme, mais d'où la poésie et la violence des émotions n'est jamais absente. En voici l’expression dans ce court extrait :
« Ta peau que Guillaume a trouvée si douce, mais qui est recouverte de scarifications, l’aimerait-il encore ? Ah, soupires-tu, s’ensevelir au moins une fois jusqu’au vertige dans cette tiédeur pour oublier le faible renflement de tes mamelles, dont les pointes encore sensibles sont en train de devenir grises avant d’être incolores. Oublier ce bas-ventre désert que tu fouilles encore certaines nuits à grands coups jusqu’à hurler d’impuissance. » Laurence Schwalm - Editeur