Author: | Edgar Allan Poe | ISBN: | 9782824706498 |
Publisher: | Bibebook | Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook | Language: | French |
Author: | Edgar Allan Poe |
ISBN: | 9782824706498 |
Publisher: | Bibebook |
Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook |
Language: | French |
Le Puits et le Pendule (The Pit and the Pendulum) est une nouvelle écrite par Edgar Allan Poe qui fut publiée pour la première fois fin 1842 dans la revue littéraire annuelle The Gift: A Christmas and New Year's Present. L'histoire raconte les supplices endurés par un prisonnier lors de l'Inquisition espagnole, bien que Poe déforme la réalité historique. Elle fait partie du recueil Nouvelles histoires extraordinaires dans son édition en français. Extrait : J’étais brisé, – brisé jusqu’à la mort par cette longue agonie ; et, quand enfin ils me délièrent et qu’il me fut permis de m’asseoir, je sentis que mes sens m’abandonnaient. La sentence, – la terrible sentence de mort, – fut la dernière phrase distinctement accentuée qui frappa mes oreilles. Après quoi, le son des voix des inquisiteurs me parut se noyer dans le bourdonnement indéfini d’un rêve. Ce bruit apportait dans mon âme l’idée d’une rotation, – peut-être parce que dans mon imagination je l’associais avec une roue de moulin. Mais cela ne dura que fort peu de temps ; car tout d’un coup je n’entendis plus rien. Toutefois, pendant quelque temps encore, je vis mais avec quelle terrible exagération ! Je voyais les lèvres des juges en robe noire.
Le Puits et le Pendule (The Pit and the Pendulum) est une nouvelle écrite par Edgar Allan Poe qui fut publiée pour la première fois fin 1842 dans la revue littéraire annuelle The Gift: A Christmas and New Year's Present. L'histoire raconte les supplices endurés par un prisonnier lors de l'Inquisition espagnole, bien que Poe déforme la réalité historique. Elle fait partie du recueil Nouvelles histoires extraordinaires dans son édition en français. Extrait : J’étais brisé, – brisé jusqu’à la mort par cette longue agonie ; et, quand enfin ils me délièrent et qu’il me fut permis de m’asseoir, je sentis que mes sens m’abandonnaient. La sentence, – la terrible sentence de mort, – fut la dernière phrase distinctement accentuée qui frappa mes oreilles. Après quoi, le son des voix des inquisiteurs me parut se noyer dans le bourdonnement indéfini d’un rêve. Ce bruit apportait dans mon âme l’idée d’une rotation, – peut-être parce que dans mon imagination je l’associais avec une roue de moulin. Mais cela ne dura que fort peu de temps ; car tout d’un coup je n’entendis plus rien. Toutefois, pendant quelque temps encore, je vis mais avec quelle terrible exagération ! Je voyais les lèvres des juges en robe noire.