Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230001651997 |
Publisher: | JBR | Publication: | April 22, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230001651997 |
Publisher: | JBR |
Publication: | April 22, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Mirifiques Aventures de maître Antifer (Edition intégrale ''Volume 1 et 2'' - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Descriptif : Le roman raconte une chasse au trésor, où les indices, arrivant par bribes, mènent Pierre Servan Malo de Saint-Malo de la Tunisie au golfe de Guinée, puis à Édimbourg, à l'île Spitzberg, et enfin au large de la Sicile.
Extrait : En effet, le voyage d’aller était relativement facile. Il s’accomplirait sans encombres, c’était probable. Une fois à Sohar, on verrait à se procurer une embarcation, on irait à la découverte de l’îlot, on déterrerait les trois barils… Il n’y avait rien là qui fût de nature à tracasser un esprit aussi résolu que celui de notre Malouin. Se transporter de sa personne, accompagné du gabarier et de Juhel, au milieu d’une caravane, quoi de plus facile ? Il était supposable également que la translation du trésor depuis l’îlot jusqu’à Sohar ne rencontrerait aucun obstacle. Mais, pour revenir à Mascate, ces barils emplis d’or et de pierres précieuses, il faudrait les charger sur des chameaux de bât, à l’instar de ces marchandises dont le transit s’opère le long du littoral… Et comment les embarquerait-on sans éveiller l’attention des agents de douane… sans se voir contraint à quelque énorme paiement de droits ?… Qui sait même si l’iman ne serait pas tenté de les accaparer, de se déclarer propriétaire absolu d’un trésor découvert sur ses territoires ? Car maître Antifer avait beau dire « mon îlot », l’îlot ne lui appartenait pas… Kamylk-Pacha n’avait pu le lui léguer, et, incontestablement, cet îlot faisait partie de l’imanat de Mascate !
C’étaient là, sans parler des difficultés de transport au retour, du réembarquement à bord du prochain paquebot pour Suez, plusieurs raisons capitales de se sentir très perplexe. Aussi quelle idée absurde et intempestive le riche Égyptien avait-il eue de confier ses richesses à un îlot du golfe d’Oman ?… N’en existait-il pas d’autres par centaines, par milliers, disséminés à la surface des mers, fût- ce au milieu des innombrables groupes du Pacifique, qui échappent à toute surveillance, dont la propriété n’est revendiquée par personne, où l’héritier aurait pu si aisément recueillir son héritage sans éveiller aucun soupçon ?…
Mirifiques Aventures de maître Antifer (Edition intégrale ''Volume 1 et 2'' - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Descriptif : Le roman raconte une chasse au trésor, où les indices, arrivant par bribes, mènent Pierre Servan Malo de Saint-Malo de la Tunisie au golfe de Guinée, puis à Édimbourg, à l'île Spitzberg, et enfin au large de la Sicile.
Extrait : En effet, le voyage d’aller était relativement facile. Il s’accomplirait sans encombres, c’était probable. Une fois à Sohar, on verrait à se procurer une embarcation, on irait à la découverte de l’îlot, on déterrerait les trois barils… Il n’y avait rien là qui fût de nature à tracasser un esprit aussi résolu que celui de notre Malouin. Se transporter de sa personne, accompagné du gabarier et de Juhel, au milieu d’une caravane, quoi de plus facile ? Il était supposable également que la translation du trésor depuis l’îlot jusqu’à Sohar ne rencontrerait aucun obstacle. Mais, pour revenir à Mascate, ces barils emplis d’or et de pierres précieuses, il faudrait les charger sur des chameaux de bât, à l’instar de ces marchandises dont le transit s’opère le long du littoral… Et comment les embarquerait-on sans éveiller l’attention des agents de douane… sans se voir contraint à quelque énorme paiement de droits ?… Qui sait même si l’iman ne serait pas tenté de les accaparer, de se déclarer propriétaire absolu d’un trésor découvert sur ses territoires ? Car maître Antifer avait beau dire « mon îlot », l’îlot ne lui appartenait pas… Kamylk-Pacha n’avait pu le lui léguer, et, incontestablement, cet îlot faisait partie de l’imanat de Mascate !
C’étaient là, sans parler des difficultés de transport au retour, du réembarquement à bord du prochain paquebot pour Suez, plusieurs raisons capitales de se sentir très perplexe. Aussi quelle idée absurde et intempestive le riche Égyptien avait-il eue de confier ses richesses à un îlot du golfe d’Oman ?… N’en existait-il pas d’autres par centaines, par milliers, disséminés à la surface des mers, fût- ce au milieu des innombrables groupes du Pacifique, qui échappent à toute surveillance, dont la propriété n’est revendiquée par personne, où l’héritier aurait pu si aisément recueillir son héritage sans éveiller aucun soupçon ?…