Les chemins de fer à Paris - la gare de l'ouest

Fiction & Literature, Classics, Historical
Cover of the book Les chemins de fer à Paris - la gare de l'ouest by Maxime Du Camp, Maxime Du Camp
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Maxime Du Camp ISBN: 1230000764698
Publisher: Maxime Du Camp Publication: November 6, 2015
Imprint: Language: French
Author: Maxime Du Camp
ISBN: 1230000764698
Publisher: Maxime Du Camp
Publication: November 6, 2015
Imprint:
Language: French

EXTRAIT:

Pendant longtemps, on ne put voyager en France qu’à pied ou à cheval, et la voiture faisant de longs trajets est une invention relativement moderne. Les premiers coches appartenaient à l’université, dont les messagers, autorisés à se charger du transport de l’argent et des marchandises, étaient primitivement destinés à conduire les écoliers à Paris et à les ramener dans leurs provinces. Ils partaient un peu au hasard, selon les besoins qu’ils avaient à satisfaire, selon le temps qu’il faisait, selon la saison, selon leur fantaisie. En 1571, on voit s’établir entre Paris et Orléans le premier service de carrosses. Henri IV, guidé par Sully, qui semble avoir toujours été préoccupé de mettre les différentes parties de la France en communication permanente les unes avec les autres, institua un surintendant-général des carrosses publics, et le parlement ne dédaigna pas de fixer lui-même le prix des places. En 1610, au moment de la mort du roi, les coches mettaient Paris en relations suivies et régulières avec Orléans, Châlons, Vitry, Château-Thierry et quelques autres villes. Louis XIV, qui voulait que tout en France découlât directement de l’autorité royale, ordonna en 1676 que les divers services de messageries seraient adjoints à la ferme des postes. C’était surcharger cette dernière administration d’un labeur au-dessus de ses forces ; aussi, ne conservant que le transport des dépêches, elle abandonna celui des personnes et des marchandises à différens industriels qui l’acceptèrent à bail débattu. Cet état de choses dura jusqu’en 1775. À cette époque, le roi, réunissant au domaine les concessions précédemment faites, résilia tous les baux et fit créer un service de voitures uniformes pour tout le royaume. 

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

EXTRAIT:

Pendant longtemps, on ne put voyager en France qu’à pied ou à cheval, et la voiture faisant de longs trajets est une invention relativement moderne. Les premiers coches appartenaient à l’université, dont les messagers, autorisés à se charger du transport de l’argent et des marchandises, étaient primitivement destinés à conduire les écoliers à Paris et à les ramener dans leurs provinces. Ils partaient un peu au hasard, selon les besoins qu’ils avaient à satisfaire, selon le temps qu’il faisait, selon la saison, selon leur fantaisie. En 1571, on voit s’établir entre Paris et Orléans le premier service de carrosses. Henri IV, guidé par Sully, qui semble avoir toujours été préoccupé de mettre les différentes parties de la France en communication permanente les unes avec les autres, institua un surintendant-général des carrosses publics, et le parlement ne dédaigna pas de fixer lui-même le prix des places. En 1610, au moment de la mort du roi, les coches mettaient Paris en relations suivies et régulières avec Orléans, Châlons, Vitry, Château-Thierry et quelques autres villes. Louis XIV, qui voulait que tout en France découlât directement de l’autorité royale, ordonna en 1676 que les divers services de messageries seraient adjoints à la ferme des postes. C’était surcharger cette dernière administration d’un labeur au-dessus de ses forces ; aussi, ne conservant que le transport des dépêches, elle abandonna celui des personnes et des marchandises à différens industriels qui l’acceptèrent à bail débattu. Cet état de choses dura jusqu’en 1775. À cette époque, le roi, réunissant au domaine les concessions précédemment faites, résilia tous les baux et fit créer un service de voitures uniformes pour tout le royaume. 

More books from Maxime Du Camp

Cover of the book Les Beaux-Arts à l'Exposition universelle - les Ecoles étrangères et l'Ecole française contemporaines by Maxime Du Camp
Cover of the book La Préfecture de police et la Sureté publique à Paris by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Hôpitaux de Paris et le nouvel Hôtel-Dieu by Maxime Du Camp
Cover of the book Iconographie chrétienne by Maxime Du Camp
Cover of the book Expédition de Garibaldi dans les Deux Siciles by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Salon de 1865 by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Voitures publiques dans la ville de Paris les Fiacres et les Omnibus by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Clan du vol à Paris, ses catégories et ses refuges by Maxime Du Camp
Cover of the book Naples et la Société napolitaine sous le roi Victor-Emmanuel by Maxime Du Camp
Cover of the book Les Hospices de Paris by Maxime Du Camp
Cover of the book L’Hôtel des Monnaies de Paris et la fabrication des espèces monétaires by Maxime Du Camp
Cover of the book Richard Piednoel by Maxime Du Camp
Cover of the book L’Éclairage à Paris by Maxime Du Camp
Cover of the book Le Salon de 1863 by Maxime Du Camp
Cover of the book La Fortune de Paris: l’octroi et les revenus de la ville by Maxime Du Camp
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy