Author: | Anton Pavlovitch Tchekhov | ISBN: | 1230000309063 |
Publisher: | NA | Publication: | March 3, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Anton Pavlovitch Tchekhov |
ISBN: | 1230000309063 |
Publisher: | NA |
Publication: | March 3, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Farce en un acte - Scène de vie en villégiature - Tolkatchov arrive chez son ami Mourachkine, il s’affale dans le sofa visiblement épuisé et demande à Mourachkine de lui prêter son revolver.
Devant son refus il lui explique la vie misérable qu’il a.
Extrait: Bureau de Mourachkine. Meubles capitonnés. Mourachkine est assis à sa table à écrire. Entre Tolkatchov, tenant un globe de lampe, un vélocipède d’enfant, trois cartons à chapeaux, un grand paquet de robes, un cabas avec des bouteilles de bière, et beaucoup de petits paquets. Il roule des yeux ahuris et se laisse tomber, complètement anéanti, sur le sofa.
MOURACHKINE. – Bonjour, Ivan Ivanytch ! Quelle bonne fortune !… D’où viens-tu ?
TOLKATCHOV, essoufflé. – Mon bon, mon cher… j’ai une prière à t’adresser… Je t’en prie… prête-moi jusqu’à demain un revolver. Sois un ami !
MOURACHKINE. – Quel besoin as-tu d’un revolver ?
TOLKATCHOV. – Il m’en faut un… Oh ! Ciel !… Donne-
moi un peu d’eau… Vite, de l’eau !… Il me faut un revolver. J’ai à passer de nuit par un bois sombre et… à tout besoin, prête-moi un revolver. Fais-moi ce plaisir !
MOURACHKINE. – Oh ! tu inventes, Ivan Ivanytch ! Quel diable de bois vas-tu imaginer ? Tu as sans doute quelque idée en tête !… Je vois à ta figure que tu as en tête une mauvaise idée !…
Farce en un acte - Scène de vie en villégiature - Tolkatchov arrive chez son ami Mourachkine, il s’affale dans le sofa visiblement épuisé et demande à Mourachkine de lui prêter son revolver.
Devant son refus il lui explique la vie misérable qu’il a.
Extrait: Bureau de Mourachkine. Meubles capitonnés. Mourachkine est assis à sa table à écrire. Entre Tolkatchov, tenant un globe de lampe, un vélocipède d’enfant, trois cartons à chapeaux, un grand paquet de robes, un cabas avec des bouteilles de bière, et beaucoup de petits paquets. Il roule des yeux ahuris et se laisse tomber, complètement anéanti, sur le sofa.
MOURACHKINE. – Bonjour, Ivan Ivanytch ! Quelle bonne fortune !… D’où viens-tu ?
TOLKATCHOV, essoufflé. – Mon bon, mon cher… j’ai une prière à t’adresser… Je t’en prie… prête-moi jusqu’à demain un revolver. Sois un ami !
MOURACHKINE. – Quel besoin as-tu d’un revolver ?
TOLKATCHOV. – Il m’en faut un… Oh ! Ciel !… Donne-
moi un peu d’eau… Vite, de l’eau !… Il me faut un revolver. J’ai à passer de nuit par un bois sombre et… à tout besoin, prête-moi un revolver. Fais-moi ce plaisir !
MOURACHKINE. – Oh ! tu inventes, Ivan Ivanytch ! Quel diable de bois vas-tu imaginer ? Tu as sans doute quelque idée en tête !… Je vois à ta figure que tu as en tête une mauvaise idée !…