Author: | Anselme Payen | ISBN: | 1230002232591 |
Publisher: | Prodinnova | Publication: | February 20, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Anselme Payen |
ISBN: | 1230002232591 |
Publisher: | Prodinnova |
Publication: | February 20, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
“ Trois plantes exotiques fournissent la base des principales boissons alimentaires et aromatiques introduites aujourd’hui dans le régime habituel des nations. Depuis l’époque où l’usage de ces boissons s’est établi, toutes n’ont pas rencontré une faveur égale. Pour des causes que nous chercherons à expliquer, c’est tantôt l’une, tantôt l’autre, qui a dominé dans la consommation générale ; chacune de ces boissons salutaires n’en concourt pas moins pour sa part à développer le bienfaisant usage du sucre et à diminuer le dangereux abus des liqueurs et préparations alcooliques. On sait déjà comment on obtient du périsperme ou noyau d’une petite cerise aigrelette cueillie sur un arbrisseau originaire d’Arabie le produit remarquable connu sous le nom de café ; on sait aussi comment d’un fruit beaucoup plus volumineux on extrait les nombreuses amandes qui constituent le cacao. On prépare la boisson connue sous le nom de thé avec des produits en apparence bien différents, avec les feuilles d’un arbrisseau qui, dans certaines circonstances favorables de culture, atteint presque les proportions d’un arbre de moyenne grandeur. La culture de l’arbre à thé, la dessiccation et l’exportation des précieuses feuilles d’où l’on tire le breuvage si recherché en Chine et dans l’Europe du nord, le rôle alimentaire de la plante aromatique, marquent l’ordre et les divisions naturelles d’une étude dont le but principal serait de rechercher l’influence que peut exercer l’usage du thé sur l’hygiène et la salubrité publique...”
“ Trois plantes exotiques fournissent la base des principales boissons alimentaires et aromatiques introduites aujourd’hui dans le régime habituel des nations. Depuis l’époque où l’usage de ces boissons s’est établi, toutes n’ont pas rencontré une faveur égale. Pour des causes que nous chercherons à expliquer, c’est tantôt l’une, tantôt l’autre, qui a dominé dans la consommation générale ; chacune de ces boissons salutaires n’en concourt pas moins pour sa part à développer le bienfaisant usage du sucre et à diminuer le dangereux abus des liqueurs et préparations alcooliques. On sait déjà comment on obtient du périsperme ou noyau d’une petite cerise aigrelette cueillie sur un arbrisseau originaire d’Arabie le produit remarquable connu sous le nom de café ; on sait aussi comment d’un fruit beaucoup plus volumineux on extrait les nombreuses amandes qui constituent le cacao. On prépare la boisson connue sous le nom de thé avec des produits en apparence bien différents, avec les feuilles d’un arbrisseau qui, dans certaines circonstances favorables de culture, atteint presque les proportions d’un arbre de moyenne grandeur. La culture de l’arbre à thé, la dessiccation et l’exportation des précieuses feuilles d’où l’on tire le breuvage si recherché en Chine et dans l’Europe du nord, le rôle alimentaire de la plante aromatique, marquent l’ordre et les divisions naturelles d’une étude dont le but principal serait de rechercher l’influence que peut exercer l’usage du thé sur l’hygiène et la salubrité publique...”