Author: | Cathy Ytak | ISBN: | 9791096935215 |
Publisher: | Editions Le Muscadier | Publication: | January 7, 2019 |
Imprint: | Editions Le Muscadier | Language: | French |
Author: | Cathy Ytak |
ISBN: | 9791096935215 |
Publisher: | Editions Le Muscadier |
Publication: | January 7, 2019 |
Imprint: | Editions Le Muscadier |
Language: | French |
Exilé depuis de nombreuses années, Antoine revient en France accompagné d'un petit garçon.
Février 1969. Antoine, instituteur et ancien déserteur de la guerre d’Algérie, revient en France après des années d’exil au Brésil. Il est accompagné d’un petit garçon brésilien de cinq ans.
Mais peut-on vraiment renouer avec un pays qui vous a condamné à mort ? Comment vivre quand on a connu l’horreur ? Le temps est venu pour Antoine d’affronter son passé.
Plongez-vous sans plus attendre dans le récit d'Antoine et découvrez le destin d'un homme qui tente de sortir des horreurs de la guerre.
EXTRAIT
La pièce est minuscule. Il n’y a de place que pour un lit, une petite table et une chaise. Sur le tablier de la cheminée, un réchaud à gaz. Dans un coin, un garde-manger et quelques vêtements suspendus à une patère. Une odeur indéfinissable flotte dans l’air. Des relents d’eau croupie peut-être – il n’y a pourtant pas de lavabo – ou d’humidité. La lumière vient d’en haut, d’un vasistas embué.
Antoine a laissé sa valise dehors.
— Il est beau, mon palais, n’est-ce pas ? T’as du bol de m’avoir trouvé ici… Tu te souviens de l’appartement que je louais au quatrième, avant qu’on nous envoie au casse-pipe ? Quand je suis revenu, j’avais plus les moyens de le reprendre. Mon ancien proprio m’a proposé cette chambre sous les toits. C’est mieux que rien. J’ai un petit poêle, tu vois ? On n’a pas froid. J’avais peur d’avoir froid, ici. C’est bizarre, parce que ces dernières années, là-bas, l’hiver me manquait…
— Tu as retrouvé du boulot ?
— Je bosse dans les égouts. C’est pas une blague… Je patauge toute la journée dans la merde des autres ; un vrai rat dans son boyau, en compagnie des cafards et des araignées. Mais c’est bien pour les horaires. Je commence à six heures et je termine à quatorze. Après, je reviens faire une petite sieste, et j’ai encore le temps de rendre visite aux copains, à Nanterre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un roman émouvant qui montre les ravages sur les hommes, les femmes et les enfants de la guerre. - M. Utésa, Nouveautés Jeunesses
Exilé depuis de nombreuses années, Antoine revient en France accompagné d'un petit garçon.
Février 1969. Antoine, instituteur et ancien déserteur de la guerre d’Algérie, revient en France après des années d’exil au Brésil. Il est accompagné d’un petit garçon brésilien de cinq ans.
Mais peut-on vraiment renouer avec un pays qui vous a condamné à mort ? Comment vivre quand on a connu l’horreur ? Le temps est venu pour Antoine d’affronter son passé.
Plongez-vous sans plus attendre dans le récit d'Antoine et découvrez le destin d'un homme qui tente de sortir des horreurs de la guerre.
EXTRAIT
La pièce est minuscule. Il n’y a de place que pour un lit, une petite table et une chaise. Sur le tablier de la cheminée, un réchaud à gaz. Dans un coin, un garde-manger et quelques vêtements suspendus à une patère. Une odeur indéfinissable flotte dans l’air. Des relents d’eau croupie peut-être – il n’y a pourtant pas de lavabo – ou d’humidité. La lumière vient d’en haut, d’un vasistas embué.
Antoine a laissé sa valise dehors.
— Il est beau, mon palais, n’est-ce pas ? T’as du bol de m’avoir trouvé ici… Tu te souviens de l’appartement que je louais au quatrième, avant qu’on nous envoie au casse-pipe ? Quand je suis revenu, j’avais plus les moyens de le reprendre. Mon ancien proprio m’a proposé cette chambre sous les toits. C’est mieux que rien. J’ai un petit poêle, tu vois ? On n’a pas froid. J’avais peur d’avoir froid, ici. C’est bizarre, parce que ces dernières années, là-bas, l’hiver me manquait…
— Tu as retrouvé du boulot ?
— Je bosse dans les égouts. C’est pas une blague… Je patauge toute la journée dans la merde des autres ; un vrai rat dans son boyau, en compagnie des cafards et des araignées. Mais c’est bien pour les horaires. Je commence à six heures et je termine à quatorze. Après, je reviens faire une petite sieste, et j’ai encore le temps de rendre visite aux copains, à Nanterre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un roman émouvant qui montre les ravages sur les hommes, les femmes et les enfants de la guerre. - M. Utésa, Nouveautés Jeunesses